Pour le troisième mois consécutif, l'indicateur résumé d'opinion des ménages calculé par l'Insee a reculé en mai dernier, cédant trois points à - 30. Malgré l'amélioration continue de la situation de l'emploi, la quasi-totalité des composantes de cet indicateur perd du terrain, notamment le niveau de vie et l'opportunité d'acheter. Même si la corrélation entre le moral des ménages et leur consommation n'est pas si évidente, cette confiance en berne pourrait fragiliser la croissance, les dépenses des Français restant le seul moteur de l'économie. D'autant plus que les inquiétudes sur l'inflation resurgissent. Cette inquiétude est toutefois à relativiser car, hors énergie, les prix ne dérapent pas et se situent aux alentours de 2 % en rythme annuel. Reste que l'augmentation de 0,6 % des prix à la production en avril ne laisse rien présager de bon. Afin de rester compétitives, les entreprises ont jusqu'à présent évité de répercuter la hausse des matières premières sur leurs prix de vente, au détriment de leurs marges. Mais cet effet de second tour, nul pour l'instant, pourrait apparaître si les tensions sur les marchés des produits de base perduraient. Ce qui pèserait sur la consommation et, in fine, sur la croissance.
Source la Tribune
01.06.06 - Opération de collecte de lunettes pour Madagascar
Pour le troisième mois consécutif, l'indicateur résumé d'opinion des ménages calculé par l'Insee a reculé en mai dernier, cédant trois points à - 30. Malgré l'amélioration continue de la situation de l'emploi, la quasi-totalité des composantes de cet indicateur perd du terrain, notamment le niveau de vie et l'opportunité d'acheter. Même si la corrélation entre le moral des ménages et leur consommation n'est pas si évidente, cette confiance en berne pourrait fragiliser la croissance, les dépenses des Français restant le seul moteur de l'économie. D'autant plus que les inquiétudes sur l'inflation resurgissent. Cette inquiétude est toutefois à relativiser car, hors énergie, les prix ne dérapent pas et se situent aux alentours de 2 % en rythme annuel. Reste que l'augmentation de 0,6 % des prix à la production en avril ne laisse rien présager de bon. Afin de rester compétitives, les entreprises ont jusqu'à présent évité de répercuter la hausse des matières premières sur leurs prix de vente, au détriment de leurs marges. Mais cet effet de second tour, nul pour l'instant, pourrait apparaître si les tensions sur les marchés des produits de base perduraient. Ce qui pèserait sur la consommation et, in fine, sur la croissance.