« Farid n’était pas un ange ». Les membres de sa propre famille sont les premiers à admettre que Farid Berrahma avait parfois des manières un peu brutales. Et il ne faut pas être mou du genou pour défier à Marseille les clans corses les plus puissants. Ceux qui ont mis le grapin sur les marchés des machines à sous clandestines. Deux fois, Farid fit des longs séjours en prison : la première fois, pour association de malfaiteurs dans une sombre affaire de jeux clandestins dans la région de Salon-de-Provence. La seconde fois, Farid croupit en préventive en Espagne dans le dossier dit des « rôtisseurs ». Les corps des victimes avaient été retrouvés dans le coffre d’une voiture carbonisée sur un parking de Vitrolles. Cette fois là, Farid fut relaxé.
Lorsqu’il fut assassiné au printemps dernier, Farid Berrahma était en attente d’un ultime procès, une sombre affaire de drogue. Lorsqu’il se présentait à l’Evêché, l’hôtel de police de Marseille, pour son contrôle judiciaire, une dizaine de ses hommes se plaçaient toujours autour du bâtiment pour veiller au grain. Farid se savait menacé, il avait la conviction qu’il mourrait jeune. Et il a en effet été assassiné à l’âge de trente neuf ans.
Reste que la famille Berrahma s’insurge contre l’image donnée de Farid par les médias. Ce fils de mineur algérien de Gardanne est généralement présenté comme un effroyable sauvage, « un rôtisseur », voire, comme « le Roi du barbecue ». « Farid avait huit frères et sœurs, ajoutent ces proches, et il a toujours aidé ses deux filles et ses vingt et un neveux et nièces ». Et un de ses neveux d’ajouter : « Farid était un chef de tribu ». Les Arabes parlent de tribu, les Corses de clan. Mais tous, apparemment, ont le sens de la famille.
Farid Berrahma est enterré au cimetière de Vitrolles ; sur sa tombe, une plaque, signée par un député kabyle : « À mon ami ». À quelques pas de là, a été inhumé un certain Roch Colombani. « Mon Roch chéri », est-il écrit sur le caveau. Le premier est arabe et le second corse. Les deux sont morts de mort violente, le premier le 4 avril 2007 et le second quinze jours plus tôt. Roch Colombani qui faisait aussi dans la machine à sous a été abattu de soixante dix balles de kalachnikov. « Il n’était pas vraiment reconnaissable », assure un flic. Beaucoup, chez les Corses, jugent Farid responsable de ce meurtre. Ce que les lieutenants de Berrahma, naturellement, démentent.
Édition du vendredi 2 mai 2008
JusticeTrois Héraultais condamnés pour trafic de cocaïne Ils étaient impliqués dans un vaste réseau démantelé en 2006, qui était animé par deux anciens CRS marseillais
Soixante-douze années de prison ferme : le tribunal correctionnel de Marseille a eu la main lourde, mardi matin, en prononçant les peines infligées à quarante-trois prévenus poursuivis pour trafic de cocaïne, dont trois Héraultais. Pendant deux semaines, en mars, les membres de ce vaste réseau démantelé courant 2006 par la police avaient comparu devant les juges, qui ont rendu hier leur délibéré. Principales figures : deux anciens CRS de Marseille, Gilles Caujolle, 39 ans, et Frédéric Collado, 40 ans, reconverti comme restaurateur au moment des faits, qui ont écopé respectivement de cinq et sept ans de prison ferme.
En 2005 et 2006, les deux hommes avaient effectué de fréquents voyages en Espagne, pour y acheter de la cocaïne qu’ils revendaient ensuite à des clients privilégiés, parmi lesquels figuraient des tenanciers de pizzeria ou de discothèques du Sud-Est.
L’un des anciens policiers, ainsi que l’enquête et les débats l’ont établi, avait une véritable fascination pour Roch Colombani, un pilier du milieu marseillais qui, pour les enquêteurs, avait un rôle actif dans ce réseau.
« Son rêve dans la vie, c’était de faire le voyou » avait insisté le procureur. « Un policier qui se met à trafiquer de la cocaïne, c’es plus grave qu’un jeune des cités qui vole une voiture ». Roch Colombani, lui, est mort peu avant la vague d’arrestations, dans son 4X4 criblé d’une soixantaine de balles de Kalachnikov, à Vitrolles, le 23 mars 2006.
Autres poids lourds de ce dossier : deux Sétois, Eric et Jacky Granet, qui ont écopé eux aussi de lourdes peines : six et sept ans de prison ferme.
Enfin, parmi les prévenus qui comparaissaient libres figure un ancien footballeur professionnel du Montpellier Hérault Sporting Club, Patrick Soria, qui joua trois saisons comme attaquant dans l’équipe montpelliéraine, entre 1983 et 1985. Il a été condamné à dix mois de prison ferme, pour avoir joué le rôle d’intermédiaire entre certains protagonistes du dossier, pour une transaction portant sur 300 g de cocaïne. Ce qui lui avait valu d’être incarcéré pendant quelques semaines en février 2007. Le tribunal n’a pas prononcé de mandat de dépôt à l’encontre de l’ancien footballeur professionnel qui, après une reconversion dans le monde de la nuit, entraîne aujourd’hui l’équipe de Palavas-les-Flots.
4/4
….J’ai fait un rêve, qu’un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."…
Depuis deux ans, jour pour jour, j’ai pu constater à quel point, les hommes n’étaient toujours pas égaux .
Le racisme sociale et raciale, est encore plus flagrant, à travers la belle presse de gauche,pseudo humaniste.
Des enflures dont j’ai les noms avec des faits factuels, des pourritures, des tordus, des vendus, des complaisants, des putes de service, des brodeurs, des hypertropiés de l’égo, qui n’hésitent pas à taper sur les morts, de juger, sans oublier de "romantiser ou victimiser ", arranger, orienter, de révéler, l’histoire de leurs pourritures de service, en s’arrangeant avec leur belle morale !
Grossière erreur de l’avoir tuer…
Il persécute les corses de l’au-delà, ils vont s’en souvenir "les pauvres chéris".
J’adore la caricature, il a l’air de les narguer
Ils l’ont tué mais le sang de l’assassin a fait tomber les gros mafieux marchant mains dans la mains avec nos chers politiques.