30.01.06 - Mieux lutter contre le chikungunya : tout le monde est sur le pont à La Réunion. Médecins, infirmiers, élus, fonctionnaires, ministres, préfet....
Face à une possible “accélération de l’épidémie”, le Premier ministre a annoncé, samedi 28 janvier 2006, une montée en charge des moyens mis à la disposition de l'île de La Réunion. Dominique de Villepin a, en effet, réuni ce jour-là le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, et le ministre de l’Outre-mer, François Baroin, afin de faire le point sur l’épidémie de chikungunya à la Réunion, quelques heures après le retour de la mission conduite sur l'île par le directeur général de la Santé, Didier Houssin. Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, est arrivé ce matin à la Réunion. Vendredi, à l’hôtel Matignon, il déclarait qu'il y avait “environ 5000 nouveau cas par semaine” de chikungunya, expliquant qu’il s’agissait d’un "tout nouveau pic”. Il a insisté sur la nécessité d’anticiper son évolution. Plusieurs dizaines de professionnels de santé venus de métropole accompagnent le ministre pour épauler les équipes sur place, avec du matériel supplémentaire, notamment dans le domaine de la néo-natologie. Dès le retour du ministre de la Santé à Paris, le Premier ministre, Dominique de Villepin, réunira à nouveau les ministres concernés “pour arrêter un plan global et interministériel dans les domaines de la prise en charge des malades, de la démoustication et de la recherche dans les îles de la Réunion et de Mayotte”, ont indiqué les services du Premier ministre. Le gouvernement va, par ailleurs, saisir l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “de façon à avoir les informations les plus précises possible, les plus globales possible”, a indiqué Xavier Bertrand. Sur l'île, les autorités et les élus mettent en commun leurs forces pour les opérations de démoustication : le préfet de l'île de La Réunion a annoncé que 400 militaires de plus étaient mobilisés, le Conseil régional et le Conseil général de l'île ont annoncé, de leur côté, le renfort sur le terrain de près de 2.000 agents supplémentaires pour participer à la lutte contre l'épidémie. LdS
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Source Runweb + AFP
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