corpore sano
12 janvier 2009 à 14h24Comme vous le savez, Israël est admis à disputer les compétitions sportives internationales dans le cadre de l’Europe. Ca tombe bien puisque l’Europe, grâce à Kouchner et Sarko, Israël en fait partie sans que cela ne se sache. Accords privilégiés entre Bruxelles et Tel Aviv. C’est à dire que ce dernier prend le bon de l’Europe et rejette le mauvais. Par exemple je prends les subventions, les droits de douane au poil, mais j’oublie les droits de l’homme, la réciprocité en matière d’assistance judiciaire, le contrôle des matières nucléaires…
Mieux, tout bientôt nous aurons un championnat de Gaza. Euronews, seule chaine Occidentale qui tente de faire de l’information complète, nous montre à l’approche des Gaza des israéliens qui ont transformé des talus en tribunes. Depuis là, à bord de leurs "quad" et 4X4, tout en buvant un coup, les spectateurs peuvent regarder le spectacle des obus au phosphore. C’est joli, mais il n’y a pas de chiottes puisqu’il n’y a pas d’arbitre pour l’y envoyer. Résultat : 900 à 13. On croirait un score de cricket !
PS (Extrait d’un article du "Monde", feuille anarchiste bien connue) :
"A l’hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n’avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d’armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l’acronyme DIME - pour Dense Inert Metal Explosive", ont déclaré les médecins (Norvégiens ndlr).
Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d’explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres. "A 2 mètres, le corps est coupé en deux ; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d’aiguilles. Nous n’avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d’amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l’opération israélienne Pluie d’été . Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes", ont-ils expliqué.
Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : "Ils n’ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire." Selon la première équipe de médecins arabes autorisée à entrer dans le territoire, arrivée vendredi par le sud à l’hôpital de Khan Younès, celui-ci a accueilli "des dizaines" de cas de ce type.