Notamment dans le domaine du marketing international et de
l'informatique le problème est de trouver des cadres qui acceptent de
travailler dans des PME, structurellement fragiles, et ne pouvant pas offrir le
salaire des grands groupes
Il est également de pouvoir composer de solides conseils
d'administration où des hommes d'expérience pourraient apporter
leurs compétences pour suivre les premiers pas de la start-up :
Le système actuel est jugé opaque, inégalitaire, complexe
et peu compétitif par rapport aux pays voisins (qui ont pour la
plupart réformé leur fiscalité en terme de stock options:
Suisse (avril 97), Italie (janv 98), Espagne (janv 99), Belgique (Avril 99))
Il ne permet en particulier pas de distribution à des dirigeants non
salariés et à des administrateurs de sociétés
innovantes dont l'expérience rend cruciale une participation active
à la vie de l'entreprise
Ce problème déjà mis en exergue dans le groupe
animé par JB. Séjourné pourrait trouver une solution
grâce au développement dans notre pays du mécanisme des
"stock options", une fois levées les difficultés qui sont
apparues à leur encontre lors de la présentation de la loi sur
l'innovation à la suite d'abus dans les grands groupes.
L'effondrement des valeurs de bien des stock options dans des start-up l'an
dernier montre bien qu'il ne s'agit point là de salaires
déguisés mais bien d'un vrai prise de risques sur le projet de
l'entreprise, pour le meilleur comme pour le pire