M. COCUDE :
Nous continuons l'ordre du jour avec Mme WANG qui a étudié
sur Internet les articles chinois des dix dernières années
; vous avez dans votre dossier une petite note qui indique les résultats
de sa recherche. Nous y reviendrons en fin de réunion. Pour l'instant
nous nous en tiendrons à ce que Mme WANG va nous dire sur "Acupuncture
et Pneumoconiose, travaux récents en Chine".
Mme WANG.
J'ai cherché dans la bibliographie sur Internet. En fait il y
a peu d'utilisation de l'acupuncture pour les maladies internes. Il y a
peu de publications sur l'acupuncture pour le traitement des pneumoconioses,
on utilise surtout l'acupuncture en association avec la phytothérapie
selon les symptômes. Il y a une recherche en coopération avec
les Japonais. On a testé certains points d'acupuncture pour voir
l'efficacité d'un point par rapport aux autres et on a retenu cinq
à six points d'acupuncture. Finalement il y a un résultat
assez important pour trois d'entre eux.
Un premier point est sur la gorge dans la région du poumon. Il
y a aussi le méridien du poumon : à partir du point terminal
le méridien monte puis descend puis remonte. C'est le trajet interne
; au-delà le trajet est sous-cutané. Ce trajet est en connexion
avec les méridiens d'autres organes tel le gros intestin.
Quand on pique certains points, on peut faire réagir les deux
organes, ainsi en est-il avec le point sur le méridien vaisseau
conception n°17. Un autre point est le n°22 du méridien
conception, le plus efficace par rapport aux deux autres. C'est la recherche
surtout japonaise (menée dans les mines de charbon) qui l'a déterminé
sur plusieurs centaines de cas (400). En Chine il n'y a pas d'études
uniquement pour l'acupuncture, mais seulement par association avec certains
médicaments.
M. SAUTREUIL
Il est important de noter que c'est seulement maintenant qu'on a les
moyens de justifier ce qui est proposé par les Chinois depuis des
millénaires. Par exemple c'est un Français NIBOYET qui a
fait le premier la démonstration que les points d'acupuncture avaient
une singularité électrique. On ne sait pas exactement comment
est fait un point d'acupuncture. On sait que la structure histologique
de la peau n'est pas différente a priori entre le point d'acupuncture
et son environnement. Il semble que ce soit une densité de récepteurs
décrits par les Japonais comme des récepteurs polymodaux,
c'est-à-dire capables d'accepter un signal mécanique et un
signal thermique, qui soit à l'origine du signal acupunctural.
De la même façon c'est grâce au développement
des neurosciences qu'on a pu mettre en évidence que ce sont des
opiacées ou des morphines qui sont à l'origine d'un des mécanismes,
un seulement des mécanismes parmi d'autres, qui expliquent le rôle
analgésique de l'acupuncture. Il y a en effet d'autres mécanismes
comme le "Gate control" utilisé lors de la stimulation répétée
de points spécifiques qui sont choisis en fonction des règles
de la médecine traditionnelle. En faisant cette stimulation au niveau
de la moelle on crée un "embouteillage" qui rend non réceptif
le stimulus nociceptif de la chirurgie. Nous avons fait une vidéo
tout à fait intéressante sur ce sujet au Vietnam.
On utilise aussi cette technique dans les TENS (Trans cutaneous Electro-Neuro
Stimulations) de la médecine occidentale. Les TENS, c'est de la
stimulation transcutanée qui est utilisée dans les douleurs
chroniques. On fait une stimulation électrique de la peau qui sature
localement les récepteurs sensitifs et permet aux douloureux chroniques
de vivre avec une douleur beaucoup moins intense. Il y a d'ailleurs des
travaux japonais qui montrent la convergence entre les TENS et certaines
formes d'acupuncture avec stimulation électrique.
On a donc actuellement des perspectives d'explications. L'une des principales
questions de la médecine chinoise porte sur l'énergie, le
Qi. C'est peut-être tout simplement la manifestation électromagnétique
du métabolisme ce qui expliquerait pourquoi c'est variable, et pourquoi
il y a des lignes (méridiens), car les axes anatomiques que sont
les os, les systèmes vasculo-nerveux se manifestent eux-mêmes
par des lignes électromagnétiques. C'est une explication
personnelle.
M. COCUDE.
Je voudrais revenir sur ce que vous avez dit. Pour la préparation
de la journée d'aujourd'hui j'ai demandé à mes interlocuteurs,
dont un certain nombre d'acupuncteurs, d'apporter des informations relatives
à ce problème, à savoir la démonstration scientifique
de l'existence des points d'acupuncture.
M. SAUTREUIL
Je veux bien répondre. Tout d'abord, ce n'est pas ma spécialité
de gérer les aspects scientifiques de l'acupuncture ; disons qu'il
y a beaucoup d'éléments convergeant progressivement vers
des explications scientifiques. Ces explications vont dans le sens de ma
pratique (la physiothérapie). Dans l'acupuncture traditionnelle
on ne pourra procéder qu'à travers des évaluations
très difficiles à faire. Les Américains ont montré
ces difficultés et ont obtenu des résultats contradictoires.
Mais j'ai avec moi des documents japonais en langue anglaise permettant
d'établir que l'on va vers une explication scientifique - pas de
tous les mécanismes mais de certains d'entre eux. Les Japonais sont
très pointus là-dessus (au sens acupunctural du terme!).
On n'a pas encore tout, mais cela commence à venir.
M. OBRINGER
Deux ou trois petites remarques sur des documents feraient une sorte
de synthèse des travaux. Il y a un livre déjà relativement
ancien, je crois qu'il est paru en 1980 à Cambridge, rédigé
par le grand historien des sciences Joseph NEEDHAM et sa collaboratrice
LU GWEIDJEN et qui a pour titre "Celestial Lancets. A History and Rationale
of Acupuncture and Moxa". Ce livre reprend toutes les théories occidentales
qui ont essayé d'expliquer l'efficacité, ou du moins l'action
de l'acupuncture. Pour nous éloigner un tout petit peu de nos pneumoconiotiques
- c'est une remarque d'historien des sciences - je rappellerai que l'un
des premiers médecins à s'être intéressé
à l'acupuncture et à l'avoir intégrée dans
son arsenal thérapeutique fut le père d'Hector BERLIOZ, au
début du 19ème siècle. L'acupuncture fut ensuite très
en vogue pendant quelques années en France autour de 1825, en liaison
souvent avec une stimulation électrique.
Ce que l'on peut également remarquer, c'est que l'acupuncture
est une sorte de marqueur extraordinaire des innovations en biochimie.
C'est ainsi qu'il y a une vingtaine d'années, on proposa d'expliquer
l'efficacité de l'acupuncture en invoquant les endorphines que l'on
venait de découvrir. Si dans cinq ou dix ans une innovation vraiment
marquante dans les neurosciences apparaît, on essayera probablement
d'expliquer par elle les mécanismes de l'acupuncture.
M. COCUDE
Ce que vous avez dit est très intéressant et me donne
l'occasion de remarquer que l'intérêt d'une réunion
comme celle d'aujourd'hui est de faire sortir la médecine chinoise
du cercle restreint d'un petit nombre de spécialistes.
Mme MINGAM.
En 1975 il y a eu une expérience faite, je crois par J. RABISCHONG
à Montpellier, à savoir le transfert de liquide céphalo-rachidien
d'un lapin analgésié d'une patte droite à un autre
lapin qui s'est lui-même retrouvé analgésié
de la même patte. Des expériences qui n'ont peut-être
pas été renouvelées suffisamment ont prouvé
que ce n'était pas une mode. On peut trouver une compilation de
ces travaux épars dans ma thèse sur la médecine chinoise.
Il s'agit d'une thèse soutenue à l'Université de Bretagne
Occidentale, Faculté de Médecine de Brest le 14 novembre
1975.
M. DUHAMEL
Il est quand même intéressant de savoir que les Américains
ont trouvé un certain nombre de pathologies pouvant être traitées
efficacement par l'acupuncture puisqu'ils ont décidé de faire
une recherche et voté des crédits de plusieurs dizaines de
millions de dollars. On n'a pas assez de documents là-dessus car
en France les crédits pour les recherches officielles sur l'acupuncture
sont inexistants. Mais des études ont été faites en
Chine et peuvent être reproduites assez facilement en France, par
exemple les phénomènes de propagation. Quand vous piquez
avec une aiguille, dans un certain nombre de cas (une fois sur cent) on
a ce qu'on appelle un phénomène de propagation, c'est-à-dire
que la personne piquée est capable de dire : je sens un trajet plus
ou moins important sur le corps.
On possède des techniques de stimulation qui permettent de remarquer
ces trajets plus souvent (une fois sur 50 ou une fois sur 30) et on arrive
parfois à sentir les trajets sur un ensemble de méridiens.
Je précise que les méridiens n'ont rien à voir avec
les nerfs ; ce ne sont pas des trajets nerveux et on n'est pas encore en
mesure d'expliquer scientifiquement le phénomène. Des gens
qui ne connaissent rien à l'acupuncture sont capables de les sentir
sur leur propre corps.
Je signale que MAXWELL a décrit les ondes électromagnétiques
50 ans avant que HERTZ ne puisse les mettre en évidence par des
moyens techniques. Quand on aura les moyens techniques on arrivera peut-être
à prouver effectivement la réalité de l'acupuncture.
Des études chinoises existent et nous avons des cassettes que faute
de temps nous ne pourrons pas présenter. En tout cas l'acupuncture
est utilisée aussi chez les animaux et on obtient des résultats
indiscutables.
M. COCUDE
A propos des études américaines que vous venez de citer,
je voudrais savoir si un terme a été fixé à
ces études. Car, comme je l'ai dit dans mon introduction, le Parlement
Européen en 1993 - 1994 a voté quelques millions d'ECU pour
étudier les médecines alternatives et complémentaires.
Or à ce jour et à ma connaissance peu de choses ont été
faites.
M. DUHAMEL
J'ai un document américain sur la question, il indique que le
bureau des médecines alternatives créé au sein des
NIH à Washington dispose d'un budget annuel de 50 millions de dollars,
70 maintenant peut-être.
M. LAFOREST
Une petite question pratique : quand on parle de points d'acupuncture,
qu'est ce que cela représente en termes de surface ?
Peut-on l'estimer et quelle est la précision de la piqûre
et de la surface ?
M. SAUTREUIL
De 0,1 mm2 pour les points des extrémités des doigts à
1, 2, 3 cm2 pour les plus vastes.
M. LAFOREST
C'est dire qu'il faut une bonne technique pour que les phénomènes
soient reproductibles et qu'on ne peut pas piquer n'importe comment ni
n'importe où ; cela pourrait expliquer pourquoi certaines expériences
ne sont pas facilement reproductibles.
M. SAUTREUIL
C'est une difficulté de cette pratique d'autant plus que la palpation
ne permet pas toujours de comprendre ce qui se passe en profondeur .
Il y a 2 visions du point d'acupuncture : une vision en trois dimensions
avec une profondeur qui peut aller jusqu'à 10 cm et une vision plus
restreinte, réduite à l'épiderme. On ne stimule alors
que l'épiderme et non pas tout l'ensemble des tissus jusqu'au périoste.
M. MARQUET
Je voudrais poser une question de candide : je voudrais savoir s'il
existe un risque de l'acupuncture. Etant donné qu'on a une définition
des méridiens, des points d'acupuncture, relativement précise,
ne risque-t-on pas avec une mauvaise pratique d'avoir des effets secondaires,
de réveiller des douleurs non voulues ?
M. SAUTREUIL
Quand on pique un nerf, le patient le sent, le dit immédiatement.
Mais quand on enlève l'aiguille, la douleur disparaît immédiatement.
Le risque pourrait être de toucher une grosse veine ou artère
; mais là le risque est minime car l'aiguille, si elle est enfoncée
en douceur, va glisser contre elle. Il n'y a de risque qu'avec de tout
petits vaisseaux superficiels.
A ma connaissance le risque pourrait exister pour un point du poumon
avec une aiguille longue on pourrait avoir un pneumothorax - mais le risque
est très hypothétique car le trou est vraiment tout petit.
Quant au risque concernant le sida, c'est le médecin qui est
le plus exposé. Le risque de contamination par l'hépatite
et le sida a entraîné la généralisation de l'emploi
des aiguilles à usage unique.
M. MARQUET
Vous venez de parler du risque local. Mais peut-on déclencher
une douleur dans un autre territoire ?
M. SAUTREUIL
C'est peut-être un risque, mais cela ne m'est jamais arrivé.
De toute façon, l'action des aiguilles est perçue par le
patient et par le praticien. Je crois que le NIH a fait la remarque que
les effets secondaires de l'acupuncture sont beaucoup moins dangereux que
ceux des traitements occidentaux.
J'ai déjà vécu une fois l'aggravation d'une douleur
avec une stimulation électrique, une seule fois en 15 ou 20 ans.
Une toute petite parenthèse pour revenir sur l'histoire de l'acupuncture
; son origine semble être le néolithique puisque, au départ,
ce sont de petits poinçons en pierre, et l'on peut comprendre qu'il
soit dangereux d'utiliser ce type de matériel, beaucoup moins sophistiqué
que les aiguilles japonaises de 0,15 ou de 0,20 mm de diamètre.
Mais il faut savoir que des équivalents ont été développés
ailleurs dans le monde. On en a une preuve avec le corps qui a été
retrouvé à la frontière entre l'Autriche et l'Italie
: on a trouvé sur "Hibernatus" des marques qui correspondent à
des points d'acupuncture. On a trouvé également à
Columnata, commune de Tiaret en Algérie dans les années 50
- je ne sais plus si c'était un corps ou une momie - qui présentait
également des traces d'acupuncture.
Cela prouve qu'à l'époque néolithique, en allant
vers la douleur ou vers l'inflammation, vers l'infection, on a développé
des moyens avec ce qu'on avait à l'époque. On en est resté
là en Europe et en Afrique. En revanche, à partir des bases
de cette époque, les Chinois ont développé pendant
des siècles, une médecine très structurée.
Effectivement si le yin et le yang
appartiennent à la culture taoïste antique, les cinq éléments
correspondent à une époque plus récente (ère
chrétienne approximativement).
M. OBRINGER
Premièrement, on a l'impression qu'à l'origine les points
d'acupuncture étaient des points de saignée et c'est encore
le cas pour l'acupuncture vétérinaire, par exemple pour le
cheval. Deuxièmement, on pense que ces fameux poinçons étaient
essentiellement des instruments de petite chirurgie pour vider des abcès.
Par ailleurs, il y a des textes très anciens, divinatoires, qui
font penser que le travail de l'aiguille a une origine chamanique : on
tentait ainsi d'expulser le mal comme un démon de l'intérieur
du corps.
Autre chose encore pour expliquer que l'acupuncture s'est développée
en Chine, - une idée qui m'est assez chère - c'est de penser
que c'est un pays où le travail sur les canaux, sur le contrôle
des rivières a toujours été d'une extrême importance
: on a compris que si on agit à un endroit, on a une action beaucoup
plus lointaine sur la rivière. Cela prédispose à voir
le corps d'une façon différente.
M. BONNEVIALE
Je voulais savoir si on a établi l'historique du développement
de l'acupuncture en Chine. Je suppose que l'acupuncture n'est pas venue
comme çà et qu'elle s'est développée progressivement.
A-t-on une idée sur la manière dont cette technique s'est
développée en Chine ?
M. OBRINGER
Oui on connaît assez bien le début, le développement
de l'acupuncture. On a tendance en Occident à exagérer l'ancienneté
de l'acupuncture parce qu'on a l'impression que, dans certains domaines,
plus c'est ancien plus c'est efficace… On a établi grâce aux
textes qu'on a retrouvés dans des tombes, grâce aux archéologues,
que l'acupuncture telle qu'on la connaît date en gros du deuxième
ou premier siècle avant J.-C. et qu'elle fut précédée
par la moxibution.
Pour continuer sur l'histoire de l'acupuncture en Chine, je voudrais
encore, peut-être pour susciter un débat, souligner qu'à
certaines périodes sous certaines dynasties l'acupuncture était
considérée comme dangereuse ; par exemple au début
du XIXe siècle, un empereur l'a tout à fait déconseillée.
J'avais travaillé il y a une dizaine d'années sur un très
gros volume, un ouvrage médical datant du VIIIe siècle, qui
ne traitait que de pharmacopée car, disait l'auteur : "je ne veux
pas parler d'acupuncture dans la mesure où je considère qu'elle
a beaucoup plus tendance à tuer les vivants qu'à ressusciter
les morts".
M. HOR
J'ai remarqué que notre discussion est centrée sur la
justification de l'acupuncture. Il n'est pas étonnant que nous revendiquions
à ce sujet des preuves scientifiques. Néanmoins, cette justification
peut être cherchée sur deux points : l'acupuncture a-t-elle
une existence réelle ? Le traitement acupunctural est-il efficace
?
Malgré des efforts et des résultats encourageants, l'existence
des méridiens et le Qi, comme le raisonnement contenu dans une théorie
telle que les "cinq mouvements" sont loin d'être établis scientifiquement.
La question reste : si le système de l'acupuncture n'a pas de fondement
scientifique, a-t-il néanmoins sa valeur dans la clinique ? En effet,
le but de la médecine est différent de celui de la science.
Il est plus pertinent sur ce sujet, d'entreprendre des recherches scientifiques
pour justifier et préciser l'efficacité de l'acupuncture
dans le traitement, ici, de la pneumoconiose.
M. COCUDE
Personnellement je ne trouve pas indispensable de démontrer l'existence
des méridiens pour penser que l'acupuncture peut être efficace.
Cela étant, tous les progrès dans la connaissance de ses
mécanismes d'action sont évidemment les bienvenus par le
"plus" qu'ils apportent dans la compréhension de ce qu'est l'être
humain
Mme WANG
Juste une petite remarque pour répondre à celle de M.
OBRINGER : il a signalé que sous certaines dynasties chinoises l'acupuncture
n'a pas été pratiquée. Cette méfiance est beaucoup
moins marquée envers la phytothérapie, car la mentalité
chinoise s'y retrouve beaucoup plus.
La Chine est un pays où la littérature, la poésie,
la calligraphie ont une grande importance ; en Chine on ne sépare
pas la littérature et la médecine. Et la phytothérapie,
c'est toutes les plantes, tous les animaux.
En revanche l'acupuncture, c'est des manipulations, c'est quelque chose
de manuel, c'est un travail physique. Cela pouvait gêner certains
empereurs. Le soutien du genre littéraire est beaucoup plus avantageux
que celui de l'acupuncture. Jusqu'à présent, dans le domaine
de
la médecine il y a encore 70% de phytothérapeutes en
Chine - contre 30% d'acupuncteurs. Pour les phytothérapeutes, l'acupuncture,
c'est de la médecine externe.
M. COCUDE
Je me tourne vers M. KOCH qu'on ne peut pas taxer de partialité
par son adhésion à tel ou tel système en lui demandant
de tirer la conclusion de notre débat.