Ah ! l’ antisémitisme , encore, et toujours, l’antisémitisme ! On en a marre d’en entendre parler, à longueur de colonnes de journaux, sur les plateaux de chaînes de télé, à la radio, et sur les pages Web des journaux en ligne, à l’encontre des citoyens qui s’expriment sur le problème israélo-palestinien, sur Israël, ou sur le bon soldat Shalit, surtout quand les propos sont différents de ceux exprimés par des journalistes tenus en laisse et obligés, carriérisme oblige, de montrer patte blanche aux maîtres de la pensée unique.
Quand la majorité, silencieuse, mettra-t-elle un terme aux censeurs de la pensée, aux terroristes intellectuels qui squattent les moyens d’information pour nous imposer leur idéologie dominante ?
Oui, Gilad Shalit, Franco-israélien, est un soldat d’une armée d’occupation, c’est donc à l’Etat d’Israël, dont il portait l’uniforme pour aller tuer du Palestinien, de négocier sa libération, et non à la France de se mobiliser pour un soldat d’une armée étrangère, quand bien même l’intéressé a-t-il la double nationalité !
Ce principe des "deux poids deux mesures" n’augure rien de bon pour l’avenir, car il creuse un peu plus le fossé entre deux franges de la communauté française, et, d’autre part, entre la communauté arabo-musulmane de
France et le pouvoir actuel, personnifié par le "Karcheriste", Sarko 1er.
Des preuves ? En voici juste trois…
1/ Gilad Shalit, soldat de l’armée israélienne, une armée coloniale, une armée d’occupation, est considéré comme une VICTIME par le CRIF, la LICRA, et défendu, bec et ongles par le gouvernement français. Un Franco palestinien, condamné par Israël à 7 ans de prison, sans aucun mobile apparent, subit une double peine : 7 ans en Israël, et un silence teinté d’indifférence et de mépris au sein de la classe politique française. Gilad Shalit, une VICTIME pour le CRIF, la LICRA, et le gouvernement français ; des Français détenus, illégalement et sans preuves, à Guantanamo, étaient considérés comme des terroristes par ce même gouvernement français. Gilad Shalit, une VICTIME ; des Français partis en Irak en mars 2003, quelques semaines avant l’invasion américano-anglaise, étaient considérés, eux (à cette époque) comme de potentiels terroristes, et sommés de rentrer en France, sous peine de poursuites.
2/ Quand le président du CRIF, dans son interview accordée au Figaro daté du 5 janvier 2009
, déclarait, pendant le siège et les massacres de Gaza : "95% de la communauté juive française soutient Israël et approuve ce qu’entreprend son armée" , ni Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, ni Ramatoulaye Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, ne s’étaient élevées, individuellement, ou à l’unisson, pour condamner de tels propos. Je laisse imaginer le lecteur si, à l’inverse, lesdits propos étaient tenus par le recteur de la Mosquée de Paris, ou par le président du CFCM(conseil français du culte musulman), pour faire double allégeance à un état maghrébin, et la suite de condamnations qui auraient fusé de toutes parts.
Et ce qui me dégoûte c’est d’apprendre que ce monsieur, citoyen français, qui proclame, haut et fort, son sionisme, sème la haine autour de lui et récolte l’antisémitisme en retour, avait le culot, il y a quelques jours, d’aller demander à Mr Sarkozy de combattre… l’antisémitisme. Cherchez l’erreur.
3/ Un jour, ça date d’il y a longtemps, Mouloud Aounit, président du MRAP, a été agresssé par une bande d’excités du Bétar, une organisation sioniste d’extrême. Cette agression n’avait fait l’objet d’aucun article, aucune brève dans la presse bien pensante . Rien ! Walou ! Par contre, une française de confession israélite, mythomane, qui accusait des jeunes banlieusards (suivez son regard) de l’avoir violée dans le métro, on avait vu et entendu -souvenez-vous-, le gouvernement, dans son ensemble, condamner ce "forfait" ; et tous les médias qui embrayaient derrière, sans preuves et sans la moindre retenue ! Ah ! j’ai oublié ce rabbin parisien, victime (un autre mensonge) d’un acte antisémite , et qui voit arriver, à son chevet, des ministres, des députés, et le maire de Paris. Et à propos de mairie, début janvier, j’ai été choqué de voir le portrait de Gilad Shalit orner la façade de celle du 16ème arrondissemnt. En quel honneur ? me suis-je demandé. Ah ! ça y est ! j’ai trouvé : Claude Goasguen, ex. UDF, ex. parti rébublicain, ex. démocratie libérale, est député UMP du 16ème… et président de l’association France-Israël…
L’antisémitisme, ce ne sont pas ceux qui disent LA vérité sur ce qu’est l’Etat d’Israël, et sur les souffrances du peuple palestinien, qui le nourrissent. Non ! Ce sont les falsificateurs de l’Histoire (Cf. liste des historiens israéliens contenue dans un des articles de JMB), passée et présente, qui lui donnent le sein, et fournissent le terreau pour se développer. Enfin, puisque l’antisémitisme est brandi comme une épée de Damoclès au dessus de la tête de tout journaliste, citoyen lambda, qui ose parler d’Israël, je crie, à tue-tête, pour souligner, en lettres grasses, que le peuple palestinien, sémite, lui aussi, outre qu’il victime de l’Histoire, est, par les temps qui courent, la première victime d’antisémitisme de la part, et de l’Etat d’Israël, et de la part des gouvernements occidentaux qui considèrent une partie de sa population comme des "terroristes" , alors que ces "terroristes" avaient remporté des élections, organisées démocratiquement, et dont ils étaient privées par ces mêmes gouvernements, dits "civilisées et démocratiques" . J’arrête là, car j’ai mal à la tête.