(Last update : Fri, 16 Feb 1996)
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Présentation du colloque, par François Loos
Député du Bas-Rhin

Je voudrais tout d'abord adresser un certain nombre de remerciements. Le premier va à M. Fillet, du CADAS. Je remercie également la Fondation Rhône-Poulenc, qui a parfaitement compris que des leçons de choses sur l'évolution scientifique sont aujourd'hui importantes et utiles. Mes remerciements vont aussi à M. Philippe Seguin, qui aurait souhaité être parmi nous et dont je vous lirai tout à l'heure un message. Vous le savez. M. Seguin a souhaité que le Parlement ait un rôle renforcé. La Constituton a même été modifiée cet été à cet effet. Or, pour avoir un rôle renforcé, il faut être capable d'anticiper ; nous sommes là au coeur des motivations de cette manifestation. Je voudrais, également remercier M. Bayrou, qui nous a honorés de son haut patronage et, enfin, les conférenciers qui ont accepté de nous confier leurs visions et leurs convictions. Evidemment, nous n'attendons pas d'eux des prophéties. Nous leur demandons` plutôt de disséquer les mécanismes du progrès économique et social.

J'utilise volontairement le terme "disséquer", car je pense que notre société est, pour de multiples raisons, malade. Nous avons aujourd'hui besoin de la soigner. Le progrès technique peut-il nous y aider ? La question mérite d'être posée. En effet, longtemps, le progrès technique a raisonné en termes linéaires : on posait que le progrès technique finissait toujours par entraîner le progrès social. On sait aujourd'hui que ce n'est pas le cas malgré les progrès extraordinaires accomplis par la science ces dernières années, le bien-être de nos sociétés n'a pas augmenté.

Suffit-il de le comprendre pour que cela change ? Faut-il administrer au malade une médecine de cheval ? Faut-il poursuivre d'autres buts ? Faut-il, fondamentalement, une visions du futur ? Faut-il l'énoncer. au risque de se couper de la base ? Telles sont les questions que nous nous posrons aujourd'hui.

Puissions-nous, en tout cas. ne pas passer en France à coté des grands developpernents industriels auxquels nos compétences scientifiques nous donnent le droit d'accéder.

François Loos
Député du Bas-Rhin



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