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Retour sur Mizik à Pat, les 20, 21 et 22 octobre 2006 à Mafate


Hors des sentiers battus

Cliquez sur les vignettes pour agrandir les photos

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photos : L.M

Accessible à pied uniquement, le cirque de Mafate a vécu au rythme d'un festival de musique pas comme les autres, le temps d'un week-end. « Mizik à Pat » ou comprenez : « marcher pour la musique ». En effet, musiciens, organisateurs, festivaliers.Près de 2000 personnes ont foulé les sentiers du cirque pour se rendre à l'Ilet de la Nouvelle où se tenait la manifestation. Pendant trois jours, les groupes locaux se sont succédés sur la scène. A l'origine du festival : l'association F42 fière d'entretenir l'évènement depuis 4 ans. Reportage à Mafate.

Vendredi 20 octobre . Le trajet le plus rapide pour rejoindre « Mizik à Pat » s'effectue depuis le Col des Boufs dans le cirque de Salazie. Là haut, le parking surveillé affiche presque complet et déjà les véhicules se garent sur les bas côtés de la route forestière. Sacs, tentes et duvets harnachés sur le dos, la foule se hâte sur le sentier de la Nouvelle.
Le temps est clément, l'ambiance joyeuse. Après deux heures de marche, sans difficulté majeure à travers la forêt de tamarins, les festivaliers randonneurs tendent l'oreille. La Nouvelle n'est plus très loin, les premiers accords de musique percent quelques mètres plus bas.
Une chance, le soleil n'est pas encore couché ! Chacun cherche un emplacement où hisser sa tente. Certains se nichent dans les bosquets, d'autres restent aux abords de la scène. Pour le moment, le camping payant (5€ + petit-déjeuner) fait grise mine. Rapidement, une atmosphère festive remplace la tranquillité quotidienne de la Nouvelle sous les yeux de ses habitants. « On n'a pas l'habitude de voir autant de monde ici, c'est génial ! », lance un jeune mafatais accompagnée de son petit-frère.
Une aubaine pour l'économie de l'Ilet : tous les gîtes annoncent complet, l'épicerie et la boulangerie carburent.
Dans les stands, les bénévoles s'activent autour des caris. Au menu : rougail saucisses. Tout semble si parfait, il ne manque plus que la musique. Oui mais voilà, un souci pointe le bout de son nez. « Le groupe électrogène que nous avons loué est défectueux », lance Olivier Kaftandjan, organisateur membre de F42. Les premiers groupes montent sur scène. Mais le son ne suit pas.
De coupures en coupures, les concerts s'enchaînent laborieusement. De son côté, le public joue la compréhension : « Nous sommes à Mafate pas au théâtre en plein air de Saint-Gilles ! », ironise Julien sirotant sa bière.
Finalement, la plupart des têtes d'affiche prévues vendredi soir, préfèrent attendre le lendemain et jouer dans de meilleures conditions. Malgré les déboires du groupe électrogène, la soirée a duré très tard dans la nuit au son du maloya et autres percussions acoustiques.

Samedi 21 octobre . 9 heures. Le soleil tape, la tente se transforme en un four infernal. La Nouvelle grouille de monde. De nombreux festivaliers sont arrivés dans la nuit. A droite et a gauche, le nombre de tentes à doublé et même le camping prend des couleurs.
« Bonne nouvelle : on a une solution pour le son ! », clame Gaël de l'organisation. L'Office National des Forêts met à disposition son propre groupe électrogène. « C'est le même modèle, sauf que celui là fonctionne », sourie-t-il.
La journée avance et le monde continue d'affluer. On rencontre des métros, des créoles, des australiens, des allemands, des enfants, des adultes, des jeunes, des chiens. Plus qu'un festival, Mizik à Pat fait tomber les clivages. Il flotte sur la Nouvelle une atmosphère paisible.
Début d'après-midi. Le soleil brille toujours et les concerts démarrent. Rock, hard rock, segga, maloya et reggae, sur scène les artistes représentent la réunion et certains viennent même de Mafate. Le public apprécient debout ou confortablement affalé dans le gazon.
La musique bat son plein jusqu'au petit matin. Les groupes de la veille ont tous pu jouer sans aucun problème.

Dimanche 22 octobre. Le vent a soufflé cette nuit. Visiblement, il a également plu. Les festivaliers les plus motivés ont déjà levé le camp. De la Nouvelle on aperçoit le Col des Boufs englouti sous un épais brouillard. Une chose est sûre : les randonneurs matinaux marcheront sous la pluie. Au fil des heures, le ciel se découvre et fait place aux rayons du soleil.
L'équipe de f42 et des bénévoles font le tour de la Nouvelle équipés de grands sacs poubelles. L'Ilet ne sort pas indemne de la nuit de fête mais, ça aurait pu être bien pire !
« Les gens ont fait un effort. Pour ma part, je n'ai pas jeté un seul mégot par terre », se félicite Damien alors qu'il plie bagage.
Le moment venu de reprendre la route, les visages affichent tous une fatigue certaine : « Pour descendre, on a mis 2 heures. Je ne sais pas combien de temps on mettra pour remonter jusqu'au Col des Boufs ! ».
Sur le sentier, les festivaliers avancent le pas lourd. Le soleil a fait place au brouillard mais, il ne pleut pas. L'air frais redonne du tonus à ceux qui traînent les pieds.
« C'est difficile de repartir, on était si bien en bas ! », souffle un garçon courbé sous le poids de son sac à dos.
En moyenne, il faut compter trois heures pour atteindre le Col des Boufs. Une fois la dernière marche atteinte et le col franchi, un vent nous glace le visage. Le parking n'est plus qu'à quelques mètres.
La joie de rejoindre enfin son véhicule marque la fin d'un moment en dehors du temps.
Un festival hors norme, on attend déjà l'année prochaine avec impatience.

Laurène Mazier

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photos : L.M

 

 

Mizik à Pat en quelques chiffres

 

•  en 2004 : 500 personnes, en 2005 : 1000 et en 2006 : près de 2000 festivaliers
•  un camping payant d'une capacité de 300 tentes
•  une quinzaine de groupes de musique
•  7 tonnes de matériel et denrée héliportés à la Nouvelle
•  la Nouvelle  : 1 400 mètres d'altitude

 



Le sentier de la Nouvelle en photos

 

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photos : L.M