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Grand Raid les 21 et 22 octobre 2006

La Diagonale des fous

Photos Nol THOMAS
On les croise fréquemment sur les sentiers de randonnée. Ils arpentent les chemins les plus escarpés à toute vitesse. Certains sautent de marche en marche telle de véritables cabris.
A la Réunion, on les nomme les « raideurs ».
Ces sportifs de l'extrême s'entraînent pour un challenge : la course annuelle du Grand Raid. Plus qu'une tradition, cette « diagonale des fous » se hisse au rang des institutions.
Le principe : traverser l'île par les plus hauts sommets. Les premiers atteignent l'arrivée en 17 heures, d'autres en 36 heures voir bien plus. Mais qu'importe, toute participation reste un exploit.




Sommaire

> Grand raid 2006 : toujours plus difficile, toujours aussi « humain »
> Histoire du Grand Raid
> Ils l'ont fait, ils nous racontent
> Le parcours du Grand Raid 2006

> Le parcours du Semi Raid 2006
> Site internet du Grand Raid

 

Histoire du Grand Raid


Photos Nol THOMASOrganisée au mois d'octobre, probablement l'une des plus difficiles du monde dans son genre, l'épreuve consiste à traverser l'île du Sud au Nord.
Cette année, le Raid fête sa 14 ème édition mais il existait déjà en 1989 sous le nom de « Course de la pleine lune ».
A l'origine du Grand Raid en 1993, une association de bénévoles et férus de randonnée de l'extrême.
Le concept à l'époque : traverser l'île en autosuffisance. Aujourd'hui, des postes de ravitaillement ont été imposés.
Le départ est donné dans le sud-est de l'île, à Saint-Joseph ou Saint-Philippe.
Les quelques 2000 concurrents entament ainsi la course par l'ascension du massif du Piton de la Fournaise. L'altitude maximum atteinte : 2400 mètres.
Ils poursuivent ensuite leurs efforts dans les cirques naturels de l'île, notamment Cilaos et Mafate.
Après environ 20 heures de course, les meilleurs arrivent au stade de La Redoute, à Saint-Denis.
Le temps limite pour finir le parcours est de 62 heures...
De fait, les participants traversent donc l'île du sud-est au nord-est en passant par les Hauts, soit un parcours de 140 kilomètres comprenant 8 000 mètres de dénivelé positif, ce qui vaut à la course le surnom de Diagonale des Fous.

 

Ils l'ont fait, ils nous racontent


Dominique Prianon : raideur mais pas fou

Dans la vie, Dominique Prianon, 34 ans, est commercial dans une entreprise à Saint-Louis. Il a participé deux fois au Grand Raid et cette année encore, il compte bien remettre ça. « Je le fais pour me défouler  », sourie-t-il. Pas d'entraînement ni de régime particulier, Dominique Prianon ne court pas pour la performance mais pour se prouver qu'il peut y arriver : « Je ne suis pas dans la course pour gagner, cela ne m'intéresse pas » . En même temps, le jeune homme admet se donner à fond. Il évite de perdre trop de temps dans les postes de relais et il ne dort pas. Mais Dominique n'est pas de ces raideurs fous pour autant : « Je vais à mon rythme. J'alterne la course et la marche selon mon état et la difficulté du sentier. La nuit, il faut redoubler d'attention car cela peut s'avérer dangereux » . Question moral, il garde le cap. « Le moment le plus éprouvant mentalement c'est l'arrivée au relais de Marla dans Mafate. En général, j'atteins ce poste vers 20 heures, il fait froid et un petit vent me glace alors que je suis tout transpirant. A ce moment précis, je pense à mon lit bien chaud et l'envie d'arrêter me traverse l'esprit » . Dominique plie l'échine, mais ne rompt pas. L'année dernière, il termine 295 ème sur les 2200 participants. Une performance non négligeable pour un simple «  défoulement  ».

L.M

Stéphanie, inscrite au Semi-raid 2006 : «  J'ai vraiment pris le virus !  »

Dimanche 1er octobre 2006, 16h : Stéphanie, en short, baskets et sac à dos avec bouteille d'eau intégrée, fait du stop à la hauteur de La Possession, pour rentrer chez elle.
Jolie jeune femme élancée, elle vient d'aligner 10 heures de course quasiment non-stop dans le cirque de Mafate, avec entrée par la canalisation des Orangers et sortie par le village de Sans-Souci. Et juste un arrêt d'une demi-heure pour déjeuner et des étirements toutes les heures pour éviter l'asphixie des muscles. Quarante-huit kilomètres de montées, de descentes, et à peine le temps de profiter du superbe paysage.
Pourquoi une telle frénésie ? Parce que Stéphanie s'entraîne pour le Semi-raid (*), version « soft » (tout est relatif !) du Grand Raid, la fameuse Diagonale des fous connue dans le monde entier par tous les passionnés de course en montagne. C'est la deuxième fois qu'elle s'y frotte. En 2005, elle a terminé 306 ème sur 700 au classement général mais.18 ème des seniors (entre 18 - sic !- et 39 ans) féminins.
Qu'est-ce qui fait courir Stéphanie ? Deux éléments déclencheurs : son amour de la randonnée et la joie exprimée par un de ses amis après avoir participé au Semi-raid 2003.
«  C'est un défi personnel : suis-je capable de tenir bon sur 59 kms ? Je crois que j'ai vraiment pris le virus. J'en retire une satisfaction physique et psychologique  » dit-elle en souriant.
Aujourd'hui, c'est son dernier entraînement : repos jusqu'au jour J, soit le 20 octobre à 4H du matin. Ce jour-là, à Cilaos, en pleine nuit, ils seront plus de 700 à s'échauffer.

LdS

(*) Trajet du Semi-raid  : Cilaos - Col du Taîbit - Marla - Trois Roches - Roche Plate - Ilet des Orangers - Les Lataniers -Rivière des galets - Deux bras - Dos d'Ane - Piton batard - Plaine d'Affouches - Colorado - Saint-Denis/La Redoute, soit 59 kms et quelques mètres.