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Le samedi 25 novembre entre Saint-Leu et Saint-Paul

Sommaire

> Présentation du Rallye gourmand
> Quelques producteurs
> Rubrique terroir

 

Le Rallye gourmand : découvrir le terroir réunionnais

Organisé pour la première fois à Saint-Leu, le Rallye Gourmand est un jeu fondé sur le terroir réunionnais. Les participants, réunis en équipes, vont arpenter la route qui relie Saint-Leu et Saint-Paul par les hauts. Le but : se rendre sur des haltes gourmandes chez des producteurs, y récolter le maximum de points en réussissant les épreuves. Aujourd'hui, les inscriptions sont closes. Parcours d'une manifestation très alléchante.

Au départ, il devait y avoir 100 places. L'office du tourisme de Saint-Leu en a rajouté 50. Aujourd'hui, les inscriptions sont closes.
Voilà une idée bien originale pour découvrir les hauts de l'Ouest. L'office de tourisme de Saint-Leu et le Territoire de la Côte Ouest (TCO) organisent pour la première fois leur Rallye gourmand samedi 25 novembre. Le jeu se déroule sur la route Hubert Delisle qui relie les communes de Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu. Magnifique balcon sur l'océan, cette voie est nichée à mi-pente, entre champs de canne à sucre et grands eucalyptus. La vue sur le littoral est imprenable. Principe de cette manifestation : découvrir la Réunion à travers le terroir des hauts. Les 150 inscrits au Rallye doivent s'arrêter chez des producteurs divers.
L'occasion d'apprécier l es spécialités et les secrets des bonnes tables et les producteurs qui proposent des produits de qualité : agriculteurs, producteurs, tisaneurs (voir encadré)….
C'est une aventure jonchée d'énigmes et d'épreuves. Munies d'une feuille de route, les équipes, d'une à cinq personnes par voiture, partiront pour une journée à la découverte d'un autre visage de la Réunion.
Attention, le rallye gourmand n'est pas une course de vitesse.
Le but consiste à se rendre sur les arrêts pour y récolter le maximum de points en réussissant les épreuves. Une feuille de route indique aux équipages l'ordre des étapes. Les épreuves sont constituées, selon les haltes, de dégustations et de questions culinaires.
À l'issu du circuit, un grand pique-nique est prévu sur le site du camp Marron dans les Hauts de Saint-Paul (voir encadré). Porteur d'une Réunion d'antan, le Camp a concocté un menu très typique. Un retour aux sources.

 


Quelques producteurs participants (haut de la page)


Camp Marron, cultures d'antan


Plus de photos

Créé il y a trois ans dans le quartier du Guillaume à Saint-Paul, le Camp Marron œuvre pour protéger le patrimoine de la terre réunionnaise. Sauver ce qu'il reste des cultures d'antan. Calebasses trompettes, concombres chinois, pommes de lait, brèdes madame…des fruits et légumes pratiquement oubliés.
«Nous travaillons avec la population. Les granmouns* nous apportent fréquemment des graines et des boutures insolites Â» , explique Jean-Paul Bavol le président de l'association Camp Marron.
Pour rester dans le ton « lontan Â», les ouvriers du Camp utilisent des techniques ancestrales pour cultiver. « Nous respectons intégralement les éléments naturels. Vous ne verrez ici aucune trace de béton Â», s'amuse cet enfant du quartier.
Le Camp Marron organise fréquemment des manifestations comme des expositions d'objets lontan. Là encore, les Réunionnais participent en offrant des outils et accessoires d'une autre époque.
Lorsque les cultures le permettent, l'association vend aux particuliers des denrées uniques et rares. Évidemment, la cuisine tient une place importante dans l'activité du site. «On peut manger ici des choses que l'on ne goûtera nul par ailleurs. Des recettes oubliées que les vieux des hauts nous transmettent comme le « cari cÅ“ur de canne Â» ou le « cari peaud'bananes ».
Renseignements : 02.62.22.90.87

(*) vieilles personnes

 

Tibert et ses pommes de terre « marronères Â»

François Tibert est réputé pour ses connaissances en tisanerie et plantes médicinales.
Cet amoureux de la nature, arpente les forêts réunionnaises pour en puiser l'essence. Il y a cinq ans, alors qu'il campe dans le cirque de Mafate, Tibert découvre une semence de pomme de terre un peu particulière. « J'ai tout de suite eu le déclic. Je me suis rappelé ou et quand j'avais vu ce genre de patate avec des petits trous roses. Cela remonte à mon enfance. Dans chaque plantation de canne à sucre, il en poussait. Nous les mangions quand les cannes étaient récoltées. Depuis on en a jamais plus revu Â», raconte le tisaneur.
Une question lui vient alors à l'esprit : « Pourquoi en trouve-t-on dans les hauts de l'île si les pommes de terre de ce genre ont disparu des côtes réunionnaises ? Â». La réponse remonte au temps des colonies.
Selon lui, les esclaves qui s'enfuirent dans les montagnes, les marrons, emportèrent pour survivre des semences.
« J'ai donc parcouru le circuit des marrons dans les cirques et j'ai retrouvé la trace de la pomme de terre à Salazie, Mafate, Piton Saint-Leu et Cilaos Â».
Aujourd'hui François Tibert cultive sa trouvaille qu'il nomme la pomme de terre « marronère Â».
Son ambition : élargir cette culture sur le sol réunionnais. Et d'en faire à terme, la nouvelle pomme de terre pays.
Tibert ne produit pas encore assez de pommes de terre marronère pour la vente de masse. Régulièrement, il se rend sur les marchés de producteurs organisés une fois par mois dans les communes de l'île. « On me dit que c'est le caviar de la pomme de terre Â».
Renseignements : 02.62.44.44.05


Pleurote : LE champignon cultivé à la Réunion (haut de la page)

Plus de photos

Il y a, à la Réunion , deux exploitations agricoles spécialisées dans le champignon. L'une d'entres-elles, se situe au Cap à près de 1 000 mètres d'altitude de la commune de Saint-Leu.
Ici, on produit des pleurotes, un champignon long et gris clair. « Nous avons choisi les pleurotes pour une question de coût. C'est une culture facile dans le sens et les infrastructures peu onéreuses Â». Mickaël Payet est à la tête de la production de pleurotes. L'entreprise familiale a démarré son activité avec l'élevage de bovins. Passionné de champignon M. Payet père, s'est lancé dans l'aventure en 1991 avec des expériences à la maison. En 2002, la société les Fromentales produit officiellement le champignon.
Michaël Payet écoule la production dans les grandes surfaces de l'île. Certains habitués viennent néanmoins lui acheter quelques kilos sur l'exploitation. Cela revient un peu moins cher.
SCEA Les Fromentales. 75, chemin de la Source, Cap 97416  Chaloupe Saint Leu Tél : 02.62.57.72.22  


Garder la santé en mangeant du miel

Direction la Chaloupe Saint-Leu à 800 mètres au-dessus de Saint-Leu. Benoit Giraudet, président du Syndicat des Apiculteurs de la Réunion et ancien technicien apicole au sein de la chambre d'agriculture, est avant tout un grand passionné du miel et des abeilles.
Il travaille chez lui à partir de 60 ruches. Benoit Giraudet et ses abeilles produisent du miel de forêt, de baies roses, de toutes fleurs et le favori, du miel de letchi. « Ce dernier cristallise plus vite. Contrairement aux idées reçues, c'est un gage de qualité. Cela signifie que l'on ne le chauffe pas trop Â», explique l'apiculteur.
Et parce que la demande est très forte, Benoit Giraudet, fabrique du miel crémeux. Un véritable délice à tartiner.
« Le public associe trop souvent le miel au sucre. Or, il n'y a pas de sucre dans le miel ! D'ailleurs, à partir du moment où l'on rajoute quelque chose dedans on ne peut plus appeler ça du miel Â».
La maison propose également du pollen à déguster à jeun tous les matins, pour garder la forme et avoir bonne mine. La propolis, une gomme utilisée par les abeilles, détient aussi des vertus bénéfiques. « Le miel, s'il n'est pas chauffé au-delà de 40 ° possède de nombreux enzymes et vitamines. Le pollen contient en plus des protéines Â».
Alors, pour inciter le grand public à consommer pollen et propolis au quotidien, Benoit Giraudet à imaginé des mélanges : « Propomel Â» et « pollomel Â». La cerise sur le gâteau : le « chocomel Â», une gourmandise de tous les instants, au cacao et sans sucre !
Benoit Giraudet. 42 rue Alexandre  Bègue. La Chaloupe. 02 62 54 84 03. (haut de la page)

 

Textes et photos : Laurène Mazier, 20/11/06