Les
mécanismes d'engagement de ce type de société, qui ont des
fonds très importants à investir, nécessitent une
étude de dossier "sérieuse" et, de ce fait, onéreuse, 30
K€ en moyenne. Comme seulement un dossier sur 10 est financé cela
veut dire que le coût d'entrée dans une entreprise est
majoré de ces frais d'étude soit 300 K€. On comprend bien
dans ces conditions que de telles sociétés ne peuvent pas se
"pencher" sur des projets ne nécessitant pas au minimum 1 M€ (en
fait aujourd'hui la barre est même plutôt remontée à
2 M€).
Ce sont principalement les investisseurs du Venture capital, qui disent ne pas
manquer de ressources financières, et qui se plaignent, à juste
titre, de ne pas recevoir de "bons dossiers" (sous-entendu "qui sont à
une phase de maturation justifiant d'y investir 1 à 2M€).
On peut effectivement constater avec eux que, pour ces "bons dossiers"
là, ce sont les porteurs de projets qui sont en position de force et qui
mettent même de plus en plus souvent les investisseurs en concurrence.
Mais un projet ne nécessite que rarement 1 M€ d'entrée de
jeu lors de la création ou des premiers développements:
Le chaînon défaillant jusqu'à présent
paraît être celui qui permet d'aller d'une "bonne
idée" (c'est-à-dire un marché, un produit,
un homme) à un projet suffisamment étayé
(prototype, validation de marché, équipe de direction) pour
passer à la phase de réel développement
nécessitant 1 M€.
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |