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31.01.06 - La mobilisation et la bataille contre le chikungunya s'intensifient. Objectif ambitieux : éradication !
La Réunion, ses médecins, ses infirmiers , ses élus, ses fonctionnaires, et le gouvernement mettent tous leurs efforts en commun, comme nous le disions hier, pour lutter enfin efficacement contre le Chikungunya, maladie virale transmise par des moustiques. C'est "l'Union sacrée". On n'en est plus à la bataille de chiffres, aux suspicions, aux accusations : il faut que les malades soient mieux soignés et suivis, que la démoustication soit totale et que, le plus vite possible, le Chicungunya soit un très mauvais souvenir. Pas facile et pas certain ! Les moyens mis en place semblent aujourd'hui à la hauteur de ce virus très mal connu. En l'absence de traitement et de vaccins spécifiques, les mesures de lutte contre le vecteur de la maladie, un moustique très répandu, sont difficiles, note le Pr Brücker, de l'Institut de veille sanitaire (InVS). A côté de la mobilisation des professionnels, la contribution active de la population est toujours aussi indispensable dans la lutte préventive contre l'épidémie de Chikungunya, maladie virale transmise par des moustiques, explique le Professeur. La destruction des gîtes potentiels, à proximité des habitations, est ainsi toujours très fortement recommandée: pots de fleurs et récipients divers, pneus usagés et déchets encombrants, puits, locaux techniques de piscine où réside souvent un peu d'eau, qui constituent des zones d’eau stagnante, doivent être nettoyés, asséchés. Moustiquaires et répulsifs contribuent à réduire la transmission. Il faut prendre cependant des précautions pour les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées. Chez les adultes, des formes douloureuses, parfois invalidantes avec fatigue durable, existent et les personnes âgées ou fragilisées par des pathologies associées, peuvent faire des formes sévères ou compliquées. Fièvre subite (plus de 38,5 C), douleurs articulaires et musculaires, maux de tête sont les principaux signes cliniques relevés. Mais, heureusement, chez beaucoup, ces symptômes disparaissent au bout de quelques jours. Vous voulez en savoir plus ? Un numéro vert dédié au Chicungunya a été mis en place depuis début décembre : 0 800 110 000 ( vous le trouvez, depuis sa création, dans notre page "Services- urgence" ). Ses moyens vont être dopés dès ce vendredi 3 février ( Xavier Bertrand, ministre de la Santé, l'a annoncé hier soir ) : ouverture 7 jours sur 7, de 7h du matin à 19h, avec plus de médecins à votre écoute. LdS --------------- Voir dossiers en ligne de Runweb avec notamment des liens externes, tel que le dossier réalisé par le ministère de la Santé. Voir aussi dossier du Journal de l'île (www.clicanoo.com)...
Source Runweb
Plus d'infos : http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/zoonose/12z.htm
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30.01.06 - Mieux lutter contre le chikungunya : tout le monde est sur le pont à La Réunion. Médecins, infirmiers, élus, fonctionnaires, ministres, préfet....
Face à une possible “accélération de l’épidémie”, le Premier ministre a annoncé, samedi 28 janvier 2006, une montée en charge des moyens mis à la disposition de l'île de La Réunion. Dominique de Villepin a, en effet, réuni ce jour-là le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et le ministre de l’Outre-mer, François Baroin, afin de faire le point sur l’épidémie de chikungunya à la Réunion, quelques heures après le retour de la mission conduite sur l'île par le directeur général de la Santé, Didier Houssin. Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, est arrivé ce matin à la Réunion. Vendredi, à l’hôtel Matignon, il déclarait qu'il y avait “environ 5000 nouveau cas par semaine” de chikungunya, expliquant qu’il s’agissait d’un "tout nouveau pic”. Il a insisté sur la nécessité d’anticiper son évolution. Plusieurs dizaines de professionnels de santé venus de métropole accompagnent le ministre pour épauler les équipes sur place, avec du matériel supplémentaire, notamment dans le domaine de la néo-natologie. Dès le retour du ministre de la Santé à Paris, le Premier ministre, Dominique de Villepin, réunira à nouveau les ministres concernés “pour arrêter un plan global et interministériel dans les domaines de la prise en charge des malades, de la démoustication et de la recherche dans les îles de la Réunion et de Mayotte”, ont indiqué les services du Premier ministre. Le gouvernement va, par ailleurs, saisir l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “de façon à avoir les informations les plus précises possible, les plus globales possible”, a indiqué Xavier Bertrand. Sur l'île, les autorités et les élus mettent en commun leurs forces pour les opérations de démoustication : le préfet de l'île de La Réunion a annoncé que 400 militaires de plus étaient mobilisés, le Conseil régional et le Conseil général de l'île ont annoncé, de leur côté, le renfort sur le terrain de près de 2.000 agents supplémentaires pour participer à la lutte contre l'épidémie. LdS
Voir aussi notre dossier mis à jour le 30.01.06
Source Runweb + AFP
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