Il
s'agit là de la présentation de l'entreprise par une page
hébergée sur un serveur externe (avec lequel la communication ne
se fait souvent que par fax par souci de maîtrise de l'information)
une start-up que nous avons rencontré paient les pigistes qui réalisent ces site 300F par site, considérant qu'ils pouvaient en réaliser 3 par jour (temps de travail nécessaire, prise de photo comprises, 1à 3h). le temps nécessaire pour élaborer le devis préalable étant supérieur à celui de réalisation du site, la technique de vente adoptée est celle des "photographes de plage" : le site est gratuitement mis sur le Web et seules les prestations de personnalisation ultérieures sont facturées |
attention ce type de site est couramment facturé par des "chasseurs de pigeons" abusant de l'ignorance des PME à des tarif de plusieurs dizaines de milliers de Francs, l'essentiel de la dépense pour le prestataire étant de convaincre le client qu'il ne peut pas être "absent du web"
Il ne faut pas non plus oublier de renouveler sa concession :
MSN, portail de Microsoft avait eu un trou de mémoire et n'a du qu'a la présence d'esprit d'un de ses "fan" de ne pas tomber dans des mains hostiles (Les Echos 28/6/00) |
De même la petite histoire dit que le Vice-Président des Etats-Unis a dû racheter Gore2000 qu'un auditeur averti avait acheté dès la fin de son discours-programme et n'a jamais pu reprendre le contrôle de Al-Gore.com! l'an dernier le premier Ministre Irlandais s'est vu proposer de racheter son_nom.com, utilisé pour un site "adulte" pour 1 M$ et 5 ans après la même déconvenue est arrivée à de célèbres hommes politiques français qui se croyaient "branchés"
Elysee.com , matignon.com et whitehouse.com ne correspondent guère à ce à quoi on pourrait s'attendre
Pour les prochaines présidentielles la plupart des noms imaginables sont déposés et leur cote aux enchères (entre 3000 et 250 000F)est une forme de sondage de popularité. Certains hommes politiques sont "hors marché" car ils ont pris la précaution d'acheter toutes les variantes de leur nom (Le Monde 19 avril 2000)
Les récentes décisions de justice tendent à donner raison aux propriétaires légitimes de la marque mais
D'autres mésaventures sont encore possibles : une célèbre production de biscuits américains a vu naître un site à son nom qui avait les apparences d'un site officiel et qui était en fait animé par un consommateur mécontent : autant dire qu'après avoir parcouru le site toute envie de consommer les biscuits de cette marque vous était définitivement passée.(exemple cité par William Comcowich d'Ultitech séminaire Aftel NY 98) |
Selon une étude de Cybermark (www.cybermark.org) , en France seuls 6,5 % des noms de domaine en ".com" appartiennent à la société propriétaire du nom, 86 % ont été déposés par d'autres sociétés (souvent distributeurs dans des pays ou acheter le nom est un réflexe) et 7,5 % à des spécialistes connus de la contrefaçon ou de la spéculation ("cybersquatters") et ZDNet de son côté indique que 34,5 % des 25 millions des noms d'entreprises françaises sont déjà enregistrées en .com.. |
Cette étude a en outre montré que les sites qui s'étaient fait voler leur nom en .com et qui l'ont récupéré ont vu leur chiffre d'affaire multiplié par 2 à 5
Dans le domaine du vin par exemple une soixantaine d'appellations contrôlées (comme château-du-pape.com) ont déjà été piratées et sont proposés à la revente (on parle de sommes de 200.000F) et les fédérations de producteurs vont créer une association pour essayer de les récupérer.
Par ailleurs le cours des noms de domaine génériques recherché par les portails, atteint des sommets (bizness.com, loan.com,... se négocient plusieurs millions de $: business.com s'est vendu 7,5M$ et Peter Littke a refusé50MF pour ebuy.com)
Récupérer son nom devant les tribunaux n'est pas toujours possible et c'est une procédure toujours longue et coûteuse
Porsche a déjà engagé 138 procès
pour utilisation des marques dont il est propriétaire dont 50 seulement
se sont conclus par des accords amiables dont on ignore les conditions, les
autres suivant leur cours après un premier rejet de sa plainte par une
cour de justice de virginie source ZDNet
Miele a perdu son arbitrage devant l'OMPI et n'a pu récupérer Miele.net, de même pour le Wall Street Journal qui ne pourra empêcher les sites d'intégrer WSJ dans leur nom Panavision a du aller en appel pour mettre en échec le sieur Dennis Troeppen qui voulait lui revendre panavision.com pour 13.000$ (AP). |
Nous ne saurions donc trop recommander d'effectuer de toute urgence cet
investissement de précaution.
Nous ne saurions trop recommander non plus si vous créez un nouveau produit ou une nouvelle marque de vous assurer que le nom de domaine correspondant en ".com" est libre et de l'acheter de suite AVANT même de le déposer à l'Inpi (Attention: le simple fait de s'assurer qu'un nom est libre peut alerter un cybersquatter qui risque de l'acheter avant vous, la consultation et la réservation doit être fait dans la même session) |
Vivendi a du par 2 fois mettre la main à la poche pour racheter son nouveau nom: 24MF à un web bar parisien pour vis@vis et une somme non rendue publique pour une association Alsacienne qui avait déposé Vizavi.com
Evariste
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(Last update : Fri, 9 Feb 2007) |