COMMISSION DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES SUR LA SECURITE ET LA SANTE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
Médecine occidentale et vision chinoise
Exposés et débats du 18 novembre 1999
2ème partie  : La médecine chinoise 
L'acupuncture
Sommaire

 
DEBAT
M. COCUDE :

Nous continuons l'ordre du jour avec Mme WANG qui a étudié sur Internet les articles chinois des dix dernières années ; vous avez dans votre dossier une petite note qui indique les résultats de sa recherche. Nous y reviendrons en fin de réunion. Pour l'instant nous nous en tiendrons à ce que Mme WANG va nous dire sur "Acupuncture et Pneumoconiose, travaux récents en Chine".
 

Mme WANG.

J'ai cherché dans la bibliographie sur Internet. En fait il y a peu d'utilisation de l'acupuncture pour les maladies internes. Il y a peu de publications sur l'acupuncture pour le traitement des pneumoconioses, on utilise surtout l'acupuncture en association avec la phytothérapie selon les symptômes. Il y a une recherche en coopération avec les Japonais. On a testé certains points d'acupuncture pour voir l'efficacité d'un point par rapport aux autres et on a retenu cinq à six points d'acupuncture. Finalement il y a un résultat assez important pour trois d'entre eux.

Un premier point est sur la gorge dans la région du poumon. Il y a aussi le méridien du poumon : à partir du point terminal le méridien monte puis descend puis remonte. C'est le trajet interne ; au-delà le trajet est sous-cutané. Ce trajet est en connexion avec les méridiens d'autres organes tel le gros intestin.

Quand on pique certains points, on peut faire réagir les deux organes, ainsi en est-il avec le point sur le méridien vaisseau conception n°17. Un autre point est le n°22 du méridien conception, le plus efficace par rapport aux deux autres. C'est la recherche surtout japonaise (menée dans les mines de charbon) qui l'a déterminé sur plusieurs centaines de cas (400). En Chine il n'y a pas d'études uniquement pour l'acupuncture, mais seulement par association avec certains médicaments.
 

M. SAUTREUIL

Il est important de noter que c'est seulement maintenant qu'on a les moyens de justifier ce qui est proposé par les Chinois depuis des millénaires. Par exemple c'est un Français NIBOYET qui a fait le premier la démonstration que les points d'acupuncture avaient une singularité électrique. On ne sait pas exactement comment est fait un point d'acupuncture. On sait que la structure histologique de la peau n'est pas différente a priori entre le point d'acupuncture et son environnement. Il semble que ce soit une densité de récepteurs décrits par les Japonais comme des récepteurs polymodaux, c'est-à-dire capables d'accepter un signal mécanique et un signal thermique, qui soit à l'origine du signal acupunctural. 

De la même façon c'est grâce au développement des neurosciences qu'on a pu mettre en évidence que ce sont des opiacées ou des morphines qui sont à l'origine d'un des mécanismes, un seulement des mécanismes parmi d'autres, qui expliquent le rôle analgésique de l'acupuncture. Il y a en effet d'autres mécanismes comme le "Gate control" utilisé lors de la stimulation répétée de points spécifiques qui sont choisis en fonction des règles de la médecine traditionnelle. En faisant cette stimulation au niveau de la moelle on crée un "embouteillage" qui rend non réceptif le stimulus nociceptif de la chirurgie. Nous avons fait une vidéo tout à fait intéressante sur ce sujet au Vietnam.

On utilise aussi cette technique dans les TENS (Trans cutaneous Electro-Neuro Stimulations) de la médecine occidentale. Les TENS, c'est de la stimulation transcutanée qui est utilisée dans les douleurs chroniques. On fait une stimulation électrique de la peau qui sature localement les récepteurs sensitifs et permet aux douloureux chroniques de vivre avec une douleur beaucoup moins intense. Il y a d'ailleurs des travaux japonais qui montrent la convergence entre les TENS et certaines formes d'acupuncture avec stimulation électrique.

On a donc actuellement des perspectives d'explications. L'une des principales questions de la médecine chinoise porte sur l'énergie, le Qi. C'est peut-être tout simplement la manifestation électromagnétique du métabolisme ce qui expliquerait pourquoi c'est variable, et pourquoi il y a des lignes (méridiens), car les axes anatomiques que sont les os, les systèmes vasculo-nerveux se manifestent eux-mêmes par des lignes électromagnétiques. C'est une explication personnelle.
 

M. COCUDE.

Je voudrais revenir sur ce que vous avez dit. Pour la préparation de la journée d'aujourd'hui j'ai demandé à mes interlocuteurs, dont un certain nombre d'acupuncteurs, d'apporter des informations relatives à ce problème, à savoir la démonstration scientifique de l'existence des points d'acupuncture. 
 

M. SAUTREUIL

Je veux bien répondre. Tout d'abord, ce n'est pas ma spécialité de gérer les aspects scientifiques de l'acupuncture ; disons qu'il y a beaucoup d'éléments convergeant progressivement vers des explications scientifiques. Ces explications vont dans le sens de ma pratique (la physiothérapie). Dans l'acupuncture traditionnelle on ne pourra procéder qu'à travers des évaluations très difficiles à faire. Les Américains ont montré ces difficultés et ont obtenu des résultats contradictoires. Mais j'ai avec moi des documents japonais en langue anglaise permettant d'établir que l'on va vers une explication scientifique - pas de tous les mécanismes mais de certains d'entre eux. Les Japonais sont très pointus là-dessus (au sens acupunctural du terme!). On n'a pas encore tout, mais cela commence à venir.
 

M. OBRINGER

Deux ou trois petites remarques sur des documents feraient une sorte de synthèse des travaux. Il y a un livre déjà relativement ancien, je crois qu'il est paru en 1980 à Cambridge, rédigé par le grand historien des sciences Joseph NEEDHAM et sa collaboratrice LU GWEIDJEN et qui a pour titre "Celestial Lancets. A History and Rationale of Acupuncture and Moxa". Ce livre reprend toutes les théories occidentales qui ont essayé d'expliquer l'efficacité, ou du moins l'action de l'acupuncture. Pour nous éloigner un tout petit peu de nos pneumoconiotiques - c'est une remarque d'historien des sciences - je rappellerai que l'un des premiers médecins à s'être intéressé à l'acupuncture et à l'avoir intégrée dans son arsenal thérapeutique fut le père d'Hector BERLIOZ, au début du 19ème siècle. L'acupuncture fut ensuite très en vogue pendant quelques années en France autour de 1825, en liaison souvent avec une stimulation électrique.

Ce que l'on peut également remarquer, c'est que l'acupuncture est une sorte de marqueur extraordinaire des innovations en biochimie. C'est ainsi qu'il y a une vingtaine d'années, on proposa d'expliquer l'efficacité de l'acupuncture en invoquant les endorphines que l'on venait de découvrir. Si dans cinq ou dix ans une innovation vraiment marquante dans les neurosciences apparaît, on essayera probablement d'expliquer par elle les mécanismes de l'acupuncture.
 

M. COCUDE 

Ce que vous avez dit est très intéressant et me donne l'occasion de remarquer que l'intérêt d'une réunion comme celle d'aujourd'hui est de faire sortir la médecine chinoise du cercle restreint d'un petit nombre de spécialistes.
 

Mme MINGAM.

En 1975 il y a eu une expérience faite, je crois par J. RABISCHONG à Montpellier, à savoir le transfert de liquide céphalo-rachidien d'un lapin analgésié d'une patte droite à un autre lapin qui s'est lui-même retrouvé analgésié de la même patte. Des expériences qui n'ont peut-être pas été renouvelées suffisamment ont prouvé que ce n'était pas une mode. On peut trouver une compilation de ces travaux épars dans ma thèse sur la médecine chinoise. Il s'agit d'une thèse soutenue à l'Université de Bretagne Occidentale, Faculté de Médecine de Brest le 14 novembre 1975.
 

M. DUHAMEL

Il est quand même intéressant de savoir que les Américains ont trouvé un certain nombre de pathologies pouvant être traitées efficacement par l'acupuncture puisqu'ils ont décidé de faire une recherche et voté des crédits de plusieurs dizaines de millions de dollars. On n'a pas assez de documents là-dessus car en France les crédits pour les recherches officielles sur l'acupuncture sont inexistants. Mais des études ont été faites en Chine et peuvent être reproduites assez facilement en France, par exemple les phénomènes de propagation. Quand vous piquez avec une aiguille, dans un certain nombre de cas (une fois sur cent) on a ce qu'on appelle un phénomène de propagation, c'est-à-dire que la personne piquée est capable de dire : je sens un trajet plus ou moins important sur le corps.

On possède des techniques de stimulation qui permettent de remarquer ces trajets plus souvent (une fois sur 50 ou une fois sur 30) et on arrive parfois à sentir les trajets sur un ensemble de méridiens. Je précise que les méridiens n'ont rien à voir avec les nerfs ; ce ne sont pas des trajets nerveux et on n'est pas encore en mesure d'expliquer scientifiquement le phénomène. Des gens qui ne connaissent rien à l'acupuncture sont capables de les sentir sur leur propre corps.

Je signale que MAXWELL a décrit les ondes électromagnétiques 50 ans avant que HERTZ ne puisse les mettre en évidence par des moyens techniques. Quand on aura les moyens techniques on arrivera peut-être à prouver effectivement la réalité de l'acupuncture. Des études chinoises existent et nous avons des cassettes que faute de temps nous ne pourrons pas présenter. En tout cas l'acupuncture est utilisée aussi chez les animaux et on obtient des résultats indiscutables.
 

M. COCUDE

A propos des études américaines que vous venez de citer, je voudrais savoir si un terme a été fixé à ces études. Car, comme je l'ai dit dans mon introduction, le Parlement Européen en 1993 - 1994 a voté quelques millions d'ECU pour étudier les médecines alternatives et complémentaires. Or à ce jour et à ma connaissance peu de choses ont été faites.
 

M. DUHAMEL

J'ai un document américain sur la question, il indique que le bureau des médecines alternatives créé au sein des NIH à Washington dispose d'un budget annuel de 50 millions de dollars, 70 maintenant peut-être.
 

M. LAFOREST

Une petite question pratique : quand on parle de points d'acupuncture, qu'est ce que cela représente en termes de surface ?   Peut-on l'estimer et quelle est la précision de la piqûre et de la surface ?
 

M. SAUTREUIL

De 0,1 mm2 pour les points des extrémités des doigts à 1, 2, 3 cm2 pour les plus vastes.
 

M. LAFOREST

C'est dire qu'il faut une bonne technique pour que les phénomènes soient reproductibles et qu'on ne peut pas piquer n'importe comment ni n'importe où ; cela pourrait expliquer pourquoi certaines expériences ne sont pas facilement reproductibles.
 

M. SAUTREUIL

C'est une difficulté de cette pratique d'autant plus que la palpation ne permet pas toujours de comprendre ce qui se passe en profondeur .

Il y a 2 visions du point d'acupuncture : une vision en trois dimensions avec une profondeur qui peut aller jusqu'à 10 cm et une vision plus restreinte, réduite à l'épiderme. On ne stimule alors que l'épiderme et non pas tout l'ensemble des tissus jusqu'au périoste.
 

M. MARQUET

Je voudrais poser une question de candide : je voudrais savoir s'il existe un risque de l'acupuncture. Etant donné qu'on a une définition des méridiens, des points d'acupuncture, relativement précise, ne risque-t-on pas avec une mauvaise pratique d'avoir des effets secondaires, de réveiller des douleurs non voulues ?
 

M. SAUTREUIL

Quand on pique un nerf, le patient le sent, le dit immédiatement. Mais quand on enlève l'aiguille, la douleur disparaît immédiatement. Le risque pourrait être de toucher une grosse veine ou artère ; mais là le risque est minime car l'aiguille, si elle est enfoncée en douceur, va glisser contre elle. Il n'y a de risque qu'avec de tout petits vaisseaux superficiels.

A ma connaissance le risque pourrait exister pour un point du poumon avec une aiguille longue on pourrait avoir un pneumothorax - mais le risque est très hypothétique car le trou est vraiment tout petit.

Quant au risque concernant le sida, c'est le médecin qui est le plus exposé. Le risque de contamination par l'hépatite et le sida a entraîné la généralisation de l'emploi des aiguilles à usage unique.
 

M. MARQUET

Vous venez de parler du risque local. Mais peut-on déclencher une douleur dans un autre territoire ?
 

M. SAUTREUIL

C'est peut-être un risque, mais cela ne m'est jamais arrivé. De toute façon, l'action des aiguilles est perçue par le patient et par le praticien. Je crois que le NIH a fait la remarque que les effets secondaires de l'acupuncture sont beaucoup moins dangereux que ceux des traitements occidentaux.

J'ai déjà vécu une fois l'aggravation d'une douleur avec une stimulation électrique, une seule fois en 15 ou 20 ans.

Une toute petite parenthèse pour revenir sur l'histoire de l'acupuncture ; son origine semble être le néolithique puisque, au départ, ce sont de petits poinçons en pierre, et l'on peut comprendre qu'il soit dangereux d'utiliser ce type de matériel, beaucoup moins sophistiqué que les aiguilles japonaises de 0,15 ou de 0,20 mm de diamètre. Mais il faut savoir que des équivalents ont été développés ailleurs dans le monde. On en a une preuve avec le corps qui a été retrouvé à la frontière entre l'Autriche et l'Italie : on a trouvé sur "Hibernatus" des marques qui correspondent à des points d'acupuncture. On a trouvé également à Columnata, commune de Tiaret en Algérie dans les années 50 - je ne sais plus si c'était un corps ou une momie - qui présentait également des traces d'acupuncture.

Cela prouve qu'à l'époque néolithique, en allant vers la douleur ou vers l'inflammation, vers l'infection, on a développé des moyens avec ce qu'on avait à l'époque. On en est resté là en Europe et en Afrique. En revanche, à partir des bases de cette époque, les Chinois ont développé pendant des siècles, une médecine très structurée. Effectivement si le yin et le yang 
appartiennent à la culture taoïste antique, les cinq éléments correspondent à une époque plus récente (ère chrétienne approximativement).
 

M. OBRINGER

Premièrement, on a l'impression qu'à l'origine les points d'acupuncture étaient des points de saignée et c'est encore le cas pour l'acupuncture vétérinaire, par exemple pour le cheval. Deuxièmement, on pense que ces fameux poinçons étaient essentiellement des instruments de petite chirurgie pour vider des abcès. Par ailleurs, il y a des textes très anciens, divinatoires, qui font penser que le travail de l'aiguille a une origine chamanique : on tentait ainsi d'expulser le mal comme un démon de l'intérieur du corps.

Autre chose encore pour expliquer que l'acupuncture s'est développée en Chine, - une idée qui m'est assez chère - c'est de penser que c'est un pays où le travail sur les canaux, sur le contrôle des rivières a toujours été d'une extrême importance : on a compris que si on agit à un endroit, on a une action beaucoup plus lointaine sur la rivière. Cela prédispose à voir le corps d'une façon différente.
 

M. BONNEVIALE

Je voulais savoir si on a établi l'historique du développement de l'acupuncture en Chine. Je suppose que l'acupuncture n'est pas venue comme çà et qu'elle s'est développée progressivement. A-t-on une idée sur la manière dont cette technique s'est développée en Chine ?
 

M. OBRINGER

Oui on connaît assez bien le début, le développement de l'acupuncture. On a tendance en Occident à exagérer l'ancienneté de l'acupuncture parce qu'on a l'impression que, dans certains domaines, plus c'est ancien plus c'est efficace… On a établi grâce aux textes qu'on a retrouvés dans des tombes, grâce aux archéologues, que l'acupuncture telle qu'on la connaît date en gros du deuxième ou premier siècle avant J.-C. et qu'elle fut précédée par la moxibution.

Pour continuer sur l'histoire de l'acupuncture en Chine, je voudrais encore, peut-être pour susciter un débat, souligner qu'à certaines périodes sous certaines dynasties l'acupuncture était considérée comme dangereuse ; par exemple au début du XIXe siècle, un empereur l'a tout à fait déconseillée. J'avais travaillé il y a une dizaine d'années sur un très gros volume, un ouvrage médical datant du VIIIe siècle, qui ne traitait que de pharmacopée car, disait l'auteur : "je ne veux pas parler d'acupuncture dans la mesure où je considère qu'elle a beaucoup plus tendance à tuer les vivants qu'à ressusciter les morts".
 

M. HOR

J'ai remarqué que notre discussion est centrée sur la justification de l'acupuncture. Il n'est pas étonnant que nous revendiquions à ce sujet des preuves scientifiques. Néanmoins, cette justification peut être cherchée sur deux points : l'acupuncture a-t-elle une existence réelle ? Le traitement acupunctural est-il efficace ?

Malgré des efforts et des résultats encourageants, l'existence des méridiens et le Qi, comme le raisonnement contenu dans une théorie telle que les "cinq mouvements" sont loin d'être établis scientifiquement. La question reste : si le système de l'acupuncture n'a pas de fondement scientifique, a-t-il néanmoins sa valeur dans la clinique ? En effet, le but de la médecine est différent de celui de la science.

Il est plus pertinent sur ce sujet, d'entreprendre des recherches scientifiques pour justifier et préciser l'efficacité de l'acupuncture dans le traitement, ici, de la pneumoconiose.
 

M. COCUDE

Personnellement je ne trouve pas indispensable de démontrer l'existence des méridiens pour penser que l'acupuncture peut être efficace. Cela étant, tous les progrès dans la connaissance de ses mécanismes d'action sont évidemment les bienvenus par le "plus" qu'ils apportent dans la compréhension de ce qu'est l'être humain
 

Mme WANG

Juste une petite remarque pour répondre à celle de M. OBRINGER : il a signalé que sous certaines dynasties chinoises l'acupuncture n'a pas été pratiquée. Cette méfiance est beaucoup moins marquée envers la phytothérapie, car la mentalité chinoise s'y retrouve beaucoup plus.

La Chine est un pays où la littérature, la poésie, la calligraphie ont une grande importance ; en Chine on ne sépare pas la littérature et la médecine. Et la phytothérapie, c'est toutes les plantes, tous les animaux.

En revanche l'acupuncture, c'est des manipulations, c'est quelque chose de manuel, c'est un travail physique. Cela pouvait gêner certains empereurs. Le soutien du genre littéraire est beaucoup plus avantageux que celui de l'acupuncture. Jusqu'à présent, dans le domaine de 
la médecine il y a encore 70% de phytothérapeutes en Chine - contre 30% d'acupuncteurs. Pour les phytothérapeutes, l'acupuncture, c'est de la médecine externe.
 
 
 

M. COCUDE

Je me tourne vers M. KOCH qu'on ne peut pas taxer de partialité par son adhésion à tel ou tel système en lui demandant de tirer la conclusion de notre débat.

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