Il va de
soi que ceux qui seront chargés, du côté des pouvoirs
publics de conduire l'action, devront, au minimum, suivre une formation de ce
type.
En 1998 une formation commune aux DRIRE et aux CCI a été
mise en place à titre expérimental. Après
évaluation et ajustement il a été décidé de
la généraliser en 1999.
Il conviendra de former non seulement ceux qui sont chargés de
conseiller directement les entreprises (chargés de mission
développement industriel des DRIRE, conseillers en développement
technologique, conseillers en gestion des organismes consulaires,...), comme
cela a été entrepris en 1998 mais aussi les ingénieurs
chargés de missions régaliennes qui sont en contact avec les PME
et dont le rôle peut être tout à fait essentiel dans le
succès de l'opération (métrologie, véhicules,
appareils à pression, énergie, environnement,...) et bien entendu
les directeurs eux-mêmes.
Le problème des entreprises de conseil est par contre encore mal
résolu : trop peu d'entre elles ont aujourd'hui la compétence
pour diagnostiquer rapidement l'intérêt d'un développement
Internet
Est-il raisonnable à l'heure actuelle d'aider financièrement,
et donc de cautionner, l'intervention dans une entreprise d'un conseiller en
qualité, en export, en intelligence économique, en
intégration informatique ... qui n'aurait pas cette compétence
minimum ?
Que penserait-on d'un conseiller en énergie qui ignorerait les
principaux usages de l'électricité ?
Nous proposons que les aides du FRAC ne puissent être attribuées
que si le conseil est capable de justifier une compétence, même
minimum sur ce point (il pourra bien entendu s'appuyer sur un collègue
plus pointu s'il s'avère nécessaire d'aller plus loin).
Sur ce point notons l'initiative de la Drire Aquitaine qui a organisé une formation, suivie d'une assistance techniques aux conseillers en stratégie de sa région: trouver un formateur compétent ne s'est pas révélé être une mince affaire... |
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