Nous
avons pu constater que progressivement chaque région mettait en place
des structures pour aider les PME et que chacune, malgré des moyens en
général limités recréait des documents ou des
outils, du type décrit aux 2 paragraphes précédents,
répondant à des besoins très voisins. Ce travail
très lourd se fait évidemment au détriment du temps
passé sur le terrain au contact des entreprises
Par ailleurs cet isolement de chaque opérateur ne permet pas de
capitaliser l'expérience et de faire que chaque nouvel outil apporte un
"plus" par rapport à ceux qui les ont précédés:
En particulier chacun découvre avec retard que ,pour la plupart des
entreprises, le commerce électronique ne représente qu'un aspect
marginal du problème et les détourne de l'essentiel. Or les
nouvelles fonctionnalités qui ciblent sur les économies et les
gains de compétitivité nécessitent la mise au point de
nouveaux outils plus sophistiqués (Achats, co-engineering, relations
donneurs d'ordre et sous-traitants, e-learning, gestion du SAV,
télémaintenance, web-EDI, recrutement,
référencement sur les market places, intelligence
économique, recherche de financements, relation avec les
actionnaires,...)
Bien entendu il est difficilement envisageable que se mette en place un site
central rassemblant toutes ces informations et répartissant le travail
de développement, tant pour des raisons techniques(comment assurer les
mises à jour) que "diplomatique" (quel organisme serait en charge de
cette "centralisation")
L'idée qui s'est dégagée des travaux préparatoires
du séminaires d'Autrans de janvier 2002 de l'initiative PmeNet et de la
table ronde des opérateurs de l'e-business de Gosselies en août
2001serait alors d'utiliser une approche "Peer to Peer" et de tisser un
"web-ring entre tous les acteurs de terrain qui décideraient de
travailler en réseau et de mettre leurs outils à la disposition
des autres dans la philosophie de la licence GNU/GNL : possibilité
à chacun d'utiliser le travail des autres sous réserve de
respecter les droits moraux des auteurs et de faire profiter la
collectivité des améliorations apportées aux outils