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PSG-OM, les meilleurs ennemis

Parc d’attractions / samedi 6 novembre 2010 par Laurent Macabies
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Retour en vidéos sur les matchs entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille les plus polémiques, décisifs, sulfureux, mythiques ou surprenants…

Les supporters marseillais pourront-ils se déplacer ? L’OM enverra-t-il une équipe bis ? Verra-t-on encore des violences aux alentours des stades ? Les questions entourant le « classico » PSG-OM se suivent et se ressemblent d’une saison à l’autre. À deux jours de la 12ème journée de Ligue 1, la plupart des réponses sont connues. Les Marseillais n’enverront ni leurs minots, ni leurs supporters, la Préfecture de Police de Paris ayant « pris un arrêté annonçant la fermeture administrative, pour des raisons de sécurité, de la tribune visiteurs du Parc des Princes ». Reste l’incertitude du terrain, où les phocéens sont invaincus depuis six ans. Les meilleurs ennemis du foot français s’opposent au Parc des Princes depuis une trentaine d’années, parfois pour le meilleur mais souvent pour le pire. Retour en vidéos sur les confrontations les plus polémiques, décisives, sulfureuses, mythiques ou surprenantes…

« Le Heysel nouveau est arrivé »

La belle "histoire d’amour" débute vraiment lors de la saison 1988-1989. Le PSG, créé une vingtaine d’années plus tôt, n’est pas encore un rival très crédible pour les Marseillais dont les ennemis historiques sont Bordeaux, Nice ou Saint-Etienne. Pourtant, pour la première fois de leur histoire, les deux clubs se retrouvent au top en même temps. Paris devance l’OM d’un point à trois journées de la fin. C’est aussi la première fois que les deux présidents, qui avaient jusque là des relations assez bonnes, tentent de faire monter la sauce.

Quelques jours avant la rencontre, les supporters parisiens du Kop de Boulogne distribuent un tract « Marseille ne se relèvera plus après notre passage (…) Le Heysel nouveau est arrivé ». Les dirigeants de Paris annulent le déplacement de leur supporter et le président Francis Borelli affirme avoir reçu des menaces de mort. « Nous allons en terre hostile… J’allais dire étrangère », lâche bêtement Borelli. Juste avant le match, le boss de l’OM Bernard Tapie attaque : « Tout se passera bien si Borelli ne fait pas son cinéma ». lui répond le patron du PSG. Les prémices d’une rivalité…

Le jeu pratiqué par le club entraîné par Tomislav Ivic est efficace mais très ennuyeux. En ce 5 mai 1989, l’équipe de Gérard Gili se heurte pendant une heure et demi à une formation très regroupée en défense (il faut attendre le dernier quart d’heure pour voir le premier but parisien). À 5 minutes de la fin, Amara Simba (PSG) se procure une énorme occasion qui fait frissonner le Vélodrome. Et puis, « Kaïser Sauzée » dégaine… Dans les arrêts de jeu, Franck Sauzée (OM) décoche une frappe de mule qui fait hurler de joie le stade et, par ailleurs, provoque le malaise de Jean-Pierre Bernès, le bras-droit de Tapie. Le PSG termine son championnat à 2 points de l’OM (soit une victoire, à l’époque). Pour la première fois, la confrontation directe les aura donc départagés.

Cette vidéo, d’une qualité plutôt mauvaise, est la seule trouvée sur internet du but de Sauzée.

La déclaration de guerre

Les relations entre les deux clubs se réchauffent peu à peu. Bernard Tapie et Michel Denisot (qui succède à Francis Borelli) jouent sur cette rivalité quand Canal + reprend le PSG en 1991. Depuis deux ans, l’OM domine assez facilement. Il lui faut un adversaire à la hauteur pour que le public s’intéresse au championnat. La tension entre supporters est déjà palpable à la fin des années 80. Présidents, entraîneurs et joueurs ne manquent pas d’ajouter de l’huile sur le feu avant les rencontres. C’est le 18 décembre 1992 que l’on assiste à « la déclaration de guerre ».

Quelques jours avant la rencontre, l’attaquant parisien David Ginola déclare : « Vendredi, ça va être la guerre ! » Le coach du PSG Arthur Jorge va plus loin dans L’Equipe : « On va leur marcher dessus… L’OM va vivre l’enfer ! » Bernard Tapie photocopie et agrandit la déclaration puis l’affiche dans les vestiaires du Parc des Princes.

Les joueurs sont surmotivés et le match tourne au pugilat. Rarement une rencontre n’aura été aussi hâchée, avec plus d’une cinquantaine de fautes sifflées. Marseille s’impose à Paris grâce à un but de Boksic. En tribune, Michel Denisot énervé contre les décisions arbitrales, s’en prend au président de la Ligue nationale Noël Le Graët. Les attaques se poursuivront dans la presse. Les relations Denisot-Tapie, au beau fixe jusque là, se dégradent. La rivalité se « désorganise ».

Cette vidéo anti-OM propose de nombreux tacles de ce triste match ainsi que d’autres violences sur le terrain lors des confrontations avec Paris.

Match pour le titre

Le match retour reste ancré dans la mémoire des supporters marseillais. Trois jours après le féérique 26 mai 1993 qui a vu le sacre de l’OM en Coupe d’Europe, le PSG débarque au Vélodrome. Comme en 1989, cette avant-dernière journée de première division doit décider qui va devenir champion de France. Vincent Guérin (PSG) refroidit le stade en ouvrant le score à la septième minute. Rudi Voller égalise pour l’OM dix minutes plus tard. Mais les Marseillais, épuisés, ont perdu leur football jusqu’à ce que l’inévitable Basile Boli marque un but magique à la 35ème minute. Le héros de Munich expliquera plus tard qu’il s’était jeté de la sorte pour faire mal au défenseur Ricardo coupable d’une agression sur le joueur de Marseille Abedi Pelé un peu plus tôt. Une anecdote inscrite dans la légende des OM-PSG. Après un dernier but de Boksic, le club phocéen remporte son cinquième titre consécutif dans la compétition. Les feux d’artifice font oublier la mauvaise humeur de supporters parisiens qui tirent des fusées traçantes sur la pelouse dans les dernières minutes du match.

La première vidéo, sans commentaire, nous replonge dans l’ambiance indescriptible du Vélodrome en ce 29 mai 1993 (ne pas manquez le chef d’oeuvre collectif à partir de la sixième minute du clip).

Cette archive du journal de la deuxième chaîne montre les incidents pendant le match. Quatorze blessés chez les supporters qui se sont violemment opposés. Sur le terrain, les joueurs ont aussi multiplié les mauvais gestes. Dans le couloir des vestiaires, certains d’entre eux se sont aussi confrontés. Beaucoup de journalistes imputeront l’élimination de l’équipe de France à la Coupe du Monde 1994 à la mauvaise ambiance qui régnait au sein du groupe entre joueurs marseillais et parisiens.

retrouver ce média sur www.ina.fr

La chute de Ravanelli

La saison suivante, le PSG reprend le titre à Marseille, empêtré dans l’affaire OM-VA. Après deux saisons en D2 et un an dans le ventre mou du classement, le club olympien tente de redorer son blason. Sans son meilleur ennemi, Paris a trusté les places d’honneur sans regagner le titre.

Pour la première fois depuis la saison 1993-1994, les deux équipes disposent des moyens de leur ambition au même moment. Paris est leader du championnat au moment d’accueillir son rival 4ème, le 8 novembre 1997. La mi-temps est sifflée sur un score de parité (1-1). Le match, de fort belle facture, se joue dans un très bon esprit. Jusqu’à la célèbre chute de Fabrizio Ravanelli…

A la 66ème minute, l’Italien à la lutte avec Eric Rabesadrantana parvient à le prendre de vitesse et pénétrer dans la surface. Le défenseur parisien lève les mains en se redressant pour montrer qu’il ne cherche pas à toucher Ravanelli. Mais l’Italien tombe dans la seconde suivante. Penalty. Les premiers ralentis de Canal + montrent que l’attaquant s’est fait un croche-pied tout seul. L’OM s’impose au Parc (1-2) et la polémique éclate immédiatement. Les images sont disséquées, les joueurs parisiens hurlent à la tricherie et « faire une Ravanelli » (tacler son propre pied d’appui) devient une expression populaire

L’OM et le joueur contestent la simulation. Pour tenter de prouver que la chaîne propriétaire du PSG reste neutre, le directeur des Sports de Canal +, Charles Biétry s’invite même à « Nulle Part Ailleurs » et apporte une image arrêtée montrant un contact quelques secondes plus tôt entre le défenseur et l’attaquant. La tempête médiatique ne faiblit pas et rares sont les arbitres qui daignent siffler des fautes en faveur de Ravanelli au cours de la saison. Pire, Marseille ne tirera plus aucun penalty pendant les six mois suivants. L’OM termine l’année à la quatrième place. Paris finit huitième.

Ci-dessous, un ralenti de la fameuse chute de Ravanelli (le commentaire en voix off a été ajouté par un internaute).

La défaite qui rend heureux

Deux saisons plus tard, les destins de Paris et de Marseille vont encore être liés. A trois journées de la fin, le PSG, enfoncé en milieu de tableau, ne peut plus rien gagner mais l’OM est à la lutte avec Bordeaux pour une place de leader. Pendant que les Girondins jouent à Lens, les Marseillais se rendent au Parc des Princes où des incidents entre supporters éclatent peu avant le match (voir lien vidéo). Le PSG, auteur d’une saison très médiocre, s’impose 2 à 1 grâce à deux buts inscrits à la 84e (par Simone) et la 87e (Rodriguez). Bordeaux gagne à Lens (2-4) et prend la tête du championnat.

Ironie de l’histoire, pour la dernière journée, le leader se rend à son tour à Paris. Un nul de l’ennemi intime suffirait aux phocéens pour être champion s’ils s’impose à Nantes (ce qui fut fait). Mais certains joueurs parisiens, transfigurés contre l’OM trois semaines plus tôt, semblent beaucoup moins forcer contre Bordeaux. Le public du Parc accueille d’ailleurs le dernier but des Girondins, marqué par Pascal Feindouno à la dernière minute, avec beaucoup d’enthousiasme.

Résumé du multiplex de cette dernière journée.

La danse de Luis

Les années suivantes, le PSG et l’OM jouent toujours à cache-cache. Mais on préfère oublier la saison 2002-2003 sur le Vieux-Port. Déjà battus lors de la 12e journée (3-0), puis en 16ème de finale de Coupe de France (2-1 après prolongation), les coéquipiers de Bakayoko ont subi une leçon de football du Brésilien Ronaldinho au Vélodrome. Le Brésilien a permis à son équipe de s’imposer à Marseille (0-3) pour la première fois depuis 15 ans.

Au match aller, Ronaldhino avait déjà inscrit deux buts. A l’ouverture du score, l’entraîneur parisien Luis Fernandez provoque la tribune marseillaise en entamant quelques pas de samba. Juste avant la mi-temps, les supporters énervés jettent des projectiles sur le Brésilien qui allait tirer un corner. Un pétard éclate à quelques centimètres de sa jambe. Le pénible Fernandez danse à nouveau à la fin du match pour fêter la victoire. À la fin du match, le défenseur de l’OM Daniel Van Buyten chambre : « On verra si Luis dansera aussi au Vélodrome ». Pour son arrivée dans le stade marseillais en Coupe de France, Fernandez était encadré par six gardes du corps.

Un résumé en musique du match aller au Parc des Princes, avec la danse de Luis Fernandez et le pétard sur Ronaldinho.


psg om ronaldinho

alexandre | MySpace Video

Vidéo du match retour au Vélodrome.

Delfim et Gimenez VS Pauleta et Yepes

Alors que les premières années de ces confrontations directes étaient plutôt dominées par Marseille. Les années 2000 ont équilibré le bilan. Entre 2002 et 2004, les Parisiens se sont imposés huit fois consécutivement face à l’OM. Le Vieux Port a dû attendre le 16 octobre 2005 pour admirer enfin une victoire des marseillais au Vélodrome (1-0) grâce à un but de Cana, venu du PSG quelques semaines avant. Dans les vestiaires, les joueurs de la capitale s’étaient plaint d’une forte odeur d’amoniaque… Ambiance.

Mais c’est le match retour de cette saison qui restera dans les mémoires. Pour protester contre le manque de sécurité du Parc et le trop faible nombre de places réservées aux supporters marseillais, le président Pape Diouf promet de n’emmener que des joueurs de CFA2 (5ème division) et quelques pros qui ne jouent pas beaucoup (comme Delfim, Carasso et Gimenez). Canal + et la Ligue ont beau protester, l’OM met sa menace à exécution. Les « Minots », qui montent à Paris en train, parviennent à ramener un point du Parc (0-0) face au Yepes, Rothen et autres Pauleta.

retrouver ce média sur www.ina.fr

Fin du match : les minots marseillais fêtent le match nul comme une victoire.

Dans la boîte !

Pour la première fois depuis des années, le PSG-OM en 2009 revêtait un vrai enjeu sportif, les deux rivaux squattant, à l’époque, le haut du tableau. Au match aller, les parisiens donnent une leçon de réalisme sur la Canebière (2-4), repartant avec les trois points.

Le retour dans la capitale à deux mois de la fin de la saison 2008-2009 s’annonce serré. Paris est en position de force et une victoire à domicile lui permettrait de passer devant Lyon en tête du championnat. Marseille, à trois points du PSG, est sous pression pour ne pas se faire définitivement décrocher. 1500 policiers sont mobilisés sur le match au cours duquel les hommes d’Éric Gerets emmenés par un tonitruant Boudjewin Zenden, pourtant en fin de carrière (1-3). On retiendra surtout cette image insolite : tout à sa joie de fêter l’ouverture du score, le Hollandais monte sur une Orange Box factice. Le carton a bien tenu… jusqu’à ce que son coéquipier brésilien, le plus lourd Brandao l’imite. Pas de doute, les deux joueurs ont vraiment pesé de tous leur poids dans le dernier "Clasico". Le match a été un vrai tournant pour les deux équipes. L’OM réussit la dernière partie de sa saison pour terminer à la deuxième place, 13 points devant le PSG (6e).

Épidémie de violences

La saison dernière, le spectacle se déroulait encore hors du gazon. À l’aller, la Ligue a la bonne idée de reporter le match prévu le 25 octobre 2009 quelques heures seulement avant le coup d’envoi à cause du virus de la grippe H1N1 diagnostiqué sur cinq joueurs du PSG. De nombreux supporters parisiens apprennent la nouvelle pendant leur voyage vers Marseille… Si une vingtaine de cars sont arrêtés et ramenés vers la capitale sous escorte policière, environ 800 supporters ont rejoint le Vieux Port par leurs propres moyens. Résultat : grosses violences tout l’après-midi sur la cité phocéenne et une dizaine de blessés. L’OM remporte son match 1-0 un mois plus tard (voir le résumé vu des tribunes). Comme souvent, le but vient d’un ancien de l’autre camp : Gaby Heinze.

Au match retour, les groupes marseillais déclarent un "boycott général". En refusant de se déplacer au Parc, ils protestent contre les mesures de sécurité imposées par le ministère de l’Intérieur (plus de 2500 policiers devaient être mobilisés). Qu’à cela ne tienne : des supporters parisiens se battent entre eux. Avant le match, Yann Lorence, abonné de la tribune Boulogne, est lourdement frappé. Il décèdera deux semaines après. Après des affrontements entre certains supporters d’Auteuil et de Boulogne, 20 personnes sont interpelées. Trois membres de la tribune Auteuil sont mis en examen pour "homicide volontaire". L’un des agresseurs présumés de Yann Lorence, qui était placé en détention provisoire, a été remis en liberté la semaine dernière relève le quotidien Le Parisien. Suite à ce 28 février 2010, le président du PSG Robin Leproux a décidé de supprimer les abonnements en tribune.

La déculottée infligée par l’équipe de Deschamps au Parc (0-3) n’a pas contribué à calmer certains supporters après le match…

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