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Législation communautaire en vigueur
Document 399D0169
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[ 16.10.10 - Principes généraux ]
[ 13.10.30 - Recherche et développement technologique ]
399D0169
1999/169/CE: Décision du Conseil du 25 janvier 1999 arrêtant un programme spécifique de recherche, de développement technologique et de démonstration dans le domaine «Croissance compétitive et durable» (1998-2002)
Journal officiel n° L 064 du 12/03/1999 p. 0040
Texte:
DÉCISION DU CONSEIL du 25 janvier 1999 arrêtant un programme spécifique de recherche, de développement technologique et de démonstration dans le domaine «Croissance compétitive et durable» (1998-2002) (1999/169/CE)
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE, vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 130 I, paragraphe 4, vu la proposition de la Commission (1), vu l'avis du Parlement européen (2), vu l'avis du Comité économique et social (3), (1) considérant que, par la décision n° 182/1999/CE (4), le Parlement européen et le Conseil ont arrêté le cinquième programme-cadre de la Communauté européenne (ci-après dénommé «cinquième programme-cadre») pour des actions de recherche, de développement technologique et de démonstration (ci-après dénommées «RDT») pour la période 1998-2002 définissant les grandes lignes et les objectifs scientifiques et technologiques des actions à mener dans le domaine de la croissance compétitive et durable; (2) considérant que l'article 130 I, paragraphe 3, du traité énonce que le programme-cadre est mis en oeuvre au moyen de programmes spécifiques développés à l'intérieur de chacune des actions qui le composent et que chaque programme spécifique précise les modalités de sa réalisation, fixe sa durée et prévoit les moyens estimés nécessaires; (3) considérant que, conformément à l'article 4, paragraphe 2, de la décision n° 1110/94/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 avril 1994 relative au quatrième programme-cadre de la Communauté européenne pour des actions de recherche, de développement technologique et de démonstration (1994-1998) (5) et à l'article 4, paragraphe 2, des décisions du Conseil relatives aux programmes spécifiques mettant en oeuvre le quatrième programme-cadre, la Commission a fait procéder à une évaluation externe qu'elle a transmise avec ses conclusions et ses observations au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social et au Comité des régions; (4) considérant que, conformément à l'article 130 J du traité, la décision 1999/65/CE du Conseil du 22 décembre 1998 relative aux règles de participation des entreprises, des centres de recherche et des universités et aux règles de diffusion des résultats de la recherche pour la mise en oeuvre du cinquième programme-cadre de la Communauté européenne (1998-2002) (6) (ci-après dénommées «règles de participation et de diffusion») s'applique au présent programme spécifique; que ces règles permettent la participation du Centre commun de recherche aux actions indirectes couvertes par le présent programme spécifique; (5) considérant que, aux fins de la mise en oeuvre du présent programme, outre la coopération couverte par l'accord sur l'Espace économique européen ou par un accord d'association, des activités de coopération internationale peuvent, sur la base notamment de l'article 130 M du traité, s'avérer opportunes avec des pays tiers ou des organisations internationales; (6) considérant que la mise en oeuvre du présent programme comporte également des activités et mécanismes visant à stimuler, diffuser et valoriser les résultats de la RDT, en particulier en direction des petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que des activités de stimulation de la mobilité et de la formation des chercheurs; (7) considérant qu'il est important que les milieux scientifiques, l'industrie et les utilisateurs contribuent largement à la définition des activités à entreprendre et qu'ils soient associés, en tant que de besoin, à la mise en oeuvre du présent programme; (8) considérant que les activités de recherche au titre du cinquième programme-cadre doivent également être orientées vers l'innovation afin de contribuer, notamment, aux objectifs du premier plan d'action pour l'innovation; (9) considérant qu'une importance particulière doit être accordée à l'encouragement de la participation de PME; (10) considérant que, dans la mise en oeuvre du présent programme, il convient de tenir compte de la politique de la Communauté en matière d'égalité des chances; (11) considérant qu'une gestion efficace et transparente contribue à un programme plus efficace et plus convivial; (12) considérant que les dépenses administratives doivent être inscrites au budget communautaire d'une manière transparente; (13) considérant que la mise en oeuvre du présent programme doit faire l'objet d'un suivi en vue de l'adapter, le cas échéant, au progrès scientifique et technologique; que, le moment venu, il convient également de faire procéder, par des experts indépendants, à une évaluation de l'état d'avancement du programme; (14) considérant que le comité de la recherche scientifique et technique a été consulté sur la teneur scientifique et technologique des programmes spécifiques, A ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:
Article premier Conformément à l'article 3, paragraphe 1, du cinquième programme-cadre, le programme spécifique «Croissance compétitive et durable» (ci-après dénommé «programme spécifique») est arrêté pour la période allant du 25 janvier 1999 au 31 décembre 2002.
Article 2 1. Conformément à l'annexe III du cinquième programme-cadre, le montant estimé nécessaire pour l'exécution du programme spécifique s'élève à 2 705 millions d'euros, dont au maximum 6,5 % pour les dépenses administratives de la Commission. Une répartition indicative de ce montant figure à l'annexe I. 2. Du montant mentionné au paragraphe 1: - 646 millions d'euros sont destinés à la période 1998-1999 et - 2 059 millions d'euros à la période 2000-2002. Dans le cas visé à l'article 2, paragraphe 1, point c), du cinquième programme-cadre, le Conseil adapte ce dernier chiffre conformément à l'article 2, paragraphe 1, point c), deuxième tiret, du cinquième programme-cadre. En attendant une décision du Conseil, le présent programme spécifique n'est pas mis en oeuvre au-delà du montant prévu au premier tiret. 3. L'autorité budgétaire fixe, dans le respect des objectifs scientifiques et technologiques et des priorités établis dans la présente décision, les crédits pour chaque exercice en tenant compte de la disponibilité des ressources dans le cadre des perspectives financières pluriannuelles.
Article 3 1. Les grandes lignes, les objectifs scientifiques et technologiques du programme spécifique ainsi que les priorités qui s'y rattachent figurent à l'annexe II. Ils sont conformes aux principes et aux trois catégories de critères de sélection figurant à l'annexe I du cinquième programme-cadre. 2. Conformément à ces principes et critères, les critères de sélection énoncés à l'article 10 des règles de participation et de diffusion sont appliqués pour la sélection des actions de RDT à mener. En outre, toute participation d'entreprises industrielles aux actions à frais partagés à orientation industrielle devrait, en règle générale, être adaptée à la nature et à l'objet de l'activité. La mise en oeuvre du programme respecte, y compris dans le programme de travail défini à l'article 5, paragraphe 1, tous ces critères, même s'ils peuvent faire l'objet de pondérations différentes. 3. Les règles de participation et de diffusion s'appliquent au programme spécifique. 4. Les modalités de la participation financière de la Communauté au programme spécifique sont celles qui sont définies à l'article 4 du cinquième programme-cadre. Les actions indirectes de RDT du programme spécifique sont définies aux annexes II et IV du cinquième programme-cadre. Les modalités de réalisation propres au programme sont précisées à l'annexe III de la présente décision.
Article 4 Au regard des critères visés à l'article 3, des objectifs scientifiques et technologiques et des priorités figurant à l'annexe II, la Commission: a) examine, avec l'aide appropriée d'experts extérieurs indépendants, l'état de réalisation du programme spécifique et soumet au Conseil, le cas échéant, des propositions d'adaptation, conformément à l'article 5, paragraphe 1, du cinquième programme-cadre; b) fait procéder à l'évaluation externe prévue à l'article 5, paragraphe 2, du cinquième programme-cadre pour ce qui concerne les actions menées dans les domaines couverts par le programme spécifique.
Article 5 1. La Commission établit un programme de travail précisant: a) plus en détail les objectifs et les priorités de RDT de l'annexe II; b) le calendrier indicatif de mise en oeuvre du programme spécifique; c) les modalités de coordination indiquées à l'annexe III et les modalités en vue de la réalisation des objectifs, en matière d'innovation et de participation des PME, de la troisième action du cinquième programme-cadre; d) en tant que de besoin, les critères de sélection ainsi que leurs modalités d'application pour chaque type d'action indirecte de RDT. 2. Le programme de travail tient compte de tous les intérêts pertinents, notamment de ceux des milieux scientifiques, de l'industrie et des utilisateurs, et il contribue au développement et à la mise en oeuvre des politiques communautaires pertinentes. Il sert de base à la mise en oeuvre des actions indirectes de RDT selon les procédures fixées dans les règles de participation et de diffusion. 3. Le cas échéant, le programme de travail est mis à jour et la Commission le met à la disposition de toutes les parties intéressées sous une forme facilement utilisable, notamment sous forme électronique.
Article 6 1. La Commission est chargée de l'exécution du présent programme spécifique. 2. La procédure fixée à l'article 7 s'applique à l'adoption des mesures suivantes: - l'établissement et la mise à jour du programme de travail visé à l'article 5, paragraphe 1, y compris en ce qui concerne le contenu des appels à propositions, - l'approbation des actions de RDT dont le financement est proposé, y compris la participation des entités de pays tiers, lorsque le montant estimé de la contribution de la Communauté au titre du présent programme est égal ou supérieur à: - 1,5 million d'euros pour les actions clés i), iii) et iv); - 0,75 million d'euros pour toutes les autres actions; l'établissement du mandat régissant l'évaluation externe visée à l'article 5, paragraphe 2, du cinquième programme-cadre, tout ajustement de la répartition indicative du montant figurant à l'annexe I.
Article 7 1. La Commission est assistée par un comité des programmes (ci-après dénommé «comité») composé des représentants des États membres et présidé par le représentant de la Commission. 2. Dans les cas visés à l'article 6, paragraphe 2, le représentant de la Commission soumet au comité un projet des mesures à prendre. Le comité émet son avis sur ce projet dans un délai que le président peut fixer en fonction de l'urgence de la question en cause. L'avis est émis à la majorité prévue à l'article 148, paragraphe 2, du traité pour l'adoption des décisions que le Conseil est appelé à prendre sur proposition de la Commission. Lors des votes au sein du comité, les voix des représentants des États membres sont affectées de la pondération définie à l'article précité. Le président ne prend pas part au vote. 3. a) La Commission arrête les mesures envisagées lorsqu'elles sont conformes à l'avis du comité. b) Lorsque les mesures envisagées ne sont pas conformes à l'avis du comité, ou en l'absence d'avis, la Commission soumet sans tarder au Conseil une proposition relative aux mesures à prendre. Le Conseil statue à la majorité qualifiée. Si, à l'expiration d'un délai de neuf semaines à compter de la saisine du Conseil, celui-ci n'a pas statué, les mesures proposées sont arrêtées par la Commission. 4. La Commission informe régulièrement le comité de l'évolution générale de la mise en oeuvre du programme spécifique, et notamment de l'état d'avancement de toutes les actions de RDT financées au titre du programme.
Article 8 Conformément à l'article 5, paragraphe 4, du cinquième programme-cadre, la Commission informe régulièrement le Conseil et le Parlement européen de l'état d'avancement général de la mise en oeuvre du programme, y compris en ce qui concerne la participation des PME et la simplification des procédures administratives.
Article 9 Les États membres sont destinataires de la présente décision.
Fait à Bruxelles, le 25 janvier 1999. Par le Conseil Le président J. FISCHER
(1) JO C 260 du 18.8.1998, p. 33. (2) Avis rendu le 15 décembre 1998 (non encore paru au Journal officiel). (3) JO C 407 du 28.12.1998, p. 123. (4) JO L 26 du 1.2.1999, p. 1. (5) JO L 126 du 18.5.1994, p. 1. Décision modifiée en dernier lieu par la décision n° 2535/97/CE (JO L 347 du 18.12.1997, p. 1). (6) JO L 26 du 1.2.1999, p. 46.
ANNEXE I
RÉPARTITION INDICATIVE DU MONTANT JUGÉ NÉCESSAIRE >EMPLACEMENT TABLE>
ANNEXE II
LES GRANDES LIGNES, LES OBJECTIFS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES ET LES PRIORITÉS
INTRODUCTION La compétitivité et la durabilité sont les clés de la longévité économique de l'Union, qui passe par la création de richesses et d'emplois, l'amélioration de la qualité de la vie et la préservation de l'environnement et de la base de ressources naturelles. Elles dépendent de la capacité des citoyens, des entreprises, des régions, des nations et de la Communauté de générer et d'utiliser les connaissances, les sciences et les technologies de demain sous la forme de biens, de procédés et de services de haute qualité et de modes d'organisation nouveaux et plus efficaces. La recherche joue à l'évidence un rôle déterminant dans la formation d'une base technologique plus compétitive pour l'industrie européenne et la transition vers un monde viable à long terme, qui entraînera une transformation des méthodes de travail et une utilisation optimisée des ressources. Le temps est révolu où la compétitivité et la durabilité pouvaient être considérées comme des questions intéressant exclusivement des organisations ou des secteurs particuliers. Dans le contexte d'une économie de plus en plus interdépendante et mondialisée, une «approche systémique» s'impose, dans laquelle les activités de recherche encadrent le développement de systèmes industriels et sociaux cohérents, interconnectés et efficaces au regard de l'environnement, répondant non seulement aux attentes du marché mais aussi aux besoins de la société. Au coeur de ces systèmes, on trouvera des systèmes de production efficaces et basés sur la qualité, insérés dans des organisations souples et générant des biens et des services de haute qualité respectueux de l'environnement (il y a en Europe plus de deux millions d'entreprises à caractère industriel employant plus de quarante millions de personnes, quatre-vingt millions d'autres travaillant dans les services aux entreprises). Ces activités sources de prospérité doivent elles-mêmes s'appuyer sur l'offre de services et de produits essentiels, tels que des systèmes de transport efficaces et des véhicules non polluants et sûrs, qui favorisent le commerce et une mobilité durable des biens et des personnes. Les développement de matériaux de qualité et de méthodes de mesures et d'essais fiables est aussi requis pour garantir une croissance compétitive et durable, de même que l'utilisation optimale d'infrastructures de recherche spécifiques, qu'elles soient matérielles ou virtuelles. Cette approche globale est la meilleure solution pour accroître l'efficacité et la durabilité à long terme du système économique européen compte tenu des contraintes d'un marché mondial en mutation et de sa responsabilité dans les domaines qui touchent à l'environnement et à l'homme.
Objectif stratégique du programme Apporter un soutien à des activités de recherche qui contribuent à la compétitivité et à la durabilité, en particulier à celles qui combinent les deux objectifs, doit être l'objectif du présent programme spécifique. Dans ce contexte, le rôle de l'industrie consistera non seulement à identifier les domaines de collaboration mais également à regrouper et à intégrer les projets, et notamment les projets plurisectoriels, le long de la chaîne de valeur ajoutée, de sorte que l'assimilation et l'innovation technologiques soient assurées de façon plus efficace dans toute l'Europe. Le développement de nouveaux concepts tels qu'«éco-industrie», de l'intermodalité, de nouvelles générations d'aéronefs et d'autres moyens de transport ainsi que d'approches innovantes pour l'intégration des nouvelles technologies contribuera à préparer les secteurs industriels aux défis du prochain millénaire et à susciter une vision stratégique de la recherche dans tous les secteurs de l'industrie européenne. Les activités de recherche, de développement technologique et de démonstration seront axées sur des besoins clairement identifiés et viseront à améliorer l'information dont disposent les décideurs quant aux incidences des mutations techniques et organisationnelles. En abordant toutes ces activités, une attention particulière sera également apportée à la dimension «innovation» de même qu'à la stimulation et au soutien à la participation des PME, de manière à réduire le décalage entre l'obtention des résultats de la recherche et leur exploitation effective par l'économie et la société. Répondre aux besoins socio-économiques. En stimulant des approches globales, en renforçant la capacité d'innovation du système industriel européen et en favorisant la création d'entreprises et de services fondés sur les technologies émergentes et les nouveaux débouchés, le programme aidera à relever les défis majeurs de la société, en particulier l'emploi. Parallèlement, la recherche sur la mobilité durable et sur des procédés, des produits et des services plus respectueux de l'environnement et des consommateurs contribuera à améliorer la qualité de la vie et les conditions de travail. Favoriser une valeur ajoutée européenne. Les activités visant à résoudre les problèmes qui, relevant des différentes actions clés, dépassent les frontières ont une dimension clairement européenne de même que la définition de règles et de normes à l'appui des politiques communautaires. La recherche de la masse critique nécessaire à l'obtention de résultats concrets et tangibles exigera également, pour les technologies très coûteuses, la mobilisation de ressources nationales et d'autres instruments européens de RDT. Soutenir la compétitivité européenne. L'Europe souffre de lacunes avérées par rapport à ses principaux concurrents dans la mesure où elle ne parvient pas aussi bien qu'eux à traduire son patrimoine scientifique en innovation. Pour dynamiser la compétitivité et promouvoir la productivité, il conviendra de favoriser non seulement la recherche mais aussi l'innovation en matière de nouveaux concepts de produits et services, de systèmes de production et de concepts d'organisation («éco-industrie», par exemple). Respecter un cadre éthique. Le plus grand respect des droits de l'homme et des principes éthiques fondamentaux sera assuré dans toutes les activités du programme spécifique, conformément à l'article 6 du cinquième programme-cadre.
LIENS ET COMPLÉMENTARITÉ AVEC LES AUTRES PROGRAMMES Les activités de RDT seront si nécessaire intégrées et coordonnées, entre les différents programmes et actions clés, au sein de ceux-ci et avec le CCR. Des liens adéquats seront établis entre ces activités. Cela permettra la mise en place de mécanismes par lesquels l'industrie, les autorités publiques, les utilisateurs et la communauté des chercheurs pourront travailler de concert à la solution de problèmes communs, en particulier dans des domaines tels que les systèmes de production intelligents, les microsystèmes, la nouvelle génération d'aéronefs et d'autres moyens de transport ou la gestion du trafic. L'enjeu économique et technologique du déploiement, de l'adaptation et de l'intégration des sciences de la vie et des technologies liées à l'énergie, à l'environnement ou à la société de l'information est crucial pour le soutien d'une croissance compétitive et durable. Les applications spécifiques répondant à cet enjeu font partie intégrante des différentes actions du présent programme et seront menées en coordination étroite avec les programmes spécifiques impliqués. Un effort particulier sera consenti afin d'assurer la coordination au sein du présent programme thématique et entre celui-ci et d'autres programmes thématiques, notamment celui sur les sujets de recherche dans le domaine des transports. En ce qui concerne notamment le programme thématique «Société de l'information conviviale», la coordination repose sur le principe suivant: les activités concernant les technologies de la société de l'information proprement dites (comprenant développement, actions de démonstration et d'assimilation de technologies) seront concentrées dans le programme «Société de l'information conviviale», tandis que les activités liées au déploiement, à l'intégration et à l'adaptation de ces technologies dans des applications en rapport avec la croissance compétitive et durable seront menées dans le cadre du présent programme. Les aspects liés aux programmes horizontaux sont décrits dans les paragraphes suivants: - Bon nombre des problèmes abordés par le présent programme ne peuvent être traités efficacement que dans un contexte international plus large. C'est la raison pour laquelle une coordination étroite sera développée avec le programme «Affirmer le rôle international de la recherche communautaire», en particulier pour des domaines dans lesquels la concurrence mondiale est rude et où des questions géo-économiques majeures sont en jeu. C'est à l'évidence le cas des activités de recherche liées à la production, au transport, à la mer, aux matériaux ou à la normalisation, pour lesquelles une collaboration avec des initiatives internationales (par exemple l'initiative IMS, Intelligent Manufacturing Systems) apporterait une valeur ajoutée aux travaux de recherche européens. Les possibilités offertes par COST et Eureka seront pleinement utilisées, de même que la coopération avec des organisations internationales afin de créer des synergies entre les actions et les projets relevant du présent programme et les activités de recherche financées à un niveau national. Dans le cas de la coopération avec Eureka, des projets correspondant à des thèmes d'intérêt commun avec le programme-cadre pourront être développés dans le cadre des actions clés conformément aux critères de sélection et aux procédures du programme-cadre. Des activités spécifiques visant à faciliter la participation d'entités des pays tiers et à maintenir des liens avec des spécialistes de pays tiers formés en Europe seront menées et contribueront également à la dimension internationale du programme. - Compte tenu de la nécessité croissante de combler l'écart entre les résultats de la recherche et leurs applications potentielles, et du grand nombre d'entreprises que ces résultats éventuels pourraient intéresser, il conviendra d'accorder une attention particulière aux activités ayant un lien avec l'innovation et la participation des PME. Cela sera le cas pour toutes les actions menées dans le cadre du présent programme (par exemple recherche coopérative, grands projets industriels, soutien aux infrastructures de recherche), en étroite coordination avec le programme «Promotion de l'innovation et encouragement à la participation des PME». Une «cellule innovation» concentrera les activités de promotion en vue du déploiement et de l'utilisation des résultats du présent programme; elle aidera aussi à assurer la complémentarité et l'interface avec les activités d'innovation mises en oeuvre dans le cadre du programme «Promouvoir l'innovation et encourager la participation des PME». - Améliorer le savoir-faire, les aptitudes et les qualifications des chercheurs européens ainsi que la perception des incidences socio-économiques de la recherche dans les domaines couverts par le présent programme est un élément essentiel pour assurer une disponibilité suffisante de compétences et connaissances adéquates et pour établir des incidences tangibles et durables. La formation et la recherche socio-économique feront donc partie intégrante du présent programme et seront complétées par des liens appropriés avec le programme horizontal «Améliorer le potentiel humain de recherche et la base de connaissances socio-économiques». Les activités de formation du présent programme incluront une aide aux bourses, qui prendra la forme de bourses «Marie Curie» selon les définitions et les règles fixées dans le programme horizontal.
a) ACTIONS CLÉS
i) Produits, procédés et organisation innovants
Objectifs et priorités de RDT L'objectif général de cette action clé est de mettre au point et de développer de nouvelles méthodes de conception, des équipements avancés et des procédés de production (1), y compris l'innovation dans les industries traditionnelles et la modernisation de celles-ci, qui renforcent la qualité et diminuent les coûts des procédés liés aux services et aux produits (on vise une amélioration sensible de ces facteurs à moyen terme), limitent les incidences sur l'ensemble du cycle de vie, améliorent la compréhension des questions relatives aux «technologies douces» (organisation, gestion, logistique, télétravail, etc.) afin de les intégrer pleinement dans les processus industriels correspondants et, enfin, contribuent à la croissance de l'emploi (on vise à créer ou à maintenir en Europe un nombre d'emplois comparable, en pourcentage, à ceux des principaux concurrents de l'Europe). Pour cette action clé, l'accent sera mis d'une part sur une approche intégrée des systèmes de production (produits, moyens, procédés et organisation) et d'autre part sur le rassemblement et l'intégration de projets en groupes ciblés, ce qui facilitera la prise en compte des aspects socio-économiques, écologiques et de compétitivité. Une attention particulière sera donnée à la participation des PME, dont les besoins spécifiques et le rôle dans la chaîne d'approvisionnement seront pris en compte. Le cas échéant, les activités de recherche seront coordonnées avec les activités des autres programmes, notamment le programme spécifique «Une société de l'information conviviale» et/ou mise en oeuvre en coopération avec des initiatives internationales (IMS, Eureka). - Production efficace, comprenant la conception, la fabrication et le contrôle de combinaisons produits/services améliorées, y compris la micro-ingénierie, la nano-ingénierie, les microtechnologies et les nanotechnologies Le but est d'augmenter la compétitivité en améliorant la valeur ajoutée industrielle, la qualité et la rapidité de réaction aux évolutions du marché, en réduisant les délais de mise sur le marché et en diminuant l'intensité en matériel. Priorités de RDT: technologies pour la conception et le développement intégrés des produits/services, produits intégrés à technologies multiples (y compris les équipements et les installations de production) et leurs procédés de fabrication et de production; techniques avancées de production et de construction, équipement à meilleure précision et fiabilité; technologies et équipements de fabrication et de transformation pour un usage optimal des ressources et pour une miniaturisation des produits, y compris la fabrication et l'assemblage de microsystèmes; méthodes visant à supprimer les barrières qui séparent les concepteurs des consommateurs. - Production intelligente L'objectif est d'optimiser le niveau de performance de tous les éléments de l'environnement industriel par le déploiement, l'intégration et l'application des technologies de la société de l'information dans les systèmes de production et les systèmes logistiques connexes. Priorités de RDT: systèmes de production, machinerie et équipement intelligents et réadaptables; contrôle en ligne en utilisant des activateurs et des capteurs avancés; extension de la durée de vie et optimisation de l'utilisation des systèmes de production; systèmes intelligents d'exploitation et d'entretien y compris l'autoréparation; application des technologies avancées pour les systèmes et réseaux d'approvisionnement/production/distribution flexibles et interopérables. - Procédés et conception éco-efficaces L'objectif est de minimiser les répercussions sur l'environnement durant le «cycle de vie complet», en tenant compte de tous les éléments fondamentaux du système industriel, de l'extraction à la gestion des déchets en passant par la production, avec une attention particulière pour les procédés à forte intensité d'utilisation des ressources naturelles et la réduction et la valorisation des déchets. Priorités de RDT: technologies des procédés propres et éco-efficaces, y compris, le cas échéant, l'utilisation de matières premières renouvelables; recherche visant à maîtriser les phénomènes élémentaires tels que la synthèse, la catalyse, les mécanismes de séparation et de réaction, modélisation et simulation des procédés; études sur l'impact et évaluation des risques; récupération in situ et en ligne des ressources non utilisées et des déchets; nouveaux procédés pour le traitement, la réutilisation et l'élimination sans danger des déchets et pour l'adaptation, la réutilisation et le démantèlement des produits et des systèmes de production. - Organisation de la production et du travail L'objectif est, tout en prenant en compte la diversité et les spécificités de la société européenne et des traditions européennes de fabrication, de progresser vers des systèmes industriels hautement performants, des réseaux virtuels, des réseaux d'entreprises industrielles et d'entreprises de services aux entreprises (y compris des PME) souples, orientées vers le client et disposant d'une main - d'oeuvre polyvalente et motivée ainsi que de postes de travail performants, sûrs et agréables. Priorités de RDT: études des facteurs humains, organisationnels, socio-économiques et réglementaires déterminants d'une transition progressive des entreprises vers des modes de production et de consommation efficaces et durables; nouveaux outils d'aide à la décision et nouvelles approches en matière de gestion du changement et de ressources humaines, couvrant également l'organisation du travail, les besoins en qualifications et la protection des travailleurs; études sur les impacts et l'acceptation des nouvelles manières d'entreprendre, des nouvelles formes de travail et des nouveaux modèles de production industrielle compatibles avec le concept de durabilité, y compris l'interface entre la société et les entreprises.
ii) Mobilité durable et intermodalité
Objectifs et priorités de RDT L'objectif général de cette action clé est de parvenir à un meilleur équilibre entre la demande croissante de mobilité et le respect nécessaire d'une utilisation durable des ressources et des contraintes écologiques, sociales, économiques et de sécurité. Elle contribuera à dissocier la croissance économique de l'augmentation du volume du transport, à réduire l'impact négatif des différents modes de transport et à en encourager une utilisation plus durable. On accordera une attention particulière à l'intermodalité et à la meilleure manière d'intégrer les atouts respectifs des différents modes de transport afin de fournir, tant pour les passagers que pour le fret, des services de porte à porte qui répondent aux besoins des utilisateurs. Cela devrait garantir une meilleure gestion de la mobilité. Les actions soutenues dans cette action clé seront coordonnées avec des actions menées dans le cadre d'autres actions clés concernant les transports. - Systèmes de gestion des transports modaux et intermodaux L'objectif est de développer, de valider et de démontrer, en s'appuyant notamment sur les développements du programme pour une société de l'information conviviale, des systèmes rationnels et performants de gestion pour les transports par air, mer, voies navigables, rail, route et les transports urbains, de type modal ou intermodal intégré, incluant l'utilisation de systèmes d'information et la validation opérationnelle des systèmes intégrés qui en découlent, afin de faciliter leur mise en place. Priorités de RDT: développement, validation et démonstration de systèmes de gestion du trafic et des transports modaux et intermodaux, y compris la formulation de solutions opérationnelles, réglementaires, administratives et structurelles en vue de leur déploiement et les régimes de tarification; intégration à la gestion du transport et à la logistique de systèmes d'information et d'échange de données entre modes de transport, y compris la fourniture en temps réel d'informations, de documentation électronique et de services aux usagers; systèmes de navigation (2) et de positionnement par satellite de deuxième génération; améliorations des opérations de transport par l'utilisation des satellites; intégration au système de transport de services tels que la gestion du trafic, l'identification, la localisation et le guidage des véhicules et des unités de fret, la tarification, la planification du fret, l'information des voyageurs et les services aux passagers. - Infrastructures et leurs interfaces avec les moyens et les systèmes de transport L'objectif est d'améliorer les possibilités d'interconnexion et l'interopérabilité et de promouvoir l'intermodalité au sein du système de transport par une intégration de toutes ses composantes à travers les différents modes de transport aux niveaux des infrastructures, des points de transfert, des moyens de transport, des équipements, des opérations, des services et du cadre réglementaire. Priorités de RDT: utilisation plus efficace et diminution des coûts d'exploitation, de développement et d'entretien des infrastructures existantes; efficacité des points de jonction; interconnexion entre les réseaux transeuropéens, nationaux, régionaux et locaux; concepts innovateurs d'infrastructures et de leur utilisation; relations entre le transport, l'aménagement du territoire, la planification régionale, l'environnement et la santé; réduction de la congestion, de la consommation d'énergie et de l'utilisation des ressources, de la pollution et de la détérioration des infrastructures; intégration des véhicules et des transports collectifs dans le système de transport; concepts et opérations innovateurs de mobilité urbaine, interurbaine et rurale et d'intermodalité; sécurité de tous les modes de transports, notamment pour le transport des marchandises dangereuses; accessibilité, sûreté, sécurité et confort du transport, notamment pour les personnes ayant des besoins spécifiques; facteurs humains tels que l'interface homme/machine, le comportement humain, l'acceptation par les usagers et les exploitants de nouveaux systèmes «intelligents», méthodes de formation optimale et recours aux simulateurs. - Scénarios socio-économiques pour la mobilité des personnes et des biens L'objectif est de mettre au point des stratégies et des instruments pour gérer les conséquences de l'évolution économique et sociale, et notamment de la déréglementation et de la libéralisation des services de transport, ainsi que de la mondialisation des activités économiques et commerciales, sur la demande de mobilité et sur les politiques de transport. Priorités de RDT: scénarios relatifs à l'offre et à la demande de transport, et orientations politiques concernant la demande de mobilité, l'organisation et l'accessibilité du marché; aspects juridiques, institutionnels, organisationnels et financiers des systèmes et infrastructures de transport; compréhension du rôle et des contraintes de la logistique en vue de son optimisation; instruments d'étalonnage; méthodes visant à assurer le respect des réglementations; méthodologies permettant de quantifier les coûts et les bénéfices, la sécurité, les performances et l'impact des différents systèmes, réseaux et activités de transport; évaluation des technologies et concepts nouveaux, et notamment de leur impact sur l'emploi, les usagers, l'environnement, l'organisation du travail, les conditions sociales ainsi que sur la sûreté et la sécurité.
iii) Technologies des transports terrestres et technologies marines
Objectifs et priorités de RDT L'objectif est, dans le respect de l'environnement et en améliorant la sécurité, de stimuler le développement et l'intégration des connaissances et des technologies spécifiques aux activités liées aux transports terrestres et à la mer pour les produits, les véhicules et les navires, en tenant également compte des facteurs humains et opérationnels. L'objectif est, en outre, de relever les défis technologiques nécessaires pour développer des interfaces efficaces pour les infrastructures logistiques, y compris les unités de charge. Les activités de recherche, de développement technologique et de démonstration devraient aboutir à des concepts avancés et validés, capables de satisfaire les demandes de tous les citoyens et utilisateurs en matière de mobilité durable et d'amélioration de la sécurité, tout en réduisant les incidences sur l'environnement, en améliorant l'utilisation durable des ressources et en renforçant la capacité économique de l'Europe. Les activités de cette action clé seront étroitement coordonnées avec les activités relatives aux transports terrestres et maritimes des actions clés «Mobilité durable et intermodalité», «Systèmes et services pour le citoyen», «Une énergie économique et efficace pour une Europe concurrentielle», «Une énergie plus propre, faisant appel notamment aux sources d'énergie renouvelables», «La ville de demain et le patrimoine culturel» et «Gestion durable des écosystèmes marins». - Technologies critiques pour les véhicules routiers et ferroviaires Le but est l'acquisition des technologies visant à l'amélioration des véhicules de transports, des équipements et des principaux composants de l'infrastructure. Ces technologies doivent être économiques, sûres, intelligentes, propres, efficaces, fiables et permettre de répondre aux nouveaux besoins, d'un point de vue social et économique, et aux attentes des citoyens européens. Priorités de RDT: technologies pour les concepts d'ensembles de propulsion et de transmission de puissance évolués et les systèmes auxiliaires caractérisés par une grande efficacité, la fiabilité, des émissions réduites, le respect de l'environnement et des coûts optimisés; réduction du bruit, des vibrations et des phénomènes électromagnétiques; composants et structures légers; application de microtechnologies et de capteurs pour les composants et les systèmes de pointe; technologies pour l'amélioration de la sécurité. - Concepts novateurs pour les véhicules routiers et ferroviaires Le but est le développement et la démonstration de nouveaux concepts de véhicules utilisant des techniques de construction et des matériaux nouveaux, répondant à toutes les contraintes fonctionnelles, technologiques, sociales et économiques. Cela devrait contribuer au développement de systèmes de transport améliorés, caractérisés par un accroissement de l'efficacité et du confort, l'amélioration de la sécurité et du respect de l'environnement, et à l'amélioration de la disponibilité, de la maintenance, de l'industrialisation et du recyclage des véhicules. La priorité sera donnée aux concepts de véhicules pour le transport urbain et sur longue distance de personnes et/ou de marchandises. Les activités seront étroitement coordonnées avec l'action clé «La ville de demain et le patrimoine culturel». Priorités de RDT: intégration de nouveaux systèmes, structures, et ensembles de propulsion et transmission de puissance soutenue par une recherche en parallèle concernant des technologies spécifiques pour la conception de véhicules, l'ingénierie et les opérations de fabrication; intégration des systèmes embarqués pour les véhicules intelligents et sûrs; intégration des technologies, y compris les technologies relatives aux combustibles de substitution, liées à la conception, à la fabrication et à l'utilisation de véhicules aux coûts optimisés sur l'ensemble de leur cycle de vie. - Interaction homme/véhicule Le but est de développer des procédés à coût optimisé pour la modernisation et le développement industriel des composants et des systèmes embarqués, visant à l'opérabilité améliorée des différents moyens de transports terrestres, faisant preuve de flexibilité, de possibilités de reconfiguration, de robustesse, et ayant de nombreuses applications. L'action se concentrera sur l'incorporation des systèmes d'interaction homme/véhicule, dans le concept global de la chaîne de production et du véhicule. Priorités de RDT: méthodologies favorisant la prise en compte de l'interaction homme/véhicule dans les processus globaux de conception de véhicules et de prototypage; architecture efficace pour le contrôle intelligent de véhicules utilisant des technologies tolérantes aux pannes, modulaires, interchangeables; conception de véhicule ergonomique; technologies utilisant de l'ingénierie cognitive pour l'interaction efficace véhicule/conducteur ou passager; technologies pour améliorer l'environnement de la cabine. - Technologies avancées pour le développement des navires Le but est la validation et la démonstration de technologies avancées pour le développement des navires et des structures en mer prenant en compte la sécurité des personnes et des installations, l'efficacité et respectant l'environnement. L'acquisition et l'intégration de technologies critiques respectant ces trois objectifs couvriraient tous les aspects de conception, de production, d'opération et de désarmement ou de démontage. Priorités de RDT: développement de technologies critiques pour les navires, les systèmes et les sous-systèmes, couvrant les concepts de sécurité, la protection de l'environnement, l'efficacité, la conception, la production, le démontage et le recyclage. La recherche couvrira également le développement des systèmes embarqués de nouvelle génération, l'application de nouveaux matériaux, structures et composants, ainsi que des concepts d'ensemble de propulsion et de transmission nouveaux, optimisés et alternatifs. - L'utilisation de la mer et des voies navigables pour le transport des marchandises et des passagers Le but est de développer et valider des concepts novateurs de navires et d'infrastructures portuaires ayant des performances optimisées et une interopérabilité, prenant en compte les aspects liés à la sécurité, à l'environnement et à l'économie tout en remplissant les conditions des utilisateurs. Cela comprendra de nouvelles solutions technologiques pour la manutention du fret, les équipements intermodaux rapides, et pour les infrastructures portuaires et marines et celles des voies navigables. Priorités de RDT: intégration des technologies, équipements et systèmes avancés pour les concepts novateurs de navires et les infrastructures portuaires; intégration des technologies pour des installations et opérations de transbordement efficaces, sûres et respectueuses de l'environnement; recherche pour soutenir le développement simultané des normes industrielles, guidée par les approches de cycle de vie et les critères de performance. - Technologies pour la gestion rationnelle et durable de la mer Le but est le développement des technologies destinées à l'étude et à l'observation des mers et à l'exploitation durable de l'énergie et des ressources minérales de la mer, y compris les technologies offshore et sous-marines, les véhicules non habités et l'acoustique sous-marine, dans le cadre d'une approche cohérente de l'exploitation de la mer en tant que source de minéraux et d'énergie tout en visant l'amélioration de la gestion des zones côtières et la minimisation des incidences sur l'environnement des activités marines. Priorités de RDT: application des technologies innovantes pour la surveillance et la prévision de l'état de la mer, de l'environnement et des fonds sous-marins, en particulier en mer profonde. Mise au point de technologies critiques sûres, efficaces et compétitives, afin d'améliorer l'accessibilité à l'énergie marine et aux ressources minérales et leur exploitation. Ces activités seront axées sur: les véhicules autonomes et commandés à distance; les technologies sous-marines sûres et efficaces pour la détection, le contrôle et le transfert des données, et les structures en mer et les unités de production flottantes. Les activités spécifiques de coordination avec d'autres actions clés de même qu'avec Eureka viseront à optimiser l'efficacité de la recherche communautaire.
iv) Nouvelles perspectives pour l'aéronautique
Objectifs et priorités de RDT L'objectif général de cette action clé est de faciliter le développement des aéronefs, de leurs sous-systèmes et de leurs composants afin de stimuler la compétitivité de l'industrie européenne, y compris les PME, tout en assurant une gestion rationnelle du trafic aérien. À cet égard, on veillera au développement et à l'intégration de technologies diffusantes pour les aéronefs de la nouvelle génération. Les objectifs à moyen terme des activités de recherche, de développement technologique et de démonstration, auxquelles participent tous les acteurs de la recherche, y compris les universités et les centres de recherche, visent à réduire sensiblement la durée et le coût du développement de nouveaux aéronefs, à améliorer leur efficacité (en termes de consommation de carburant, de coûts d'entretien et de cycles de vie plus longs) et à réduire leur impact sur l'environnement (en termes d'émissions polluantes et de nuisances sonores externes) ainsi que le taux d'accidents (par un facteur au moins égal au taux de croissance du volume du trafic). - Acquisition de technologies critiques L'objectif est de contribuer à la compétitivité à long terme de l'industrie européenne de l'aéronautique, y compris sa chaîne d'approvisionnement, d'un point de vue stratégique en stimulant le développement de technologies diffusantes. Les technologies critiques porteront en particulier sur la conception et la fabrication d'une nouvelle génération d'aéronefs, notamment des concepts d'aéronefs plus respectueux de l'environnement. Priorités de RDT: approches innovatrices et progression évolutive en matière d'aérodynamique, de structures et d'application de nouveaux matériaux, de propulsion, de bruit, d'équipements et systèmes, de capteurs évolués et d'avionique; développement de technologies pluridisciplinaires telles que l'aéro-élasticité, la mécanique de vol et l'intégration cellule/propulsion; méthodes et procédés de conception et de construction aéronautique. - Intégration de technologies pour une nouvelle génération d'aéronefs L'objectif est de faciliter l'introduction et la combinaison des plus récentes technologies et de démontrer leur faisabilité économique et opérationnelle pour des produits aéronautiques ayant une longue vie en opération. On adoptera pour cela une démarche pluridisciplinaire, faisant notamment appel à des plates-formes technologiques et aux activités de validation requises. Les efforts seront centrés sur l'abaissement des coûts de conception, de production et d'opération, la réduction de la consommation, sur les performances des avions et sur les aspects environnementaux. Priorités de RDT: outils de conception avancés et ingénierie simultanée pour des systèmes de production transformables, flexibles, répartis, localisés sur plusieurs sites; développement avancé dans le domaine de la propulsion, de l'efficacité structurelle et aérodynamique et de la performance des systèmes et de leur intégration; technologies des cellules, des moteurs et des systèmes et procédures opérationnelles visant à réduire de manière significative les émissions et le bruit des moteurs, ainsi qu'à améliorer l'environnement de la cabine. - Efficacité opérationnelle et sécurité L'objectif, grâce à l'intégration de systèmes embarqués, sera de contribuer à décongestionner les aéroports, à accroître la capacité des systèmes de gestion du trafic (ATM) et à améliorer les performances de l'aviation en matière de sécurité, pour faire face au triplement annoncé du volume du trafic aérien au cours des quinze prochaines années. Ce travail sera étroitement coordonné avec les activités relatives au transport aérien des actions clés «Mobilité durable et intermodalité» ainsi que «Systèmes et services au service du citoyen». Une attention particulière sera portée au développement et à la validation de technologies embarquées et à leur introduction dans le véhicule en milieu opérationnel. Priorités de RDT: validation et intégration des systèmes embarqués visant à améliorer la capacité opérationnelle des avions et à permettre leur utilisation dans le futur système ATM; techniques de maintenance et de réparation et surveillance du comportement en service en vue d'améliorer la fiabilité et la disponibilité des avions; technologies et méthodes, y compris l'étude des facteurs humains et les simulations de vol, visant à prévenir plus efficacement les accidents et à améliorer la conception des aéronefs en vue d'assurer la survie des passagers en cas d'accident.
b) ACTIVITÉS DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT À CARACTÈRE GÉNÉRIQUE Ces activités, avec un potentiel d'applications multisectorielles, devraient aider au développement de la capacité technologique européenne de même qu'à stimuler le flux d'idées, de connaissances et d'applications pour un complément et un soutien aux actions clés. - Les matériaux nouveaux et améliorés et leurs procédés de production et de transformation Objectifs et activités de RDT Des efforts seront faits sur le soutien et la mise en réseau des projets de RDT conduisant à une optimisation de la collaboration, de l'échange d'informations et de la plus-value communautaire. Ces réseaux devraient former le pivot de la structure des activités de recherche. Ils devraient jouer également un rôle important dans la stimulation de la collaboration internationale entre États membres et avec les pays tiers (par exemple PECO, États-Unis, Chine) et le développement des études de prospective, socio-économiques et stratégiques ainsi que pour l'évaluation des impacts et du risque. - Matériaux permettant une large variété d'applications L'objectif est de promouvoir la recherche sur les segments les plus prometteurs dans ce domaine en vue d'améliorer la fonctionnalité et la performance des matériaux existants et la mise au point de nouveaux matériaux dotés de caractéristiques entièrement nouvelles ou très nettement améliorées. Priorités de RDT: approches innovatrices incluant les matériaux nanostructurés, la chimie supramoléculaire, les systèmes colloïdaux et les matériaux biomimétiques; catalyseurs, matériaux structurels et légers, nouveaux et améliorés, par exemple utilisés dans des conditions extrêmes, notamment pour la construction, le transport et les applications à hautes températures; matériaux fonctionnels, notamment optoélectronique et pour capteurs, avec propriétés permettant un fonctionnement fiable; biomatériaux nouveaux et améliorés tels que les implants et les tissus hybrides; recherche améliorant la compréhension des mécanismes de détérioration et de rupture. - Procédés de production et de transformation des matériaux La recherche devrait être axée sur des technologies qui garantissent la qualité (compte tenu en particulier de la tendance au raccourcissement des cycles de production), la fiabilité et la rentabilité des matériaux, y compris les matériaux naturels, en vue de leur exploitation optimale. Priorités de RDT: technologies de production de matériaux pour des secteurs à forte valeur ajoutée et notamment la chimie fine, les minéraux, les métaux, les polymères, les composites, les céramiques; technologies de transformation des micro- et nanopoudres; technologies des surfaces, des revêtements et des interfaces pour des matériaux avancés et des applications fonctionnelles. - Utilisation durable des matériaux La recherche sera centrée sur l'impact des nouveaux matériaux et de la réutilisation des matériaux sur l'environnement et la sécurité, dans le but d'accroître le flux de matières premières secondaires présentant des propriétés physiques fiables, de réduire leur impact tout au long du cycle de vie et de lever les barrières entravant leur utilisation par les consommateurs. Priorités de RDT: recherches étayant la mise au point de matériaux faciles à recycler; procédés de recyclage garantissant des propriétés fiables et une bonne rentabilité des matériaux; revalorisation des déchets inévitables; recherche en soutien aux nouvelles applications de matières premières renouvelables, par exemple pour la production de produits chimiques organiques. Matériaux nouveaux et améliorés et technologies de production dans le domaine de l'acier Objectifs et activités de RDT Dans la perspective de l'expiration du traité CECA en 2002, et compte tenu des conclusions du Conseil européen d'Amsterdam (juin 1997), il est urgent d'accélérer l'insertion progressive de la recherche sur le charbon et l'acier dans le programme-cadre. L'objectif est une réduction des coûts, une meilleure satisfaction de l'utilisateur et une augmentation de la valeur ajoutée qui bénéficieront aussi bien à l'industrie sidérurgique qu'aux fournisseurs, aux utilisateurs finals et aux autres acteurs de la recherche. La recherche dans le domaine de l'acier sera centrée sur le développement de chaînes de production flexibles, compactes et sûres, de procédés moins polluants, de produits sidérurgiques innovateurs et sur l'amélioration du recyclage. Priorités de RDT: production du coke métallurgique, recherches visant à réduire les coûts et à améliorer la qualité du coke, à améliorer la production de gaz réducteurs, à diminuer les émissions et à améliorer la santé et la sécurité du personnel dans les installations industrielles; technologies de fabrication de la fonte et de l'acier pour une production flexible et rentable; technologies pour la réduction de la consommation d'énergie et de l'émission de CO2, pour l'amélioration de la propreté de l'acier et l'augmentation des taux de recyclage; coulée, laminage et traitement en aval, réduction du poids, ainsi que techniques de revêtement et de surface; développement de meilleures nuances d'acier et d'aciers à haute résistance pour de meilleures performances et des usages en conditions extrêmes; valorisation des produits dérivés. -Mesures et essais Objectifs et activités de RDT Les activités seront essentiellement axées sur le développement d'instruments, de méthodes de mesure et d'essai et de matériaux de référence certifiés afin d'aider à la réalisation des trois objectifs décrits ci-dessous (3): - Recherche prénormative et soutien technique à la normalisation La recherche se concentrera sur la mise au point et la validation de méthodes de mesures et d'essais et sur la production de données scientifiques et métrologiques nécessaires à l'établissement de critères de performance et de sécurité des produits et des services. L'objectif sera de renforcer la compétitivité européenne dans sa globalité et de stimuler la mise en oeuvre des actions clés ainsi que des politiques communautaires, en collaboration avec les organismes de normalisation et d'autres acteurs. Priorités de RDT: mise au point de nouvelles normes et amélioration des normes existantes, couvrant la gamme des exigences de l'industrie; appui au développement de normes de performance et de directives utiles à la bonne marche du commerce, à la protection des consommateurs et de l'environnement du travail et à l'encouragement des accords de reconnaissance mutuelle. - Lutte contre la fraude La recherche sera axée sur la mise au point de techniques de mesures et d'essais visant à détecter et combattre la fraude, afin de mieux protéger les intérêts économiques des entreprises et de la société, et la santé des consommateurs. L'objectif à long terme serait de maintenir un niveau des connaissances supérieur et une avance technologique sur les fraudeurs. Priorités de RDT: lutte contre la contrefaçon et l'étiquetage frauduleux des produits industriels et agricoles; lutte contre le non-respect des réglementations commerciales et de la législation communautaire ainsi que les tarifications douanières, les quotas, l'élimination des déchets; nouvelles méthodes pour la détection des stupéfiants, le dépistage du dopage, la détection des faux billets de banque et des certificats de valeurs et l'identification de l'origine des oeuvres d'art. - Amélioration de la qualité La recherche devrait étayer le développement de méthodes de mesure et d'essai génériques, d'instruments et de systèmes de mesure y compris les logiciels, qui vont concomitamment renforcer le secteur de l'industrie de l'instrumentation riche en PME. La recherche devrait être axée plus avant sur la mise au point de systèmes d'évaluation de la qualité pour des entreprises du secteur privé ou public et devrait aider à identifier et quantifier des attributs qui aux yeux des utilisateurs caractérisent un produit ou un service de qualité. La recherche nécessaire à la levée des barrières techniques entravant le commerce au sein de l'Europe ou avec des pays tiers pourrait aussi être concernée. Les activités seront entreprises en coopération avec les actions correspondantes dans les divers autres programmes. Priorités de RDT: étalons de calibrage et de transfert, études de faisabilité pour des matériaux de référence certifiés et des banques de substances de référence pour assurer la fiabilité et la traçabilité des mesures; instruments de mesures à haute performance; instruments robustes et portables pour mesures de terrain ou de référence; modèles et logiciels pour la validation de méthodes de mesure; moyens pour soutenir les accords de reconnaissance mutuelle, pour améliorer la qualité dans les organisations et les entreprises, y compris les PME, et pour mesurer le degré de satisfaction des utilisateurs; méthodes pour aider le développement de la certification et de l'accréditation dans les domaines métrologiques les moins avancés.
c) SOUTIEN AUX INFRASTRUCTURES DE RECHERCHE La recherche industrielle en Europe est largement reconnue pour son excellence, défendue par quelques fiefs nationaux bien établis. Afin d'augmenter la compétitivité, les résultats scientifiques et technologiques de RDT doivent cependant être convertis en applications pratiques. Outre la mise en oeuvre de projets à finalité industrielle, il y a d'impérieuses nécessités d'exploiter en commun et d'une façon efficace des équipements, des données et des expériences, par exemple pour essayer de nouveaux appareils, véhicules ou procédés. Par ailleurs, la recherche produit constamment de nouvelles données et cela en quantité croissante. La collecte et la classification de telles données au niveau européen profitera à l'industrie et à l'ensemble des utilisateurs. L'efficacité de la recherche serait non seulement améliorée par la réduction de la duplication des travaux mais aussi et surtout en focalisant tout le tissu des infrastructures de recherche en Europe vers des objectifs communs permettant la mise en oeuvre d'une approche stratégique.
Objectifs et activités Il est nécessaire de prendre des mesures afin d'encourager l'utilisation optimale des infrastructures de recherche existantes et des grandes installations d'un niveau scientifique et technologique élevé en relation très étroite avec les actions clés. La mise en commun des ressources et l'ouverture transnationale, par exemple aux centres de recherche industriels, aux installations d'essais pour les transports, aux souffleries de haute puissance, aux centres de calculs pour la recherche industrielle ou aux installations d'essais des matériaux et des structures, sont nécessaires à une meilleure exploitation des nouvelles techniques nécessitant l'accès à des infrastructures lourdes et à leur instrumentation. Les installations existantes doivent être encouragées à coopérer dans l'intérêt mutuel de leurs opérateurs, de la RDT et des utilisateurs afin d'éviter la duplication du travail, augmenter la complémentarité et assurer l'interopérabilité des échanges de données. Compte tenu des écarts de développement entre les différentes institutions nationales au sein de la Communauté, il est également nécessaire de renforcer la collaboration dans des domaines tels que l'évaluation de la conformité, les activités de formation et le transfert de savoir-faire. En résumé, le soutien viserait à assurer une meilleure information en ce qui concerne les possibilités existantes et l'accès transnational aux infrastructures de recherche, dans l'intérêt: i) de l'utilisation optimale des installations de recherche de moyenne et grande envergure dispersées géographiquement; ii) du transfert rapide des résultats de RDT existants ou complémentaires vers des applications industrielles et iii) de l'amélioration et l'interopérabilité de protocoles communs et des échanges de données. - Les activités de soutien aux infrastructures de recherche visent à améliorer le flux d'information vers les chercheurs européens et à faciliter l'accès transnational aux équipements auxquels ils n'auraient pas accès normalement. Cela encouragera et facilitera la coopération, au niveau transnational, à un développement rationnel des infrastructures de recherche, qui garantisse un bon rapport coût-efficacité, en réponse aux besoins urgents. Les activités de soutien devraient stimuler l'accès aux équipements nécessaires aux différentes actions clés, entre autre les centres de calculs et les grands équipements expérimentaux pour la recherche industrielle, les installations d'essais pour les transports, les souffleries de haute puissance, etc. - La création d'instituts virtuels devrait favoriser la coordination et la mise en commun de ressources entre centres, organisations de recherche et utilisateurs (y compris les PME) afin de réaliser des synergies et d'optimiser les bénéfices dans le cadre des objectifs des actions clés et des technologies génériques. Cette activité facilitera la création d'installations virtuelles permettant d'atteindre une masse critique suffisante pour accéder à des recherches sur des techniques, de l'instrumentation et des technologies de plus grande envergure. Le soutien communautaire sera limité dans le temps. Les activités de soutien devraient être comprises comme une incitation à accélérer la coopération et l'utilisation des technologies d'information et de communication pour des installations dispersées géographiquement visant à améliorer le transfert et l'exploitation des résultats, en particulier pour les PME, dans le domaine des matériaux, des technologies de production et des mesures et essais. - Le soutien à l'infrastructure européenne de métrologie devrait renforcer la cohésion entre les États membres et les pays tiers. Cela favorisera les accords mutuels de reconnaissance et de conformité. Une attention particulière sera portée aux effets de ces accords sur les PME. Le financement communautaire privilégiera les intercomparaisons et les analyses de performance interlaboratoires, le soutien aux structures interopérables de bases de données, la production de matériaux de référence certifiés, le soutien à l'amélioration de l'utilisation par les PME et à la mise en oeuvre des accords mentionnés ci-dessus et des normes de qualité. Les bases de données de référence ont été identifiées comme l'un des moyens de renforcer le tissu de la recherche européenne. On veillera tout particulièrement à ce que les données produites soient d'une qualité et d'une comparabilité suffisante et l'on s'attachera à regrouper les activités menées au niveau sectoriel et local pour étayer la recherche européenne. Les droits de propriété des différents organismes concernés devront être protégés. Les activités de soutien, notamment pour les matériaux et la recherche aéronautique, devraient aider à cataloguer et comparer les actions de RDT au niveau national et international, ainsi que les résultats obtenus dans les différentes installations de recherche.
(1) Le terme «production» englobe toutes les activités industrielles de l'extraction des matières premières ou recyclées au traitement et à la fabrication des composants et produits finals. Il couvre également tous les secteurs industriels et les services associés, y compris les activités de construction. (2) Les activités dans le domaine spatial font l'objet d'une coordination globale entre les différents programmes. (3) La recherche sur les matériaux de référence certifiés constituera un soutien aux autres programmes spécifiques mettant en oeuvre le cinquième programme-cadre.
ANNEXE III
MODALITÉS DE RÉALISATION PROPRES AU PROGRAMME Le programme sera mis en oeuvre par le biais des actions de RDT indirectes définies dans les annexes II et IV du cinquième programme-cadre. En outre, les règles suivantes, spécifiques au programme, seront applicables.
1. Mesures d'accompagnement Les mesures d'accompagnement comprendront notamment: - des études pour soutenir le programme spécifique, y compris la préparation des activités futures, - des mesures en faveur de l'adoption des technologies (essais, actions en matière de meilleures pratiques, actions en faveur des utilisateurs novices, actions d'évaluation et de validation et autres actions destinées à stimuler à un haut degré l'adoption, particulièrement dans les PME, et à encourager l'innovation), - les échanges d'informations, les conférences, séminaires, ateliers et réunions scientifiques et techniques, y compris pour les cadres internationaux de coopération, - les recours à des compétences extérieures, y compris l'accès aux bases de données scientifiques, notamment aux fins du suivi du programme spécifique prévu à l'article 5, paragraphe 1, du cinquième programme-cadre, l'évaluation externe prévue à l'article 5, paragraphe 2, du cinquième programme-cadre, ainsi que l'évaluation des actions de RDT indirectes et le suivi de leur mise en oeuvre, - les activités de diffusion, d'information et de communication, y compris les publications scientifiques, les activités d'exploitation des résultats et le transfert de technologies, l'encouragement au financement de l'innovation et l'aide à la protection de la propriété intellectuelle, - les régimes de formation liés aux activités de RDT couvertes par le programme spécifique autres que les bourses Marie Curie, - le soutien aux régimes destinés à fournir des informations et de l'aide aux participants à la recherche, y compris aux PME, - le recours aux compétences externes pour l'installation et la fourniture d'accès à l'information, l'aide et la recherche, ainsi qu'aux services et réseaux de promotion de l'innovation.
2. Modalités de coordination La Commission veille, à l'intérieur du programme, à assurer la complémentarité entre les actions indirectes de RDT, notamment par leur regroupement autour d'un objectif commun, et à éviter les doubles emplois, dans le respect des intérêts légitimes des proposants d'actions indirectes de RDT. Dans la mesure du possible, une coordination est également assurée entre les actions du programme spécifique et celles réalisées dans: - d'autres programmes spécifiques mettant en oeuvre le cinquième programme-cadre, - les programmes de recherche et d'enseignement mettant en oeuvre la décision 1999/64/Euratom du Conseil du 22 décembre 1998 relative au cinquième programme-cadre de la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) pour des activités de recherche et d'enseignement (1998-2002) (1), - d'autres cadres européens de recherche tels qu'Eureka et COST, - d'autres instruments communautaires intéressant la recherche. La coordination consiste: i) en l'identification de thèmes communs ou de priorités communes, débouchant notamment sur: - l'échange d'informations, - la réalisation de travaux arrêtés conjointement, impliquant notamment la mise en oeuvre commune de l'une des procédures visées à l'article 9 des règles de participation et de diffusion; ii) en la réattribution de propositions d'actions indirectes de RDT entre programmes spécifiques ou entre programme spécifique et programme de recherche et d'enseignement. (1) JO L 26 du 1.2.1999, p. 34.
Fin du document
Document livré le: 11/07/1999
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