(Last update : Sun, 5 Sep 1999)
[ Internet et PME ]

4.1.3.6.5 Un outil pour toutes les bourses

Internet est à l'évidence un outil particulièrement bien adapté pour les Bourses

Toutes les Bourses, dont l'objet même est de rapprocher une offre proposée par un grand nombre de fournisseurs et une demande pouvant provenir d'un grand nombre de clients, devraient rapidement utiliser les potentialités d'Internet.

Les opérateurs actuels sauront-il s'adapter ? Verra-t-on émerger de nouvelles entreprises créées pour profiter de cette opportunité qui déstabilisera les structures anciennes parfois peu mobiles ? :

A tout seigneur tout honneur : la bourse des valeurs

Devant l'intérêt évident de cette approche une multitude de nouveaux courtiers ont émergé aux USA, citons parmi les principaux :

Deux géants ont émergé Charles Schwab http://www.eshwab.com qui a conquis 1,5 millions de clients (55$ par transaction pour les ordres passés par téléphone et 29,95 par internet) et surtout E-trade (http://www.etrade.com) qui avec ses 1,3 millions de clients, son chiffre d'affaire, son tarif inchangé depuis l'origine de 14,95$ par transaction, de 245 millions de dollars et malgré son déficit (1 million de dollars) atteint une capitalisation de 12 milliards de dollars

Lombard Brokerage, permet à ses clients de passer leurs ordres via Internet et ne prend qu'une commission forfaitaire quelque soit le montant de la transaction: "pour 2000 actions il en coûte 15$ contre 900$ par les circuits traditionnels" (JM Billaut de la BNP-Paribas)

Brown&Co http://www.brownco.com et protade http://www.protade.com sont actuellement les moins chers (5$ par transaction), mais ne fournissent quasiment aucune information "


Mentionnons également des fournisseurs d'information boursière

quote.com http://quote.com fournit une information précise et de qualité étant indispensable aux cyber-boursiers (l'entreprise a des clients en direct, mais fournit aussi e-trade, Charles Schwab ou Fidelity)


Dans son rapport la COB souligne "traditionnellement, l'information riche avait une diffusion réduite et une diffusion large impliquait de limiter cette information: l'Internet permet de concilier ces deux caractéristiques jusqu'alors contradictoire, et cela à un coût minime"

Elle concluait avec un sens remarquable de la litote "il est encore prématuré d'affirmer qu'internet deviendra le moyen de diffusion dominant pour l'information financière"

Aujourd'hui cette évolution prend la forme d'un raz de marée et déjà 15 à 20 % des transactions effectuées par des particuliers passent par ces nouveaux courtiers, ce qui n'est pas sans influence sur l'augmentation du nombre des transactions, la volatilité des cours et la cote atteinte par les "valeurs internet"

On a même vu timidement apparaître l'introduction en bourse virtuelle, directement sur le web, d'une petite brasserie new-yorkaise (Spring Street Brewery) et la création d'une firme spécialisée dans ce type d'introduction en bourse (IPOnet) qui a reçu l'agrément de la SEC. www.corp.ca.gov/commiss/op6600.htm


Notre pays a connu pour sa part en 1998 une particulière effervescence : ce ne sont pas moins de 4 à 5 nouveaux sites francophones concernant le domaine financier qui s'ouvrent chaque jour

@ - sites d'information (http://www.qualisteam.com ) ,
@ - sites dédiés au sein de moteurs de recherche (
http://finance.lokace.fr) ou (http://finance.yahoo.fr)
@ - sites officiels (
http://www.nouveau-marché.fr)
@ - sites forum (fr.misc.finance)
@ - sites des journaux financiers (
http://www.Lesechos.fr),
@ - sites offrant des outils d'évaluation ou de simulation
http://www.finance-net.com ou http://www.boursorama.com, accès aux cours en temps réel (http://www.cotations.com)
@ - sites qui vous permettent d'être alerté en fonction du niveau atteint par certaines cotations
http://www.bourse-de-paris.fr
@ - sites qui vous permettent de vous initier ou de vous former (
http://www.firstinvest.com ou http://www.svpbourse.com )de retrouver les communiqués de bourse (http://www.prline.com).
@ - Par ailleurs Atos &&w, spécialiste de l'informatique bancaire met, avec son système Net-trading une boite à outils permettant à un établissement financier de créer une salle des marchés virtuelle personnalisée.

"il y a un an personne ne voulait être le premier à se lancer, aujourd'hui personne ne veut être le dernier" Eric Baudoin d'Atos aux Echos


Enfin les principaux organismes accrédités auprès de la bourse de Paris s'engagent tous avec une indéniable frilosité vers le passage d'ordre en ligne:

voir http://www.dubus.fr , http://www.portzamparc.fr , http://www.wargny.fr , , http://www.delahaye.fr , si ce n'est Cortal http://www.banque-cortal.fr qui s'est lancé dans le discount brokerage (e-cortal) avec+43%au 1er semestre 1999 par rapport à l'année précédente

L'annonce fin 98 de l'accord entre e-trade
http://www.etrade.com et la banque française CPR http://www.cpr.fr pour créer un véritable site de transaction http://www.cprbourse.tm.fr pourrait annoncer un nouveau changement de rythme dans cette évolution.(if you can't beat them, join them!)

le site
http://www.gomezadvisor.com propose un classement des courtiers.


mais cela concerne aussi toutes les autres bourses

Dans le domaine de la machine outil d'occasion chaque semaine voit apparaître de nouveaux sites aux USA (voir l'étude de l'Atelier BNP Paribas Juillet 99 www.atelier.fr): www.netlist-ww.com (qui écoule par exemple les surplus de General Electric), www.machinerynet.com, www.machine-and-tools.com, www.surplusrecord.com, www.industrylist.com ,...

Dans le domaine agricole aussi: c'estun des services de http://www.agriculture.com aux Etats-Unis

En 1998 les bourses représentaient d'après l'AFTEL, 24% du commerce électronique

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