Internet, le saviez-vous ?, génère une empreinte écologique à faire dresser les cheveux sur la tête de Nicolas Hulot. A savoir que l’empreinte carbone du net dépasse celle de l’industrie aérienne, par exemple. et qu’elle augmente de 10 % par an.
C’est bien simple, selon un article du Guardian repris par Le Monde, en 2006, la maintenance des bases de données américaines consommait en une heure l’équivalent de la consommation électrique du Royaume-Uni en deux mois.
A plus ou moins long terme, ce sont des entreprises comme Google qui sont menacées. Leur consommation énergétique est telle qu’elles frôlent le désastre financier, mais risquent aussi de déstabiliser les distributions en énergie au niveau mondial (coupures de réseaux, d’électricité, en plus des risques écologiques encourus).
A l’heure qu’il est les grandes sociétés sont en train de réfléchir à des solutions palliatives si ce n’est de remplacement en cherchant du côté des énergies renouvelables.
A croire que c’était trop beau pour être vrai cette idée d’un net virtuel, accessible, gratuit et sans effets secondaires autres qu’un grand risque d’addiction.