LA SURVEILLANCE DE LA QUALITE
DE L'AIR DEVIENT MOBILE...
Un camion-laboratoire pour l'ARSQA

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de ce dernier ont à nouveau provoqué la production de mauvaises odeurs.
Face aux nombreuses réclamations de la population auprès des maires, une réunion avec les exploitants de CHAMTOR et de la Sucrerie, les maires de Bazancourt et des communes avoisinantes, qui s'est tenue en septembre 1997, a proposé la mise en place de "témoins olfactifs" (ou "nez") dans les communes concernées. Ces personnes seront désignées par les maires, sur la base du volontariat et devront remplir quotidiennement une feuille de mesure, en consignant les conditions météorologiques, la direction du vent, la présence ou l'absence d'odeurs…

Les feuilles récapitulatives mensuelles seront transmises à la DRIRE qui en retransmettra un exemplaire aux industriels. Dans le même temps, CHAMTOR et la Sucrerie ont mis en place autour de leur site respectif le même type de suivi. En cas de problème signalé par les habitants, les industriels, s'ils sont concernés, apporteront des informations aux maires sur les éventuelles difficultés en cours.

Lors d'une dernière réunion sur le sujet début avril, les deux industriels ont décidé d'offrir une formation aux "nez"  pour les sensibiliser à la reconnaissance des odeurs générées par les deux entreprises.
La mise en place de l'opération est prévue pour l'été, avec un premier bilan en fin d'année.

Contact : Catherine Castaing
Tél. : 03.26.77.33.56
mel : catherine.castaing@industrie.gouv.fr

Financé par l'Etat, un camion-laboratoire dédié à la surveillance de la qualité de l'air va désormais sillonner les routes de la région. Capable de mesurer les concentrations de cinq polluants dont l'ozone, ce camion-laboratoire est également doté d'un GPS différentiel pour repérer avec exactitude les points de prélèvement. Un mat télescopique de 10 mètres supporte les instruments nécessaires pour obtenir des données météorologiques.

Le camion-laboratoire, géré par l'ARSQA est, en plus d'être un outil à la pointe pour la surveillance de l'air, un véhicule "propre" doté de la bicarburation GPL/Essence, le premier en France.

Contact : Frédéric GUILLOT
Tél : 03.26.69.33.35
mel : frederic.guillot@industrie.gouv.fr

LES "NEZ" DE BAZANCOURT

En 1997, la station d'épuration de la sucrerie de Bazancourt a connu des difficultés de fonctionnement, conduisant à une mauvaise oxygénation et à la génération d'odeurs nauséabondes. En été 1997, après un incident sur un des bassins de décantation, la vidange et le nettoyage

DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

tuent aussi une voie de diversification intéressante, compte-tenu des nouveaux marchés et des capacités de recherche en emballage de la région.

Il apparaît que les entreprises textiles champardennaises sont plutôt intégrées et sous-traitantes dans des domaines variés tels que la production de fils, le tricotage, l'ennoblissement, la décoration des textiles, la confection et la fabrication d'articles chaussants, et spécialisées dans des secteurs vestimentaires basiques. Cette intégration constitue un atout.

Les chefs d'entreprises sont inquiets car ils perçoivent la menace que constitue la délocalisation de gros volumes de fabrication dans leur domaine de compétence actuel. Une solution consisterait à se placer sur des marchés qui échappent à cette menace.

Il apparaît que la diversification est un enjeu important pour ce secteur employant plus de 10 000 personnes dans la région, et que la moitié des entreprises sont prêtes à s'engager dans cette voie.


Compte tenu des équipements dont elles disposent, la diversification d'activité la plus réaliste consiste en la fabrication de produits en maille destinés à d'autres secteurs potentiels.


Contact : Jérôme Bailly
tél. : 03.26.69.33.30
mel : jérôme.bailly@industrie.gouv.fr

les possibilités de diversification des entreprises textiles de la région. Celle-ci a été présentée le lundi 25 mai 1998 devant un public d'industriels.

Trois secteurs paraissent particulièrement favorables :
Les vêtements pour seniors et quatrième âge
Ce marché est en croissance : on estime qu'en 2020, 28 % de la population sera âgée de plus de 60 ans, contre 20 % aujourd'hui. Les savoir-faire des entreprises régionales sont particulièrement adaptés à la demande de cette tranche de la population.
Les vêtements pour "nouveaux sports" de plein-air, qui sont de plus en plus sophistiqués, et pour lesquels la maille est adaptée.

Les textiles techniques pour l'emballage

DIVERSIFICATION
DU TEXTILE
CHAMPARDENNAIS

La Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE) a fait réaliser par l'Institut Textile de Troyes (ITF) une étude concernant

APPEL A PROJETS
"DECHETTERIES INDUSTRIELLES"

industrielle. Les projets devront se traduire par l'acquisition d'équipements ou matériels qui auront pour effet de valoriser les DIB et/ou d'améliorer la gestion des DTQD.
L'aide est accordée sous la forme d'une subvention apportée par la DRIRE grâce au concours des Fonds Européens et de l'ADEME. Les modalités ainsi que le dossier d'aide sont disponibles auprès de la DRIRE ou de l'ADEME, ou sur Internet (drire.org).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 13 novembre 1998.                                 

  Contacts :
DRIRE :Caroline Hercé Tél. 03.26.69.33.25
mel : caroline.herce@industrie.gouv.fr
ADEME : Colette Keil Tél.03.26.69.20.96

La DRIRE, en partenariat avec l'ADEME vient de lancer un appel à projet régional visant à favoriser la création de déchetteries d'entreprises, internes ou collectives.
Les objectifs de cet appel doivent conduire à :
- une réduction de la mise en décharge des Déchets Industriels ou Banals (DIB) générés par les activités industrielles,
- une amélioration de la gestion des déchets toxiques ou dangereux produits en quantités dispersées (DTQD).Cet appel est ouvert à tout établissement ou groupement d'entreprises ayant une activité

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