COMMISSION DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES SUR LA SECURITE ET LA SANTE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
Médecine occidentale et vision chinoise
Exposés et débats du 18 novembre 1999
2ème partie  : La médecine chinoise   
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DEBAT
Mme ALLUIN estime que globalement la démarche dans les deux médecines est équivalente et qu'il existe un parallélisme entre les médecines chinoise et occidentale.
Ainsi, dans cette dernière, suite aux progrès techniques, la dimension humaine a été réintégrée après avoir été écartée un moment au profit des médicaments.

Elle souligne que, derrière les symptômes constatés, il peut y avoir un contexte à faire percevoir au patient, mais celui-ci a du mal à concevoir qu'il a un problème autre que celui pour lequel il vient consulter ; en effet beaucoup de personnes somatisent, ce qui nécessite de leur consacrer du temps pour faire le tri, en particulier dans le cas de patients qui ont des difficultés à se livrer.

Dans le cas de traitements lourds comme l' oxygénothérapie, une démarche éducative s'impose dans le cadre d'une prise en charge globale car donner simplement de l'oxygène ne suffit pas.

D'une manière générale la prise en charge globale se développe en pneumologie afin de faire prendre conscience au patient de son état et de le faire participer à son traitement.

À la demande de M. COCUDE Mme ALLUIN présente le SPIR : Service de suivi des pneumoconiotiques et insuffisants respiratoires. 

Ce service qui dépend de l'AHNAC (Association Hospitalière Nord Artois Cliniques) a deux activités :
- le suivi annuel des personnes atteintes de pneumoconiose, silicose ou    asbestose, et le dépistage de substances cancérigènes comme le benzène et   l'amiante dans le régime minier.

- l'ADER : association pour les soins à domicile d'insuffisants respiratoires s'occupe du suivi d'environ 1600 patients du Nord-Pas-de-Calais appareillés à  domicile avec de l'oxygène ou un respirateur. Ce sont des pneumoconiotiques,  mais il y a aussi beaucoup de patients atteints de bronchite chronique.

En fait, peu de personnes souhaitent participer à un programme de réhabilitation en raison de leur âge avancé et du développement d'autres pathologies (problèmes cardiaques, d'endocrinologie, d'arthrose...) mais aussi de problèmes liés à l'évolution de la réparation financière.

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