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« Ben Barka dissout dans la pellicule »

Tribune / mardi 23 octobre 2007
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Retour sur 42 ans d’enquête sur le meurtre de Mehdi Ben Barka, principal opposant marocain, par Joseph Tual, grand reporter à France 3.

Voilà bientôt dix-sept ans que je travaille sur l’affaire Ben Barka. Pour France 3, dix-sept années d’enquête, des heures et des heures d’entretiens, de recoupements, de lectures d’archives. Cela en valait-il la peine ? Oui, sans aucun doute.

Mehdi Ben Barka a été enlevé en plein Paris le 29 octobre 1965. Quarante-deux ans se sont écoulés depuis. Trois journalistes y ont consacré des pans entiers de leur vie professionnelle : Daniel Guérin, Jacques Derogy, tous deux décédés aujourd’hui, et moi-même qui poursuit l’enquête. J’ai profité et appris de leur travail et je me sentirais bien lâche de ne rien dire aujourd’hui, alors que France2 s’apprête à diffuser un téléfilm sur l’affaire Ben Barka, film réalisé à partir de faux éléments basés sur le témoignage d’un usurpateur : Ahmed Boukhari, un ancien membre des services secrets marocains.

Mais revenons-en au début. En 1992, je recueille le témoignage de trois hommes, les frères Bourequat. Ils sortent de 18 ans d’enfermement, dont 10 dans le terrible bagne de Tazmamart, au Maroc. En détention, ils étaient les « voisins » de cellule des truands français impliqués dans l’enlèvement de Mehdi Ben Barka et enlevés par les services secrets marocains pour éviter qu’ils ne parlent. L’un des trois frères Bourequat, Ali, apprend de la voix de l’un des truands : « la tête de Ben Barka est là, enterrée devant ta cellule » Ils étaient alors détenus dans une petite prison secrète appelée PF3 (Point Fixe N°3). Pour vérifier cette information, il n’y a, aujourd’hui, d’autre alternative que d’effectuer des fouilles au PF3.

En 2000, je me suis rendu au Maroc, à la recherche de cette prison. Muni de toutes les indications fournies par des témoins de l’époque, je trouve, avec l’aide de mon confrère marocain Ali L’mrabet [1], le fameux PF3.

Je le filme et diffuse le reportage sur France 3 national. Ce dernier a été versé depuis à la procédure d’instruction en cours (la justice française enquête sur la disparition de Mehdi Ben Barka depuis 1975) puisqu’il apporte des éléments nouveaux. Nous étions en 2000. Hassan II venait de mourir quelques mois plus tôt. Pourtant, tout au long de mon séjour au Maroc, j’ai été filé 24h sur 24 par les hommes de la DST marocaine. Ce reportage, était, pour les services marocains, une catastrophe ! Le général Hamiddou Laanigri, alors chef de la DST, fulminait. Colère également chez les généraux Abdelhak Kadiri et Hosni Benslimane, respectivement, chef de la DGED (l’équivalent de la DGSE française), et patron de la gendarmerie royale, les deux hommes plus puissants du Maroc après le roi, à l’époque. Tous deux sont, par ailleurs directement impliqués dans l’affaire Ben Barka et la justice française cherche à les entendre.

Un an plus tard, en 2001, un certain Ahmed Boukhari, ex-gardien de la paix, rédige des pages et des pages de prétendues révélations dans les locaux du Journal Hebdomadaire, à Casablanca, l’un des principaux titres de la presse marocaine. L’homme fournit moult détails sur l’affaire Ben Barka. Il sent bon le scoop. Et ça marche ! Mes confrères que ce soit en France ou au Maroc n’hésitent pas à titrer à la Une : « La vérité sur l’affaire Ben Barka : révélations exclusives d’un ancien membre des services secrets ». L’homme, à première vue, est habile. Il distille dans son texte très volumineux une quantité de mensonges probablement dictés, un subtil mélange de déjà vrai et d’élucubrations. Pour détecter l’imposture, il faut lire et relire le dossier d’instruction établi entre 1965 et 1966 par le juge Zolinger, à l’époque en charge de l’affaire Ben Barka. Un travail de recoupement que n’effectueront pas mes confrères. Pourquoi ?

De mon côté, je soumets toutes mes interrogations et le fruit de mes recherches à Maître Maurice Buttin, l’avocat choisi par la famille Ben Barka depuis le début de l’affaire. Tous les deux, nous pointons les aberrations du témoignage de Boukhari : « en voilà une ! Et encore une ! Et encore une autre ! » nous exclamions-nous en cœur. Un vrai piège à contre-vérités que son témoignage : l’attentat d’Alger contre Ben Barka sur le quel d’ailleurs débute le téléfilm de France2, n’a jamais eu lieu. La séance de torture à Fontenay-le-Vicomte (là où se perd la trace de Ben Barka) n’a jamais été établie judiciairement. Il ne s’agit que des dires du mythomane Figon, l’un des truands de la bande, déjà connu à l’époque pour ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique. Quant à la perquisition à Fontenay le Vicomte chez Boucheseiche (encore un truand lié à la disparition de Ben Barka), les hommes du commissaire Bouvier, n’ont rien trouvé, contrairement à ce qu’affirme Boukhari et contrairement à ce qui est dit dans le film.

C’est en réalité du témoignage de Figon dont s’inspire Boukhari, un témoignage qui se retrouve à la Une de « L’Express » en 1966, sous le titre pompeux : « j’ai vu tuer Ben Barka ».

Après un travail de recoupement, encore une fois, je constate que cet article, émanant d’une source pour le moins floue, fut quelque peu dénaturé et gonflé par la direction de L’Express de l’époque, motivée en cela par la course au scoop. Cette imprudence fait encore des dégâts aujourd’hui puisque Ahmed Boukhari s’inspire largement de cet article. A ceci près que ce dernier donne des noms : les frères Aachachi (les policiers marocains), Miloud Tounsi (le fameux Chtouki), Boubker Hassouni (l’infirmier). Pour les personnes qui n’ont pas le dossier Zolinger sous les yeux, pas de doute, il s’agit là de révélations sensationnelles. Eh bien non ! Tous ces noms figurent déjà dans la procédure de l’époque. Pour nous, Maître Buttin et moi, rien de nouveau. D’autant plus que les « vrais gros méchants », présentés à l’époque et décrits aujourd’hui par Boukhari, sont le célèbre et redoutable général Oufkir, Ministre de l’Intérieur marocain, et l’inquiétant Colonel Dlimi, tous deux morts opportunément depuis.

Ce qui pouvait embarrasser les pouvoirs français comme marocains, à l’époque des faits, les arrange avantageusement aujourd’hui, car le dossier d’instruction est toujours ouvert, et menace le régime marocain. Le juge aujourd’hui en charge de l’affaire côté français, Patrick Ramaël, est en effet très motivé dans sa recherche de la vérité et très précis dans les commissions rogatoires qu’il délivre auprès de la justice marocaine. De son côté, Ahmed Boukhari, après avoir fait état de ses « révélations » dans la presse ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il veut écrire un livre, ce qui, pour lui, constituerait là l’aboutissement de son travail au service de Sa majesté Mohamed VI. Dans sa hâte à faire publier son œuvre, Ahmed Boukhari envoie son manuscrit tous azimuts. Nous sommes alors en 2001. Je met la main sur un manuscrit, un second, un troisième, un quatrième et stupeur !, ils ne sont pas tous identiques. Dans le premier — rédigé à la main — Boukhari se met en scène au téléphone du Cab1 (ancienne officine des services secrets de Hassan II) auprès duquel il est de permanence le soir de la disparition de Mehdi Ben Barka. Or, dans la procédure d’instruction du juge Zolinger , ce poste est occupé par un jeune capitaine qui deviendra le Général Hosni Benslimane. Dans son second manuscrit, Boukhari se met cette fois en scène à Fontenay le Vicomte et raconte l’arrivée de Medhi Ben Barka chez le truand Boucheseiche. Il prétend alors être le garde du corps du policier marocain Mohamed Aachachi, chef du service des opérations du Cab1 à Rabat. Face à tant d’incohérence, quelle version croire ? Dans tous les cas de figure, la fin est la même : la fameuse cuve d’acide où Boukhari prétend que le corps de Ben Barka a été dissout et qui désagrège tout, y compris la vérité.

Selon Boukhari, il serait donc inutile d’effectuer des fouilles pour trouver le corps de Mehdi Ben Barka puisqu’il aurait été dissout dans une cuve d’acide. Tiens donc, cette cuve est décidément magique puisque non seulement elle dissout les corps et, aux yeux d’un public mal informé, elle l’intérêt d’une commission rogatoire lancée par le juge Ramaël et qui exige des fouilles PF3. Toujours est-il que j’ai récupéré dans le manuscrit de Boukhari les plans de ladite cuve. Soumis à l’analyse d’ingénieurs chimiques, ceux-ci éclatent de rire avant de donner leur verdict : impossible, fantaisie, de la science-fiction ! Le gardien de la paix Boukhari nous dit en fait « Circulez, il n’y a rien voir ! ».

Si le livre « Le Secret » de A. Boukhari finalement sorti en 2002 aux éditions M.Laffont, passe somme toute inaperçu, le téléfilm qui en est sa parfaite adaptation risque, lui, de faire des dégâts auprès d’une opinion mal informée. L’Affaire Ben Barka réalisée par Jean-Pierre Sinapi pour France 2 est le parfait copié/collé du livre de Boukhari. Potentiellement, dix ou quinze millions de personnes manipulées et désinformées, d’où et c’est un euphémisme, ma surprise ! Non, Monsieur le Président de France Télévisions, vous ne pouvez pas laisser passer une telle infamie. L’acide, pour reprendre la thèse de Boukhari, revient à dissoudre toute l’information judiciaire ouverte depuis 1975 pour l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka. Et croyez moi, ce n’est pas un sujet léger qui pourrait distraire innocemment les téléspectateurs ! J’en veux pour preuve qu’en mai 2006, notre Ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, à son retour d’une tournée d’Afrique Noire, est sommé de se poser sur l’aéroport de Marrakech. Les sécuritaires marocains sont sur le tarmac pour l’accueillir. Au menu des discussions ?

L’affaire Ben Barka. Et de cela Nicolas Sarkozy en est tout estomaqué. L’inquiétude des officiels marocains porte sur la récente convocation par la justice française de Driss Basri , leur ex-Ministre de l’Intérieur de Hassan II. La teneur exacte de leur entretien, je ne la connais pas. Mais ce dont je suis sûr, et cela m’a été confirmé par deux sources différentes, c’est qu’ils ont parlé de l’affaire Ben Barka. Bientôt, notre président ira au Maroc. Quelles pensées le guideront ? L’application stricte de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789 ? Ou la vision commerciale de la diplomatie française sur le régime actuel du Maroc ? Ce voyage sera-t-il précédé d’un geste de rupture qu’il affectionne tant ? Rompre avec les assassins et soutenir la famille Ben Barka après quarante deux ans d’amnésie volontaire du pouvoir français ? Nous verrons…

Pour l’instant, France2 n’est que victime d’une manipulation des services marocains. Mais si la décision est prise de diffuser, en l’état, ce téléfilm, elle devient complice de la manipulation et par là même c’est toute la crédibilité de France 2 et au delà, de tout le groupe France Télévisions auquel j’appartiens qui est menacée. Nous sommes face à un dilemme, j’en conviens. 5,4 millions d’euros de budget mis au service du contre-espionnage marocain, une très bonne affaire pour eux. Surtout que le produit du réalisateur Sinapi est bon dans la forme. Il a su en effet s’entourer de très bons comédiens et techniciens, des victimes de facto eux-aussi, pour l’instant. Je suis ouvert à tout débat pour informer sur l’affaire Ben Barka et l’enjeu d’état qu’elle représente encore aujourd’hui. Medhi Ben Barka était porteur d’une autre voie pour l’avenir du Maroc. Hassan II en a décidé autrement. Le constat est dur. Aujourd’hui, le Maroc a évolué, certes, mais le Makhzen, -mot usuel du peuple marocain pour désigner les courtisans corrompus-, est toujours là au poste de commande du régime royal. Usant de son pouvoir pour étouffer toute velléité légitime de liberté des sujets marocains qui, je l’espère, pourront un jour enfin s’en affranchir.

[1] Ali L’mrabet, journaliste au journal « Demain », condamné à 4 ans de prison ferme en 2004 pour diffusion d’une caricature du Roi.


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8 MESSAGES
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Forum

  • « Ben Barka dissout dans la pellicule »
    le mardi 7 juillet 2009 à 16:15, acharif moulay abdellah bouskraoui a dit :

    L’assassinat de Mehdi Benbarka"Hassan2 est innocent"

    L’assassinat de Mehdi Benbarka"Hassan2 est innocent"

    Les journalistes Marocains et surtout ceux de la presse libre s’acharnent sur le régime marocains en l’impliquant directement dans l’affaire Mehdi Benbarka oubliant la citation des sages qui dit :"quand t-ils ont inventé le mensonge on a inventé l’histoire"la question du mensonge. … Le mensonge paraît répréhensible en tant qu’énoncé et non comme acte : mentir pour obtenir quelque … pire que le demander " normalement ". Mais le mensonge n’est pas seulement un …acte mais un crime contre tout une nation…et voila des question pour nos journalistes…vous savez que ben barka avait disparu le 29 octobre 1965, en plein Paris. Cette affaire retentissante, impliquant autorités marocaines et policiers français, qui y avait contribué.mais la vérité et c’est le contraire car en 1965 les services secrets du Maroc étaient incapable ni par compétences qui lui manquaient sûrement car le pays était à peine sortie du régime coloniale et ses services n’avaient même pas les moyens ni l’expérience dans le domaine car le service secret du Maroc se baser dans le temps sur une simple politique celle du bâton et la carotte (sans autre compétence, et ses agents profite du manque d’impunité ) alors ils étaient incapable de mener une assez grande opération en France …c’est vraie que les mains marocaines étaient présente d’une façon claire et stupide comme si tout est organiser pour les montrer du doits ?

    On voulait sûrement se débarrasser de Mehdi benbarka en collant l’affaire au Maroc et son régime…comme les hommes dont les noms étaient cité au PV des juges étaient indignes de confiance même du roi Hassan2 et que même certains d’eux a voulu renverser le régime car ils se croyaient protéger par des puissances étrangères et même si dans la version ont trouve le suivant’

    ( Le plus illustre opposant marocain en exil, Mehdi Ben Barka, dont la famille vient d’obtenir des papiers pour pouvoir enfin retourner au Maroc, avait disparu le 29 octobre 1965, en plein Paris. Cette affaire retentissante, impliquant autorités marocaines et policiers français, avait contribué à ternir le règne du roi Hassan II, décédé en juillet dernier. Celle-ci n’a jamais été totalement élucidée, malgré deux instructions judiciaires en France. Ce vendredi-là, Mehdi Ben Barka a rendez-vous devant la brasserie Lipp, Boulevard Saint-Germain à Paris, avec un journaliste et un cinéaste, qui envisagent un film sur la décolonisation. Il est 12h15. Deux policiers de la brigade mondaine, Louis Souchon et Roger Voitot, exhibant leur carte, invitent Ben Barka à monter à bord d’une voiture, où se trouve également Antoine Lopez, un agent des services du contre-espionnage français. Il est conduit à Fontenay-le-Vicomte (Essonne), dans la villa d’une figure du milieu, Georges Boucheseiche. Dès lors, on perd sa trace. Nul ne reverra vivant le principal dirigeant de l’Union des Forces Populaires du Maroc, condamné à mort par contumace par la justice marocaine, et son corps ne sera jamais retrouvé.

    « Coïncidence : le général Mohamed Oufkir, ministre marocain de l’Intérieur, Ahmed Dlimi, directeur de la sûreté nationale marocaine, et un certain Chtouki, chef des brigades spéciales marocaines, se trouvaient à Paris à ce moment-là. Cette affaire soulève en pleine campagne électorale en France l’indignation des milieux politiques francais, notamment l’opposition de gauche, François Mitterrand en tête. Le chef de l’Etat, le général de Gaulle, dans une conférence de presse du 22 février 1966, minimise la part des services secrets français et fait porter toute la responsabilité sur le général Oufkir. Plus tard, un repris de justice, Georges Figon, affirmera avoir vu Oufkir tuer l’opposant marocain avec un poignard décroché d’une panoplie dans la villa. L’instruction judiciaire, menée par le juge Louis Zollinger, aboutit à l’inculpation de treize personnes dont le général Mohamed Oufkir, Ahmed Dlimi, Marcel Leroy-Finville, un des responsables du SDECE (les services secrets français d’alors), Antoine Lopez et Georges Figon. Un premier procès s’ouvre le 5 septembre 1966. Six accusés sur treize sont dans le box. Les sept autres, dont Oufkir, Dlimi et Boucheseiche, font défaut. Deux coups de théâtre relancent l’affaire : d’une part l’un des accusés, Figon, est retrouvé mort à Paris et l’enquête conclura à un suicide. D’autre part, Dlimi se constitue prisonnier.

    Un second procès s’ouvre le 17 avril 1967 en l’absence de la famille Ben Barka, retirée des débats après le décès subit de ses principaux avocats. Le verdict du 5 juin 1967 acquitte Dlimi et les protagonistes français, à l’exception de Lopez et Souchon, condamnés respectivement à huit et six ans de prison. Mohamed Oufkir, désigné par la justice comme le grand responsable de la disparition de Ben Barka, est condamné par contumace à la réclusion à perpétuité. La condamnation par la justice française d’un ministre étranger en exercice, fait sans précédent dans le droit international, devait provoquer le gel des relations franco-marocaines pendant deux ans. »

    Mehdi ben barka ne menecé pas le régime Hassan2 mais la reussite de son congré donnera une indépendance politique et économiques à trois continants ce qui mettra en danger les puissances coloniales et étrangères ""les services secrets compétants dans le temps étaitent des quatres pays dérigeant le monde1/CIA 2/ moussade3/ dgse4 les services secrets britaniques…mais qui d’entre eux menace Benbarka "peut être aucun d’eux … ?et si Benbarka revenu dans le temps aux maroc ils n’aura surement pas menacer le pouvoir car Hassan2 et si puissant ..mais il menacera peut être des politiciens qui voudraient s’emparer du pouvoir qui sont-ils ? Les journalistes n’avaient surement pas poser la question.

    signé:acharif moulay abdellah bouskraoui

  • « Ben Barka dissout dans la pellicule »
    le dimanche 11 novembre 2007 à 12:59, kader a dit :
    bjr mr tual je voudrais juste vs demander ce qui est devenu un certain mr serge dit le beau extrade des usa pour meurtre du commissaire guibert mr serge etait familier et ami des truands de benbarka stp je vs remercie bcp kader med
  • « Ben Barka dissout dans la pellicule »
    le mardi 23 octobre 2007 à 17:20, redadoc a dit :
    on appelle cette periode obscure de l histoire du maroc les années de plomb.il y a eu amnestie et plusieurs familles marocaines ont été indemnisées pour les prejudices causés à leur egard:decés d un membre de la famille ,perte des biens etc…le peuple actuel qui forme la majorité est jeune , il n etait pas né il y a 42 ans encore.le contribuable a deja payé pour ces gens.alors pourquoi ben barka est si important chez les français surtout qu on lui a attribué une place à paris.meme le plus ingenieux des marocains ecrivain soit-il ou scientifique ou sportif n a pas merité cet interet mediatique voire une place à paris en son nom.ben barka travaillait il pour paris comme les glaouis end co. ,dernierement on a trouvé qu il travaillait comme espion d un des pays de l est pro-lenine.ben berka preparait il un push pour la gauche française.il ne faut pas oublier qu en 65 , la france sortait juste de ses colonies,et qu en 61 hassan 2 etait devenu roi du maroc, et qu il y avait la guerre froide,…..et que les droits de l homme etaient bafoués dans le monde entier au nom de" pro-americain ou pro-sovietes", et qu il y avait la guerre du vietnam,de la palestine ….cela voudrait dire que les assassinats etaient un peu partout dans le monde pour les espions, les journalistes ,les politiques ……ce qui n est pas le cas actuellement ou on parle des droits de l homme ,chute du mur de berlin , la fin de l union sovietique,rechauffement de la planete….je pense qu il y a autre chose à faire que de ressuciter des morts.que dieu ait leurs ames tous,mais le maroc n avancera pas en le genant avec des histoires comme celles ci.pour la france est ce que l alsace et la loraine sont des territoires français ou allemands.strasbourg et hanbourg ça sonne bien allemand.il faudrait reveiller le peuple allemand sur cette question et faire un sondage democratique pour savoir si vraiment l allemagne ne reclamerait pas ces terres là.à vous les medias…….
    • « Ben Barka dissout dans la pellicule »
      le mercredi 24 octobre 2007 à 09:49
      et comment indemniser la perte d’etre humains , certainement cher a des personnes, comment indemniser ceux blessés interieurement dans leur chaire, vu que surement ils leur restera des séquelles éternellemnt, les indemnisations et les regrets ne suffisent pas !
  • Ben Barka une calomnie dépassée
    le mardi 23 octobre 2007 à 13:54

    Nous recevons notre hôte son excellence le Président Sarkozy en bon et du forme, son séjour passera dans les conditions prévues et fixées par les deux chefs d’état.

    Tout type de gesticulation, sera amorti en 24 heures max.

  • « Ben Barka dissout dans la pellicule »
    le mardi 23 octobre 2007 à 13:32, adelhos a dit :
    Verité,verité….ou je meurs !justicier ou prophète:ton ardeur sincère du reste pour faire eclater la verité et sauver tout le peuple marocain est un peu caricaturale.Mais, tu fais ainsi de la politique dans ton créneau professionnel et ne cracherais par sur une célebrité historique et enrichissante.. materiellement s entend selon la logique du materialisme occidento americain.personne cher ami,n est innocent en politique dans la sphère tiers mondiste et qui plus est ,les tenors et mentors néocolonialistes qui les ont inspirés et éduqués.La politique est du domaine du démon et du prince"machiavelien".L innocent c est moi et j ai peur de toutes ces turbulences generées par des senari de verité commedienne.Les rapports de force en présence sont inéstimables et ;la résultante est cette paix sociale ,la seule:toute relative et en apparence concrète,dont le peuple marocain bénéficie en compagnie d un jeune monarque aux mains propres que vous essayez de déstabiliser pour le bonheur des agitateurs et des manipulateurs de tout bord qui cherchent par tous les moyens à preserver leurs privilèges et leurs desseins.je préfère mon maroc serein et pacifique et sa cohesion sociale dans laquelle il se demerde comme il peut au quotidien avec bravour,tout en aspirant à un progrès,fusse t il progressif,mais sans la liberté sanglante irakienne dont tu connais les auteurs que tu oublies de dénoncer.Le maroc dans sa primiparité de l independance aurait accouché ou avorté pour creer l etat marocain independant portant les sequelles du protectorat que tu as oublié d explorer ;et aurait enfanté son histoire récente avec des joies et des douleurs :avec une responsabilité diluée dans l immaturité de l opportunisme des piques-assiettes du pouvoir.mais cessez de souhaiter le naufrage de ce pays sous couvert d une noblesse douteuse et donnez du temps au temps pour que les verités eclatent en leur tmps et pas chronometré pour sabodrer la visite de Sarkosy,et ruiner les perspectives de developpement de ce noble pays vénéré par son peuple qui est loin d etre aveugle pour recourir à ta lucidité salvatrice.La coincidence des deux evènements est trop criarde pour etre le fruit du hasard et ,là aussi les supputations restent ouvertes pour savoir quel en est le beneficiaire reel ? Tout ceci pour dire ,aidez les marocains,leur jeune roi et le maroc à évoluer dans la paix et non dans les reglement de compte.Benbarka est un martyre qui est de toutes les façons mort pour son pays et on ne peut à aucun moment penser qu il souhaiterait la ruine au royaume qui est cautionné dans un esprit responsable par ses anciens compagnons.Doit on rompre les relation diplomaitiques avec la france pour avoir éxilé Mohamed v ?ou pour avoir assassiné Farhat Hachad ?Etc,etc…jusqu à la GRANDE VERITE.
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