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27.10.06 - L'heure d'hiver économise 1,3 milliard de kWh
Dans la nuit de samedi à dimanche, le pays passera à l'heure d'hiver et reculera donc ses montres, horloges, pendules et autres appareils à cadran d'une heure. À trois heures du matin il sera deux heures. Conséquence immédiate, un allongement gratuit de soixante minutes de la nuit de sommeil. Depuis 1976, les Français vivent pendant 21 semaines à l'heure d'hiver, c'est-à -dire à UTC (temps universel coordonné) + 1 heure et pendant les 31 semaines restantes à UTC + 2. L'UTC est une échelle de temps civil adoptée internationalement. Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le changement d'heure permet d'économiser 1,3 milliard de kWh chaque année. Soit 4 % de la consommation d'éclairage française, c'est-à -dire la consommation totale d'électricité sur une année d'une ville de 200.000 habitants. Dans le même ordre d'idée, l'Ademe s'est amusée à calculer le nombre d'ampoules électriques classiques qu'il faudrait remplacer par leur équivalente de basse consommation, pour atteindre un niveau d'économies d'énergie similaire. Résultat : 24 millions d'ampoules. Or ce marché ne représente que quelque 8 millions d'ampoules par an. Si le passage à l'heure d'hiver est vertueux sur le plan énergétique il l'est sans doute moins d'un point de vue physiologique et médical. Le système reste fortement critiqué notamment par certaines associations pour les perturbations qu'il entraîne pour les enfants ou les personnes âgées.
Source La Tribune
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27.10.06 - Le prix du roman de l'Académie française attribué aux "Bienveillantes"
Le Grand prix du roman de l'Académie française, qui ouvre la saison des prix littéraires, a été attribué jeudi à Jonathan Littell pour "Les Bienveillantes" (Gallimard), a annoncé l'institution. Ce livre de plus de 900 pages, écrit en français par cet auteur américain de 39 ans, a été choisi à la majorité absolue du jury dès le premier tour. "Les Bienveillantes", confession apocryphe d'un ancien officier SS, devance "Marilyn, dernières séances" de Michel Schneider (Grasset) et "Ce qui est perdu" de Vincent Delecroix (Gallimard), qui ont chacun obtenu 4 voix. La saison des prix se poursuivra lundi 30 octobre, avec l'attribution du Femina et du Médicis. Le Goncourt et le Renaudot suivront, sauf surprise, le 6 novembre. En 2005, le Grand prix du roman de l'Académie française avait été attribué à Henriette Jelinek pour "Le destin de Iouri Voronine" (de Fallois).
Source AFP
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