C’est parce qu’un mur était en train de se construire en Palestine qu’en 2003 Rachel Corrie, une Américaine de 22 ans, s’est tenue seule debout devant un bulldozer qui menaçait de détruire une habitation à Rafah, au sud de la Bande de Gaza…. Le bulldozer ne s’est pas arrêté.
Dans son documentaire Rachel sorti mercredi dernier sur les écrans, la réalisatrice franco-israélienne Simone Bitton enquête sur la mort de la jeune fille et filme une Palestine entre "réalité et métaphore, un tombeau pour une enfant d’aujourd’hui." Une Palestine où comme le rappelle un jeune homme dans la bande-annonce, "Lutter c’est vivre".
Collectant documents et témoignages, misant sur la force des images et des mots, sur l’impartialité de l’enquête, Simone Bitton donne à voir et à entendre sans prendre ouvertement position.
Simone Bitton partie au festival de Haifa, en Israël, puis à Ramallah côté palestinien, présenter son film, tient actuellement un blog sur le site Rue89 pour y raconter ce voyage.