LA POLITIQUE MONDIALE EN 2005

mercredi 6 juillet 2005.
 


LE MONDE POLITIQUE EN 2005

-  INSTITUTIONS

-  JANVIER 70 lauréats du Prix Nobel soutiennent le Secretaire General Kofi Annan face aux attaques des Republicains américains(Reuters) (http://www.reuters.com/newsArticle.jhtml ?type=worldNewsstoryID=7460961) (BBC) (http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/4214401.stm)

-  Cinquième Forum Social Mondial à Porto Alegre, Brazil. (http://www.forbes.com/home/feeds/ap/2005/01/26/ap1784820.html) (BBC) (http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/4208197.stm)

-  21 mars 2005 * Nations unies : le secrétaire général Kofi Annan présente officiellement un rapport (http://www.un.org/french/largerfreedom/) pour la réforme des Nations unies et des relations entre États. Il propose notamment de créer une procédure d’entrée en guerre qui renforce le rôle du Conseil de sécurité. France Info (http://www.radiofrance.fr/chaines/france-info/depeches/detail.php ?depeche_id=050320193257.3ybs4rh1)Opération du Millénaire. article (http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp ?NewsID=10112Cr=libert%e9Cr1=Annan)

o « Dans une liberté plus grande » : le Rapport exposé lors d’une conférence de presse. article (http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp ?NewsID=10113Cr=libert%e9Cr1=Annan)

o Les documents à lire + La déclaration du Secrétaire général à l’Assemblée générale, Kofi Annan. (http://www.un.org/french/largerfreedom/sg_statement.html) Il a souligné que ce rapport était présenté six mois avant la grande réunion de septembre. Il invite les chefs d’État à l’examiner en espérant que ce délai sera suffisant pour que les dirigeants du monde entier puissent prendre, à ce moment-là, les décisions qui s’imposent.Le rapport intitulé : DANS UNE LIBERTÉ PLUS GRANDE vers le développement, la sécurité et les droits de l’homme pour tous. (http://www.un.org/french/largerfreedom/toc.html)
-  VIE INTERNATIONALE

-  Rencontre GW.Bush-Vladimir Poutine à Bratislava. Bush exprime sa déception sur les droits de l’homme en Russie (Tchetchenie) et la coopération nucléaire russo-iranienne Foreign Media Reaction

-  3 février 2005. Rapport de la Commission Volcker sur le Programme de l’ONU "pétrole contre nourriture" en Irak :la Commission d’enquête indépendante (CEI) mise en place pour examiner les allégations de fraude et de corruption à l’encontre de fonctionnaires des Nations unies chargés de la gestion du programme "pétrole contre nourriture", remet un rapport préliminaire sévère, concluant à de nombreuses irrégularités dans les attributions de marchés et les procédures de contrôle. Le secrétaire général de l’ONU est ainsi amené à lancer le 7 février une procédure disciplinaire contre deux membres du personnel cités dans le rapport, dont le directeur du programme accusé d’avoir négocié avec le régime de Saddam Hussein l’attribution de quotas de pétrole. Le programme de l’ONU, dont le but était d’alléger l’impact des sanctions imposées à l’Irak par la communauté internationale sur la population, a permis à Bagdad de vendre du pétrole et d’acheter en échange des biens de consommation courante de 1996 à 2003

-  5-9 mai 2005. Cérémonies du 60ème anniversaire de la fin de la 2nde guerre mondiale
Le Danemark donne le coup d’envoi de ces commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie avec la célébration de l’entrée des troupes britanniques dans la capitale danoise, le 5 mai 1945, marquant la fin de l’occupation nazie. Le 7 mai, des cérémonies ont lieu à Reims où était installé le quartier général des Forces expéditionnaires alliées en Europe sous le commandement du général Eisenhower et où fut signé officiellement, ce jour là, l’acte de la capitulation allemande. Le 8 mai, date de la proclamation officielle de la fin de la guerre pour les Occidentaux, est célébré dans toutes les villes d’Europe. L’apogée des commémorations intervient à Moscou le 9 mai, date de la proclamation officielle de la fin de la guerre par les Soviétiques, avec le déroulement d’une grande parade militaire sur la place Rouge en présence du président russe, Vladimir Poutine, entouré d’une soixantaine de chefs d’Etat de gouvernement du monde entier, dont le président américain George W. Bush



-  24 avril 2005. 90ème anniversaire du génocide arménien
Les Arméniens commémorent le génocide d’un million de leurs compatriotes sous l’empire ottoman, de 1915 à 1922. Bien que l’ampleur et le caractère systématique des massacres soient incontestables selon les historiens, Ankara refuse toujours de reconnaître le génocide. L’ouverture, le 3 octobre 2004, de négociations d’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, remet ce contentieux à l’ordre du jour

22 avril 2005. 50ème anniversaire de la Conférence afro-asiatique de Bandung : Jakarta (Indonésie)
50 chefs d’Etat et de gouvernement venus d’Afrique et d’Asie ainsi que le Secrétaire général des Nations unies commémorent la première conférence afro-asiatique, qui, en avril 1955, avait réuni 29 pays d’Asie et d’Afrique, marquant en pleine guerre froide l’acte de naissance du Mouvement des non-alignés, en présence de Nehru, premier ministre indien, Nasser, président égyptien, Zhou Enlai, premier ministre chinois et Sukarno, président de l’Indonésie

-  SECURITE-DEFENSE

-  Janvier : Mme. Condoleeza Rice promet une diplomatie offensive des Etats Unis et dénonce six "postes avancés de la tyrannie" (Corée du Nord, Birmanie, Iran, Zimbabwe, BieloRussie, Cuba)

-  lONU : rapport du Groupe de personnalités de haut niveau "Un monde plus sûr : notre affaire à tous" publié en décembre 2004

-  5-8 février 2005. Conférence internationale sur le terrorisme : Ryad (Arabie saoudite)
La conférence qui réunit les délégués de plus de 50 pays et de huit organisations internationales et régionales chargés d’étudier les meilleurs moyens d’optimiser la coordination entre les différents pays pour lutter contre le terrorisme s’achève avec l’adoption d’une déclaration conjointe soutenant la proposition du prince héritier saoudien Adbullah bin Abdul Aziz, initiateur de la conférence, d’établir un centre international anti-terroriste. Le centre, qui vise à échanger des renseignements et prévenir des actes terroristes potentiels, sera composé d’experts de la sécurité, de chercheurs et de techniciens. La déclaration maintient que l’ONU est le principal forum pour promouvoir la coopération internationale contre le terrorisme. L’Arabie saoudite est confrontée notamment depuis mai 2003 à de nombreux attentats qui ont tué 90 civils et 37 agents des services de sécurité, et 52 attentats ont été mis en échec

-  10 février 2005. Réunion informelle des ministres de la Défense de l’OTAN : Nice (France)
Lors de cette réunion, que la France accueille pour la première fois depuis 1966, année au cours de laquelle elle a quitté la structure militaire intégrée de l’Alliance, et qui se déroule dans un climat d’apaisement dans les relations transatlantiques après les dissensions sur la guerre en Irak, les ministres de la défense discutent des moyens de renforcer les missions de l’Alliance en Irak et en Afghanistan. En ce qui concerne l’Irak où l’OTAN a lancé à l’automne 2004 une mission de formation d’officiers irakiens, plusieurs pays européens se disent prêts à participer à cet objectif de formation mais en dehors du territoire irakien. Sur le front de l’Afghanistan, le secrétaire-général de l’organisation annonce que les alliés ont les ressources nécessaires pour mener à bien la deuxième phase de l’extension de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), permettant à ’OTAN de fournir une assistance sur le plan de la sécurité sur 50% du territoire afghan

-  11-13 février 2005. 41ème conférence sur la sécurité : Munich (Allemagne) appels à l’unité transatlantique et à la nécessité de consolider ce lien après les dissensions sur l’Irak, mais divergences sur la manière d’y parvenir. La nouvelle dynamique au Proche-Orient sur fond d’une relance du processus de paix israélo-palestinien ainsi que le rôle de l’OTAN et de l’Union européenne dans la région sont largement évoqués de même que l’Iran. A ce propos, le chancelier allemand Gerhard Schroeder encourage l’administration américaine à soutenir les efforts diplomatiques européens pour régler le contentieux autour du programme nucléaire iranien

-  22 février 2005. Sommet extraordinaire de l’OTAN : Bruxelles
Les 26 chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’Alliance apportent leur soutien à une mission de formation des nouvelles forces de sécurité irakiennes. Une centaine d’instructeurs de l’OTAN, américains pour plus de la moitié, formeront des officiers irakiens à l’intérieur de la zone verte à Bagdad. Des divergences apparaissent cependant entre les alliés, l’Allemagne, la Belgique et la France ne souhaitant pas envoyer d’instructeur sur place, limiteront leur contribution à un entraînement en dehors du pays ou au financement des opérations. Le sommet se conclut par une déclaration affirmant que les États membres comptent "renforcer le rôle de l’OTAN en tant que forum essentiel entre alliés sur les questions stratégiques et politiques". En marge du sommet, se tient une réunion avec le président ukrainien Viktor Ioutchenko, dans le cadre de la Commission OTAN-Ukraine, cette dernière espérant rejoindre les rangs de l’OTAN

-  Conférence Interpol sur le bioterrorisme à Lyon (1-2 mars 2005) : 155 pays recherchent normes juridiques et sanitaires, coopération entre pays. Vulnérabilté totale par diversité des agents biologiques et vecteurs de transmission (transports, eau, air, alimentation, poste...). Pour une base de données internationale des moyens de prévention et de traitement (comparable à l’Agence internationale de l’énergie atomique

-  Maintien de la paix dans le monde : l’ONU et les acteurs régionaux (maj. mai 2005)

-  Armement et désarmement nucléaires (maj.Février 2005)

-  8-10 mars 2005. Conférence internationale sur le terrorisme : Madrid
Réunis à l’initiative du Club de Madrid, association privée d’anciens chefs d’Etat et de gouvernement fondée en 2001 et qui a organisé la conférence à l’occasion du premier anniversaire des attentats qui ont fait 191 morts et 1 900 blessés, quelque 200 experts de 52 pays débattent autour du thème "Démocratie et terrorisme". Le secrétaire-général de l’ONU, Kofi Annan, clôt la conférence en proposant une stratégie globale respectueuse des droits de l’homme pour lutter contre le terrorisme, en cinq points - les "5 D" : "Décourager les groupes mécontents de choisir le terrorisme, Dénier aux terroristes les moyens de mener à bien leurs attaques, Dissuader les Etats de soutenir les terroristes, Développer les capacités des Etats à prévenir le terrorisme, Défendre les droits de l’Homme dans la lutte contre le terrorisme". Il appelle par ailleurs à la création d’urgence d’un fonds d’indemnisation des victimes d’actes de terrorisme qui serait alimenté en partie par les avoirs confisqués aux organisations terroristes

-  13 avril 2005. L’ONU adopte la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire : le texte affirme notamment que "commet une infraction au sens de la Convention toute personne qui, illicitement et intentionnellement, détient des matières radioactives ou détient un engin (.), ou utilise ou endommage une installation nucléaire de façon à libérer ou risquer de libérer des matières radioactives", ceci dans "l’intention d’entraîner la mort d’une personne ou de lui causer des dommages corporels graves ou de causer des dégâts substantiels à des biens ou à l’environnement". La Convention doit être présentée à la signature des chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet de l’ONU du 14 au 16 septembre 2005

-  2-27 mai 2005. Conférence des Parties chargée d’examiner le TNP (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires) en 2005
Signé le 1er juillet 1968 et entré en vigueur en mars 1970 après avoir été ratifié par quarante Etats, le Traité a pour objectif de prévenir la prolifération d’armes nucléaires et de technologies militaires, de promouvoir la coopération pour les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire et de contribuer au désarmement nucléaire, général et complet. La conférence qui réunit, comme tous les cinq ans, les représentants des 188 pays signataires, pour étudier les moyens de renforcer le Traité, s’achève sans résultat tangible. Aucun accord n’est trouvé sur des mesures à prendre face à la menace posée par les ambitions nucléaires de l’Iran et de la Corée du Nord, ni aucune recommandation émise. Les Etats parties ne renouvellent pas non plus les engagements du démantèlement de leurs arsenaux pris lors de la conférence de 2000 Pour en savoir plus

-  25 avril 2005. Entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la prolifération des armes légères.
La ratification du 40ème Etat, la Zambie, permet l’entrée en vigueur de cette Convention pour la lutte contre la prolifération des armes légères dont le trafic représente un marché de plusieurs milliards de dollars pour les trafiquants. Ces instruments, qui vont des armes de poing aux systèmes portables de missiles anti-aériens, font chaque année des milliers de victimes. La ratification de la Zambie permet également l’entrée en vigueur du "Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions", additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée

-  DROITS

-  27 janvier 2005. 60ème anniversaire de la libération des camps nazis
Cet anniversaire donne lieu à de nombreuses cérémonies qui débutent le 24 janvier avec une session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU et culminent avec le rassemblement à Auschwitz d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et de près de 10 000 personnes le 27 janvier, jour anniversaire de la libération du plus grand des camps d’extermination nazis par l’armée soviétique en 1945. De 1940 à 1945, au moins 1,1 million de personnes ont péri à Auschwitz-Birkenau, dont 960 000 hommes, femmes et enfants juifs déportés des pays d’Europe occupés par les nazis. 75 000 Polonais, 21 000 Tsiganes et 15 000 Soviétiques ont également été tués. Dans une allocution, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, appelle le monde à "manifester son respect" pour les victimes des camps de la mort en "protégeant toutes les communautés semblablement menacées et vulnérables, maintenant et à l’avenir"

-  2 février 2005. Lancement de la Décennie pour l’intégration des Roms
Sous l’égide de la Banque mondiale et de la Fondation Soros, huit pays d’Europe centrale et orientale s’engagent pour la décennie 2005-2015 à combattre l’illettrisme, le chômage et la discrimination en général dont souffre la minorité Rom (5 millions de personnes en Europe de l’Est et autant en Europe occidentale)

-  24 février 2005. Condamnation de la Russie par la Cour européenne des droits de l’homme pour violations des droits de l’homme en Tchétchénie :
La Russie est condamnée pour "violation du droit à la vie" et "non-réalisation d’une enquête effective" dans le cadre d’opérations militaires meurtrières menées en Tchétchénie entre octobre 1999 et février 2000. La Cour de Strasbourg qui a examiné le 14 octobre 2004 les plaintes contre la Russie de six requérants tchétchènes, estime dans son arrêt que les opérations militaires qui ont entraîné la mort de certains de leurs proches, retrouvés criblés de balles, n’ont "pas été préparées et exécutées avec les précautions nécessaires à la protection des vies civiles". La Russie qui dispose de trois mois pour faire appel, est condamnée à verser au total près de 136 000 euros aux plaignants

-  8 mars 2005. Inculpation de Ramush Haradinaj, ex-premier ministre du Kosovo, par le TPIY
Nommé Premier ministre le 3 décembre 2004, Ramush Haradinaj était un des plus importants dirigeants de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), mouvement de guerilla albanaise opposé aux forces de Slobodan Milosevic, lors du conflit dans cette province serbe dans les années 1998-1999. Il est poursuivi par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour 37 chefs d’accusation, dont crimes de guerre, crimes contre l’humanité, persécutions, meurtres, viols, contre des civils serbes, roms et albanais. Démissionnaire de son poste de Premier ministre dès la notification de son inculpation, il est incarcéré à La Haye le 9 mars et se déclare innocent

-  Lundi 14 mars 2005 * ONU : à Genève (Suisse), la Commission des droits de l’homme débute sa 61e session, qui s’achèvera le 22 avril. Louise Arbour, haute commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a déclaré dans son discours : « Qu’il s’agisse de faire face à des situations de violations à grande échelle ou de violations sporadiques des droits de l’homme, notre approche des droits de l’homme, en matière de diplomatie - à la fois aux plans bilatéral et multilatéral, demeure insatisfaisante. » Mme Arbour a également rappelé que « l’obligation de respecter et d’assurer l’application des droits de l’homme incombait aux États. Quand les États violent ces droits, a-t-elle poursuivi, soit directement du fait de leurs propres actions, soit indirectement en échouant à mettre en œuvre les traités ou à contraindre d’autres entités à les respecter, ils en portent la responsabilité. » - Lire l’article sur le site du Centre de Nouvelles ONU (http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp ?NewsID=10084Cr=ArbourCr1=#)
-  14 avril 2005. Adoption de résolutions sur la situation des droits de l’homme dans plusieurs pays, dont Cuba, par la Commission des droits de l’homme de l’ONU : Genève
Réunie depuis le 14 mars jusqu’au 22 avril pour sa 61ème session, la Commission des droits de l’Homme adopte plusieurs résolutions dénonçant des violations systématiques des droits de l’homme dans ces différents pays. Concernant Cuba, le texte présenté par les Etats-Unis, adopté par 21 voix, dont l’Union européenne, 17 contre et 15 abstentions, maintient la surveillance des libertés fondamentales dans le pays. La résolution contre la Corée du Nord est adoptée par 30 voix contre 9 et 14 abstentions, celle sur la Biélorussie, 23 voix contre 16 et 14 abstentions. La résolution sur la Birmanie, est adoptée sans vote, par consensus. Par ailleurs, une résolution sur Israël et les Territoires palestiniens, adoptée par 39 voix contre 2 et 12 abstentions, appelle l’Etat hébreu à "prévenir toute nouvelle installation de colons dans les territoires occupés" et à prendre des mesures pour garantir la sécurité des civils palestiniens

-  31 mars 2005. L’ONU saisit la Cour pénale internationale pour les crimes contre l’humanité commis au Darfour (Soudan)
Après l’adoption par 12 voix sur 15, le 29 mars, de la résolution 1591 imposant de nouvelles sanctions au gouvernement soudanais et aux rebelles du Darfour, le Conseil de sécurité adopte par dix voix pour et 4 abstentions (Algérie, Brésil, Chine et Etats-Unis qui ont renoncé à leur droit de veto), la résolution 1593 dans laquelle il "décide de déférer au Procureur de la Cour pénale internationale la situation au Darfour depuis le 1er juillet 2002", comme l’avait préconisé le rapport d’experts publié en janvier 2005. La CPI est donc chargée de poursuivre les auteurs de meurtres, viols ou pillages dans cette région de l’ouest du Soudan où une guerre civile qui sévit depuis plus de deux ans a fait plus de 180 000 morts

-  8-9 juin 2005. Conférence sur l’antisémitisme et les autres formes d’intolérance : Cordoue (Espagne) l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui comprend 55 pays, de l’Amérique du Nord à l’Asie centrale, la déclaration finale affirme que le conflit israëlo-palestinien ne saurait justifier les manifestations d’antisémitisme et dénonce toute identification du terrorisme avec une religion, un groupe ethnique ou une culture


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L’INTERNATIONAL http://www.geoscopies.net/THEMES/sit40int.htm