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26.10.05 - (Libération) Un projet pour renforcer l'arsenal antiterroriste
Un projet de loi antiterroriste qui renforce considérablement les pouvoirs de la police et accroît les peines encourues pour les préparatifs d'un attentat, doit être présenté en conseil des ministres.
Le texte soumis par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, est combattu par des associations de défense des droits de l'homme et a fait l'objet d'un avis négatif de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil).
Sa particularité est qu'il élargit les pouvoirs de la police lorsqu'elle agit sans mandat judiciaire, dans un simple cadre de renseignement. "L'obligation actuelle de s'inscrire systématiquement dans un cadre judiciaire déterminé est trop restrictive", dit l'exposé des motifs du projet.
La police aurait ainsi accès automatiquement aux données personnelles concernant les passagers des compagnies aériennes, ferroviaires et maritimes et pourraient obtenir aussi celles concernant les réservations de voyage. Mercredi 26 octobre 2005. Source AFP.
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26.10.05 - (AFP) Télé-Grenoble : conceptuelle et pas chère
Depuis jeudi dernier, Télé-Grenoble a réussi son pari. Elle émet en direct et en public, depuis le centre-ville, à destination de quelques 400 000 téléspectateurs potentiels sur l’agglomération grenobloise. Le défi est périlleux et le concept innovant. Le budget (1.7 millions d’euros par an) est bien moins onéreux que de celui de chaînes locales comme à Marseille, Lyon ou Toulouse. Une télé économique, avec à ses commandes, une équipe de 22 salariés dont 9 journalistes. La diffusion se fait 24 heures sur 24, avec un direct quotidien de deux heures. Il n’y a pas de studio. L'émission se fait sur un plateau nomade qui voyagera au grès de différentes communes. Télé participative également. Le public est invité à intervenir par sms et par le biais du «téléperso» : des messages courts enregistrés sur des cabines vidéo fixes installées dans la ville. Le direct quotidien est rediffusé deux fois par jour ; le reste de l'antenne est occupé par de courtes vidéos diffusées en boucle, le «carrousel». La notion de «média participatif» permet de casser les coûts : associations et particuliers sont invités à envoyer leurs vidéos, diffusées gratuitement. Mercredi 26 octobre. Source « Libération ».
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25.10.05 - Matignon veut border la privatisation partielle à risques d'EDF
Dominique de Villepin a lancé la privatisation partielle d'EDF, assortie d'un "plan de service public ambitieux" destiné à désamorcer la contestation syndicale et politique sur ce dossier sensible.
Le Premier ministre, dont la popularité s'était un peu érodée à l'occasion du projet de privatisation de la Société nationale Corse-Méditerranée, se savait attendu sur l'ouverture du capital de l'opérateur français d'électricité.
Electricité de France, créé en 1946 au lendemain de la seconde guerre mondiale, est l'un des fleurons du "patriotisme économique" prôné par Dominique de Villepin.
Lundi matin, le chef du gouvernement a pris soin de détailler le plan de service public, qui, selon Matignon, "fixe une règle du jeu nouvelle entre l'Etat et EDF pour une durée indéterminée" et accompagne l'ouverture du capital, limitée puisque l'Etat en conservera "au moins 85%".
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25.10.05 - Concert de soutien à Ingrid Betancourt: mis en cause, Douste-Blazy assure que "personne n'oublie personne"
Un concert de soutien à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt a eu lieu lundi soir à Paris avec la participation de nombreux artistes et en présence du ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui a été mis indirectement en cause par l'un des participants.
Le spectacle a en effet été l'occasion d'évoquer d'autres disparus, certains connus (les journalistes Guy-André Kieffer en Côte d'Ivoire, Fred Nérac en Irak), d'autres beaucoup moins (Marc Beltra, jeune Français disparu en Colombie, Aida Duvaltier). Des proches se sont exprimés dont un ami de Marc Beltra qui a évoqué lors d'un monologue dit sur le ton d'une colère froide le silence entourant ceux qui n'ont pas de notoriété. Il a mis en cause en particulier la passivité des autorités françaises.
Philippe Douste-Blazy est alors remonté sur la scène pour rendre hommage "aux dizaines, aux centaines de fonctionnaires du Quai d'Orsay qui travaillent jour et nuit, parfois au risque de leur vie. Personne n'oublie personne!", a martelé le ministre, en évoquant au passage "ceux qui vont chercher les otages au moment où personne ne le sait".
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