(Last update : Mon, 27 Dec 1999)
[ Internet et PME ]

6.3.3.2 Soyons clairs : le banquier stricto sensu, celui qui prête l'argent des autres, ne peut et ne doit prendre de risques que très limités

Cet aspect asymétrique fait que son métier est d'assurer la liquidité, non de financer des risques : il vend (et il crée), il achète "de l'argent", pas des risques.

Le voudrait-il d'ailleurs qu'il ne le ferait sans doute pas avec bonheur car son personnel n'a pas été formé pour cela et en serait bien incapable.

Il n'en reste pas moins que dans la limite des contraintes de son métier il doit être capable de fournir à la jeune entreprise de façon simple et rapide les moyens techniques de "faire tourner sa boutique" (en particulier pour la trésorerie).

Les créateurs que nous avons rencontrés ont insisté en particulier sur un point : l'autorisation "VAD" (vente à distance) qui permet à un commerçant d'encaisser les paiements par carte de crédit pour les ventes en ligne et qui n'est aujourd'hui accordée qu'au compte-gouttes.

Devant les réticences des banques des solutions palliatives se mettent en place pour la vente en devises: "we need banking...",

C'est le cas du français kleline www.kleline.fr ou de la start-up beweb Securipay www.securipay.com (la compensation se fait sur la banque Natwest ), américaine de Ibill www.ibill.com et CCBill www.ccbill.com ou anglaise Datacash www.datacash.com ,


Mais évidemment elles se payent parfois cher:

chez Securipay par exemple les commissions commencent à 15% des ventes en l'absence de contrat VAD (87 monnaies, pas de commission de change), chez kleline (commission kleline +commission carte bancaire +commission change) les frais sont de 3% des ventes

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