Il faut d’abord que tu ailles jusqu’à la Rue 89, regarder ça :
Ensuite, quand tu lis ce matin (c’est dans Le Parisien) que "l’inspection générale des services", après la diffusion de cette vidéo, enquête "sur d’éventuelles violences policières", tu dois te poser la question : est-ce que ce mot, "éventuelles", n’est pas un peu hardi ?
Est-ce qu’il n’est pas un peu tôt pour tirer d’images qui ne prouvent absolument rien (sinon que des (courageux) flics ont quelque peu latté un mec dans le hall d’un immeuble) de si hâtives supputations - "éventuelles", comme tu y vas ?
Je veux dire, quand des (courageux) keufs mettent un ou deux (ou trois) coups dans la gueule de Mamadou juste sous-l’oeil-d’une-caméra, un peu comme dans le dossier Rodney King vs. da fucking LAPD : est-ce que c’est pas un peu gonflé, de parler comme ça d’"éventuelles violences policières", exactement comme si on voulait saper le moral de nos (courageux) fonctionnaires ?
Devrions-nous pas nous montrer plus mesurés ?
Parler plutôt, je ne sais pas, moi, d’hypothétiques violences policières ?
Ou de prétendues violences policières, dont rien ne permet d’affirmer qu’elles ne sont pas nées de l’imagination d’un natif de la banlieue ?
(Comme a dit le procureur de la République de Bobigny : le gars est "connu des services de police", et ça, turellement, ça change tout, même si dans la vraie vie le gars n’est pas si "connu" que ça "des services de police", parce que bon, mâme Dupont, si qu’on peut plus marave la face d’un négrillon fiché, où c’est qu’on va, sans déconner ?)
J’aimerais, en somme, qu’on cesse d’accabler a priori nos (courageuses) forces de l’ordre : merci pour elles.