Cette mesure qui ne peut que contribuer à la transparence de la procédure n'est pas difficile à mettre en oeuvre et devrait avoir un fort effet d'entraînement.
Tous les appels d'offre publics devraient dorénavant au minimum être accessibles gratuitement par Internet |
C'est
déjà le cas pour le Ministre de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie (juillet 1998) et, depuis le mois de juillet 1999 pour tous ceux
qui sont publiés au BOAMP
www.journal-officiel.gouv.fr/boamp/R1.htm.
Cette nouvelle façon de procéder, accompagnée d'une
conduite de la gestion de leur exécution par EDI/TCP/IP, devrait
entraîner de fortes économies tant pour les entreprises que pour
l'Etat :
Les investissements informatiques nécessaires notamment dans les
Directions de l'Equipement devraient recevoir à ce titre une forte
priorité budgétaire
Les opérations pilotes actuellement en cours pour la construction du centre hospitalier de Puy-en-Velay et le marché à commande du programme Rafale (EDI Rafale) devront être rapidement suivies par une généralisation après avoir tiré les enseignements de ces premières expérimentations grandeur nature |
Il serait souhaitable que les collectivités locales soient incitées à suivre ce mouvement, même si la transparence, qui peut perturber les préférences locales, n'est pas toujours considérée, dans les faits, comme un avantage
comme le déclare
Michel Treheux
de France Telecom dans le
rapport 99 de l'AFTEL :
"on comparera les appels d'offre classiques à des appels d'offres électroniques visibles de tous. Certes le média électronique pourra se rémunérer, mais cela contribuera à une transparence des marchés préjudiciables à beaucoup d'acteurs". |