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24.11.06 - La vente de médicaments génériques a fortement progressé en France en 2006
Le taux de substitution d'un produit original par un générique est ainsi passé de 63% fin 2005 à 67,8%. Soit tout près de l'objectif de 70% fixé par un accord entre l'Assurance-maladie et les syndicats de pharmaciens en janvier 2006. La palme revient à la région des Pays-de-le-Loire avec un taux record de 77,1%. Suivent, la Bretagne (73,9%), la Champagne-Ardenne (72,2%), la Basse-Normandie (72,1%), la région Centre (71%) et le Poitou-Charentes (70,9%). A l'autre extrémité du classement, l'on trouve la région PACA (61,7%) et la Corse (52,9%). L'Assurance-maladie explique que ce bon résultat national est aussi dû à la forte progression des génériques en Ile-de-France, « région traditionnellement faible consommatrice de génériques ». Le taux de substitution y est ainsi passé de 58,2% début octobre à … 65,2%, fin octobre ! Un succès dû au nouveau dispositif de dispense d'avance de frais réservée aux génériques, mis en place par les caisses locales et les pharmaciens. Au total, rappelle la CNAM, la vente de génériques a donc produit 236 millions d'euros d'économies au premier semestre 2006.
Source AFP
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24.11.06 - La presse écrite en quête de solutions pour reconquérir ses lecteurs
Les professionnels de la presse écrite, réunis jeudi en congrès à Strasbourg, cherchent les moyens de reconquérir des lecteurs de plus en plus volatils et exigeants depuis l'avènement d'internet et des gratuits, face auxquels ils n'ont pas encore trouvé de parade. "Nous ne sommes pas face à une crise de la demande, mais face à une crise de l'offre: les attentes du public ont changé et nous devons nous adapter", a affirmé Henri Pigeat, président du Centre de formation des journalistes (CFJ) au deuxième jour du 15e congrès de la Fédération nationale de la presse française. La situation est urgente: la diffusion a encore reculé de 2,14% en 2005, les ventes en kiosque dégringolant de 4%. Selon un sondage d'Ipsos Médias, 53% des Français jugent qu'à l'avenir, toute l'information dont ils ont besoin sera accessible gratuitement et qu'il ne leur sera plus nécessaire d'acheter journaux et magazines. Face à ce constat, les professionnels de la presse n'ont pas encore trouvé de solution miracle, mais seulement esquissé des ébauches de réponse, entre diversification et retour aux fondamentaux. Interrogés sur leurs attentes, les lecteurs veulent avant tout que les journaux connaissent mieux leur goût (74%) et améliorent la qualité de leur contenu (73%), souligne également l'enquête d'Ipsos Médias.
Source AFP
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