PAYS D’EUROPE HORS UNION EN 2005

dimanche 10 juillet 2005.
 

PAYS EUROPEENS HORS UNION

-RUSSIE

-*POLITIQUE

-  -**Janvier-février 2005. Manifestations en Russie contre la réforme de la protection sociale L’entrée en vigueur le 1er janvier 2005 de la réforme adoptée en août 2004, qui prévoit la suppression de certains avantages en nature comme la gratuité des transports et des médicaments, pousse des milliers de retraités dans la rue à travers le pays. Le 9 février, une motion de censure déposée par l’opposition est repoussée à la Douma qui adopte le même jour une augmentation du montant des retraites

-  -**20-24 février 2005. Tournée du président américain George W. Bush en Europe .C’est le premier voyage à l’étranger de son second mandat. A Bruxelles, il rencontre Guy Verhofstadt, premier ministre belge, puis au cours d’un dîner avec le président français Jacques Chirac, il se félicite du nouveau départ donné aux relations entre la France et les Etats-Unis et évoque la question du Liban. Le 22, après s’être entretenu successivement avec Tony Blair, Victor Iouchtchenko et Silvio Berlusconi, il participe à un sommet avec les chefs d’Etat des pays membres de l’OTAN, puis à un autre réunissant ceux de l’Union européenne. Sont abordés la question de l’arme nucléaire en Iran, la participation de l’OTAN à la formation de l’armée en Irak, la levée de l’embargo sur les ventes d’armes à la Chine, le règlement du conflit du Moyen Orient. Le 23, George W. Bush se rend en Allemagne où il rencontre le chancelier Gerhard Schröder, puis à Bratislava en Slovaquie où, le 24, lors d’une rencontre au sommet avec le président russe Vladimir Poutine, il fait part de ses préoccupations sur l’état de la démocratie russe, mais évoque des intérêts communs sur le long terme. Différents accords dans le domaine de l’énergie et de la lutte contre le terrorisme sont annoncés

-  -**24 février 2005. Condamnation de la Russie par la Cour européenne des droits de l’homme pour violations des droits de l’homme en Tchétchénie : Strasbourg (France) La Russie est condamnée pour "violation du droit à la vie" et "non-réalisation d’une enquête effective" dans le cadre d’opérations militaires meurtrières menées en Tchétchénie entre octobre 1999 et février 2000. La Cour de Strasbourg qui a examiné le 14 octobre 2004 les plaintes contre la Russie de six requérants tchétchènes, estime dans son arrêt que les opérations militaires qui ont entraîné la mort de certains de leurs proches, retrouvés criblés de balles, n’ont "pas été préparées et exécutées avec les précautions nécessaires à la protection des vies civiles". La Russie qui dispose de trois mois pour faire appel, est condamnée à verser au total près de 136 000 euros aux plaignants

-  -**8 mars 2005. Assassinat du chef des indépendantistes tchétchènes .Aslan Maskhadov est tué par les forces spéciales russes après cinq années de traque. Abdoul-Khalim Saïdoullaïev le remplace à la tête de la résistance tchétchène

-  -**5-29 avril 2005. Tournée du Président russe au Proche-Orient . Il s’agit de la première visite depuis 40 ans d’un chef de l’Etat russe en Egypte et de la première jamais effectuée en Israël et dans les Territoires palestiniens. A Tel-Aviv, Vladimir Poutine tente de rassurer le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, sur la vente prévue de missiles sol-air à la Syrie (armes défensives et de courte portée) et sur la construction par les Russes d’une centrale nucléaire en Iran (utilisée à des fins purement civiles). Les deux pays décident la mise en place d’un système de coopération dans la lutte antiterroriste. En revanche, la proposition russe de conférence internationale sur la paix au Proche-Orient, qui se tiendrait à l’automne à Moscou, est accueillie favorablement par l’Egypte et les Palestiniens, mais considérée comme prématurée par Israël et les Etats-Unis. En Cisjordanie, le Président russe promet d’aider les Palestiniens dans le domaine économique .

-  -**25 avril 2005. Adresse annuelle du Président russe à la Douma .Vladimir Poutine qualifie l’éclatement de l’URSS en 1991 de plus "grande catastrophe géopolitique du XXème siècle". Il estime que c’est à la Russie de définir son propre chemin vers la démocratie. Sur le plan économique, il affirme son attachement à la propriété privée et envisage une amnistie fiscale. Sur le plan social, il s’engage à combattre la pauvreté et la dénatalité.

-  -**6-10 mai 2005. Tournée du président George W. Bush en Europe pour la commémoration de la fin de la 2nde guerre mondiale . Le président américain se rend à Riga en Lettonie où il rencontre et apporte son soutien aux présidents des trois pays baltes, puis, après une étape aux Pays-Bas où il rencontre des vétérans et des étudiants et appelle à des élections libres en Biélorussie, il assiste aux cérémonies du 60ème anniversaire de la victoire sur le nazisme à Moscou et rencontre des représentants de la société civile russe. Il termine sa tournée à Tbilissi en Géorgie où il apporte son soutien au président Saakashvili.

-  -**10 mai 2005. Sommet Union européenne - Russie  : Moscou Depuis l’engagement pris en mai 2003 à Saint-Pétersbourg de renforcer leur partenariat, les deux délégations se retrouvent, deux ans plus tard, pour adopter les feuilles de route qui identifient de manière concrète une coopération dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la justice, de la sécurité extérieure ainsi que de la recherche, l’éducation et la culture.

-  -**2 juin 2005. Accord frontalier sino-russe : Vladivostok La Russie et la Chine adoptent un additif portant sur les 2% encore en litige de leur frontière orientale (qui concernent quelques îles de la région de Khabarovsk), mettant ainsi fin à quarante ans de négociations. L’essentiel du tracé des 4 300 kilomètres de cette frontière avait été adopté le 14 octobre 2004 à Pékin.

-  -**7 juin 2005. Démission du président de la République russe d’Ossétie du Nord. Alexandre Dzassokhov démissionne, 9 mois après la prise d’otages de Beslan, ville de cette république du Caucase russe où les proches des victimes réclamaient son départ. Réuni à Vladikavkaz, le parlement ossète approuve à l’unanimité sa démission, et vote son remplacement, par 62 députés sur 65, en nommant le président du Parlement ossète, Taïmouraz Mamsourov.

-  -*ECONOMIE

-  -**18 janvier 2005. Accord frontalier et gazier entre la Russie et le Kazakhstan : Moscou Cet accord permet aux deux pays d’exploiter ensemble et à part égale le gisement gazier d’Imachev, deuxième plus grand de cette république d’Asie centrale riche en pétrole et en gaz

-  -**27 février 2005. Accord sur la vente par la Russie d’une centrale nucléaire à l’Iran .L’accord de 800 millions de dollars porte sur la livraison d’une centrale construite par les Russes qui commencera ses activités fin 2006. Les Russes livreront du combustible, mais l’uranium usagé sera rapatrié en Russie, suivant une clause garantissant qu’il ne sera pas réutilisé à des fins militaires

-  -**11 avril 2005. Accords de coopération économique entre l’Allemagne et la Russie : Hanovre Ces accords, signés en présence du chancelier Gerhard Schroeder et du président Vladimir Poutine, renforcent les liens économiques entre les deux pays et accentuent la dépendance allemande à l’égard du marché russe de l’énergie.

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-  BALKANS

-  -**2 et 16 janvier 2005. Election présidentielle en Croatie Le président sortant Stipe Mesic est réélu pour un second et dernier mandat de cinq ans, avec 66% des voix, devançant la conservatrice Jadranka Kosor, candidate de la Communauté démocratique croate (HDZ) qui obtient 33% des suffrages.

-  -**1er février 2005. Entrée en vigueur de l’accord Union européenne - Croatie L’accord de stabilisation et d’association (ASA) constitue un élément essentiel du processus de stabilisation et d’association dans la région. Il s’agit du premier accord global liant l’UE et la Croatie, similaire aux accords européens conclus avec les anciens pays candidats

-  -**13 février 2005. Visite du président serbe Boris Tadic au Kosovo Le président serbe Boris Tadic se rend dans la province du Kosovo sous administration de l’ONU depuis 1999. Cette visite est la première d’un président serbe depuis celle de Slobodan Milsoevic en 1997. Alors que des pourparlers sur le statut final de la province doivent avoir lieu sous l’égide de l’ONU dans le courant de 2005, le dialogue entre Belgrade et Pristina est au point mort depuis les émeutes dirigées contre la communauté serbe en mars 2004

-  -**8 mars 2005. Inculpation de Ramush Haradinaj, ex-premier ministre du Kosovo, par le TPIY.Nommé Premier ministre le 3 décembre 2004, Ramush Haradinaj était un des plus importants dirigeants de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), mouvement de guerilla albanaise opposé aux forces de Slobodan Milosevic, lors du conflit dans cette province serbe dans les années 1998-1999. Il est poursuivi par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour 37 chefs d’accusation, dont crimes de guerre, crimes contre l’humanité, persécutions, meurtres, viols, contre des civils serbes, roms et albanais. Démissionnaire de son poste de Premier ministre dès la notification de son inculpation, il est incarcéré à La Haye le 9 mars et se déclare innocent

-  -**9 mars 2005. Inauguration du 1er tribunal pour crimes de guerre en Bosnie-Herzégovine  : Sarajevo .Le tribunal pour juger les crimes de guerre est inauguré en présence du Président du TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie), Theodor Meron, et de la Procureure générale Carla del Ponte. Fonctionnant dans un premier temps avec le concours de magistrats étrangers, ce tribunal a vocation à juger les crimes de guerre commis en Bosnie-Herzégovine. Il se verra attribuer certains dossiers actuellement entre les mains des juges de La Haye

-  -**16 mars 2005. L’Union européenne reporte l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Croatie . L’ouverture des négociations d’adhésion avec la Croatie, prévue le 17 mars, est reportée par le Conseil affaires générales et relations extérieures de l’Union européenne, du fait de l’absence de coopération pleine et entière de la Croatie avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Zagreb n’a en effet pas livré au TPIY le général Ante Gotovina, en fuite depuis son inculpation en 2001 pour des crimes de guerre commis lors de la guerre serbo-croate de 1991-1995

-  -**23 mars 2005. Election du nouveau Premier ministre au Kosovo Le parlement du Kosovo élit Bajram Kosumi, militant de l’Alliance pour l’avenir du Kosovo (AAK), au poste de Premier ministre en remplacement de Ramush Haradinaj qui, inculpé de crimes de guerre, a démissionné et s’est rendu au Tribunal pénal international de La Haye. En 1981, B. Kosumi a été condamné à plusieurs années de prison par les autorités serbes en tant qu’organisateur de manifestations d’étudiants albanais. A sa sortie de prison en 1991, il a travaillé comme journaliste et a fait partie de la délégation albanaise aux négociations de Rambouillet de janvier-mars 1999. Il n’était pas associé à l’Armée de libération du Kosovo (UCK) pendant la guerre du Kosovo (1998-1999)

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-AUTRES PAYS DE L’ANCIENNE URSS

-  -**13 janvier 2005. Election présidentielle en Abkhazie (Géorgie) .L’homme d’affaires Sergueï Bagapch est élu président du territoire séparatiste géorgien d’Abkhazie avec 90,1% des voix, un résultat qui met fin à la crise déclenchée il y a trois mois sur fond de rivalité entre Moscou et Tbilissi. Lors de la première élection, c’est M. Khadjimba, le candidat du pouvoir, que la Russie a soutenu. Cette dernière, très impliquée dans cette république géorgienne de facto indépendante depuis onze ans n’a pas accepté la victoire inattendue de M. Bagapch, alors opposant. Elle a fait pression pour obtenir une nouvelle élection au risque de s’aliéner une partie de la population. Le seul autre candidat à cette élection présidentielle, Yakoub Lakoba, leader du Parti du Peuple, remporte 4,5% des suffrages. Sergueï Bagapch est investi le 12 février

-  -**4 février 2005. Nouveau gouvernement ukrainien Le gouvernement présenté par Ioulia Timochenko, égérie de la Révolution orange, est approuvé par le Parlement (373 pour, aucun contre, quatre abstentions)

-  -**8 février 2005. Nouveau Premier ministre en Géorgie .Le président Mikhaïl Saakachvili nomme à ce poste le ministre des finances, le libéral Zourab Nogaïdeli, qui prend la succession de Zourab Jvania, trouvé mort le 3 février dans un appartement des environs de Tbilissi

-  -**21 février 2005. Signature d’un plan d’action entre l’Union européenne et l’Ukraine  : Bruxelles Ce plan ouvre la voie au développement des relations économiques et politiques entre les deux partenaires dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV) sans faire allusion à une future adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne

-  -**27 février et 13 mars 2005. Elections législatives au Kirghizstan Selon des résultats préliminaires, l’opposition enregistre un véritable revers lors du deuxième tour de ces élections très contestées de cette république d’Asie centrale. Sur les 75 sièges que compte le Parlement monocaméral, seuls 6 vont à l’opposition qui en occupait 20 dans la chambre précédente. Bermet, la fille du président Askar Akaïev, membre du parti pro gouvernemental, Alga Kirghizstan (En avant Kirghizstan), arrive en tête dans la circonscription de Bichkek avec 53,64% des voix. Son frère Aidar est élu au premier tour. Ces élections sont vivement critiquées à la fois par l’opposition qui organise de nombreuses manifestations dans le pays appellant à la démission du président Akaïev et par les observateurs internationaux qui les jugent non conformes aux normes démocratiques. Quant au président Akaïev, il accuse l’Occident d’orchestrer le mécontentement dans le but d’organiser une "révolution pacifique" sur le modèle de celles qui se sont déroulées en Ukraine et en Géorgie

-  -**24 mars 2005. L’opposition prend le pouvoir au Kirghizstan Après les manifestations qui ont suivi le second tour des élections législatives du 13 mars 2005, jugées non démocratiques, l’opposition prend le pouvoir à Bichkek, la capitale, jusqu’alors épargnée par le mouvement de protestation. Alors que le chef de l’Etat Askar Akaïev aurait quitté le pays, l’ancien Parlement, auquel devait succéder celui issu de ces législatives controversées des 27 février et 13 mars, désigne comme Président et Premier ministre par intérim, Kourmanbek Bakiev. Il est l’un des principaux leaders de l’opposition, chef du Mouvement populaire du Kirghizstan et ancien Premier ministre de décembre 2000 à mai 2002. Ce dernier déclare que conformément à la constitution, une élection présidentielle se tiendra dans trois mois

-  -**11 avril 2005. Démission officielle d’Askar Akaïev, président du Kirghizstan Askar Akaïev annonce formellement sa démission, le 4 avril, de Moscou où il est réfugié, conformément à un accord conclu lors de négociations le 3 avril avec des parlementaires de son pays, entérinant ainsi la révolution survenue le 24 mars dans cette ex-république soviétique. Le 7, Le Parlement rejette la démission du président déchu, la soumettant à l’adoption préalable d’amendements réduisant les garanties pour les anciens présidents. Le 11, Le Parlement accepte finalement sa démission, et fixe la date de l’élection présidentielle anticipée au 10 juillet prochain.

-  -**22 février 2005. Signature d’un plan d’action entre l’Union européenne et la Moldavie dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV) : Bruxelles Ce plan réaffirme la volonté des partenaires de renforcer leurs relations dans les domaines politique, économique et social

-  -**4 mars 2005. Décès d’un témoin-clé de l’affaire Gongadze en Ukraine .Iouri Kravchenko, ex-ministre de l’intérieur, est retrouvé mort dans sa maison de campagne, apparemment suite à un suicide. Fidèle de l’ancien président Léonid Koutchma, il devait témoigner le jour même dans le cadre de la relance de l’enquête sur le meurtre en septembre 2000 d’un journaliste d’opposition, Grigori Gongadze. Sur la foi d’enregistrements clandestins, le président Koutchma avait été accusé par l’opposition d’avoir commandité ce meurtre

-  -** 6 mars 2005. Elections législatives en Moldavie Le Parti communiste moldave (PCM) au pouvoir obtient 45,98% des suffrages et 56 sièges (sur 101), le Bloc Moldavie démocratique (centre et droite libérale) 28,53% et 34 sièges et le Parti populaire chrétien-démocrate (extrême-droite nationaliste) 9,07% et 11 sièges. Les autres formations n’atteignent pas le seuil de 6% des voix permettant d’accéder au Parlement. Les partis de l’opposition annoncent qu’ils ne s’allieront pas au PCM pour réunir la majorité qualifiée des deux tiers nécessaire à la reconduction du président, Vladimir Voronine, à la tête de l’Etat

-  -**4-7 avril 2005. Visite officielle du président ukrainien Viktor Iouchtchenko aux Etats-Unis : Washington . Il prononce un discours devant le Congrès américain appelant à un partenariat stratégique entre les Etats-Unis et l’Ukraine. Le président Bush exprime le souhait d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et à l’OMC. Le Sénat doit se prononcer prochainement en faveur d’une normalisation des relations commerciales entre les deux pays

-  -**22 avril 2005. Sommet du GUUAM : Chisinau (Moldavie) Les 5 pays du GUUAM (Géorgie, Ukraine, Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Moldavie) débattent de l’avenir européen de leur région à travers un éventuel élargissement de l’Union européenne, en prenant leurs distances avec la Russie. A l’ordre du jour également, la démocratisation du régime en Biélorussie et la sécurisation de la mer Noire. La Roumanie, qui a le statut d’observateur, est invitée à rejoindre l’organisation.

-  -**24 avril 2005. 90ème anniversaire du génocide arménien .Les Arméniens commémorent le génocide d’un million de leurs compatriotes sous l’empire ottoman, de 1915 à 1922. Bien que l’ampleur et le caractère systématique des massacres soient incontestables selon les historiens, Ankara refuse toujours de reconnaître le génocide. L’ouverture, le 3 octobre 2004, de négociations d’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, remet ce contentieux à l’ordre du jour.

-  -**28 avril 2005. Signature d’un accord Euratom - Ukraine : Kiev (Ukraine) . Cet accord-cadre vise à étendre la coopération nucléaire mise en place depuis 2002 aux domaines de la sûreté nucléaire et de la fusion. Il élargit cette coopération à la recherche, au développement, à la prévention de trafics illicites ou encore aux incidences sur l’environnement.

-  -**13 mai 2005. Création d’une assemblée interparlementaire Ukraine-Pologne-Lituanie : Lutsk (Ukraine) Dans la déclaration créant cette assemblée, les présidents du parlement ukrainien (Rada), Vladimir Litvin, du Seimas lituanien, Arturas Paulauskas et du Sejm polonais, Wlodzimierz Cimoszewicz, s’engagent à renforcer la coopération régionale et soulignent son importance afin de soutenir le processus d’intégration de l’Ukraine aux structures euro-atlantiques. Les présidents des trois Parlements précisent en outre que cette union trilatérale est, sur le principe, ouverte à d’autres pays européens. La première session de la nouvelle assemblée doit se tenir à Kiev fin mai 2005.

-  -**13-19 mai 2005. Insurrection et répression sanglante en Ouzbékistan. Des insurgés prennent d’assaut, le 13 mai, une prison de haute sécurité, dont ils libèrent 2 000 prisonniers, et le siège de l’administration régionale à Andijan, ville de l’est du pays. Les affrontements qui s’ensuivent dans cette ville ainsi qu’à Pakhtabad, autre ville de la vallée de la Ferghana, entre policiers et insurgés auraient causé la mort de plusieurs centaines de personnes. Les revendications politiques ou religieuses des insurgés et leur éventuelle appartenance à une mouvance islamiste ne sont pas clairement définies, mais de l’avis d’observateurs, l’insurrection serait partie de l’opposition à un procès en cours visant 23 personnes accusées de propager des idées de l’Islam radical. Le président Karimov, au pouvoir depuis l’indépendance en 1991, est accusé par l’opposition de cautionner la torture dans les prisons du pays et d’avoir lancé une vaste campagne de répression visant les opposants sous couvert de lutte contre l’islamisme.

-  -**19 juin 2005. Elections législatives au Nagorny-Karabakh (Azerbaïdjan) Selon des résultats préliminaires, le parti au pouvoir dans la république unilatéralement proclamée du Nagorny-Karabakh, enclave arménienne en Azerbaïdjan, est assuré d’une majorité des sièges au Parlement.

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