Economie de l’Afrique 2005

mardi 5 juillet 2005.
 


-  ECONOMIE

-  AIDE ET COOPERATION INTERNATIONALE

L’aide à l’Afrique The Reality of aid 2004

19 janvier : Le président rwandais Paul Kagame rappelle que « les maladies, la guerre et la pauvreté sont les principaux facteurs de la misère dans laquelle se trouvent les populations africaines ». ildemande le soutien des pays donateurs dans les secteurs de la santé, du maintien de la sécurité et de l’économie, afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, fixés en 2000 par l’ONU.

— 1er février le Canada prévoit d’annuler 100 % des paiements de service de la dette dus entre maintenant et 2015 pour les 15 pays les plus pauvres (Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Éthiopie, Ghana, Guyane, Madagascar, Mali, Mauritanie, Mozambique, Nicaragua, Niger, Ouganda, Sénégal et Tanzanie).

—G7 : Réunion les 3 et 4 février 2005 à Londres des ministres des Finances du G7, les sept pays les plus industrialisés, sur la pauvreté en Afrique. Le Royaume-Uni propose un plan prévoyant une réduction importante de la dette des pays africains et une augmentation de l’aide des pays industrialisés.

— 28 fevrier Niger : Hama Amadou, Premier ministre a présidé à la signature d’un accord-cadre entre le Niger et les principaux partenaires au développement (Programme alimentaire mondial PAM, Union européenne, France, Italie, Suisse) qui renforce le rôle de l’État dans sa politique en matière de prévention et de gestion des crises alimentaires

— 11 mars 2005. Rapport de la Commission sur l’Afrique créée par Tony Blair Le rapport appelle la communauté internationale et notamment européenne à doubler immédiatement l’aide internationale à l’Afrique, pour la porter à 37 milliards d’euros et à faire une priorité de la lutte contre le sida. Il préconise une annulation totale de la dette des pays africains et engage les pays riches à renoncer aux barrières commerciales qui pénalisent les pays pauvres.

— A l’ouverture d’une réunion réunissant 18 ministre des finances africains, Gordon Brownministre britannique des Finances souhaite l’annulation de la dette « impayable » de pays africains et présente un plan de lutte contre la pauvreté en Afrique avc le soutien de Nelson Mandela.

Jeudi 7 avril Bénin : Réunion à Cotonou des ministres des finances des 14 pays de la zone franc en présence de Thierry Breton, ministre français de l’Economie et des finances.

— 28 avril CEN-SAD : Réunion à Bamako des ministres en charges de l’équipement et des transports de la Communauté des États Sahélo-Sahariens par Ousmane Issoufi Maïga, premier ministre malien. L’ordre du jour porte sur un grand projet d’interconnexion des pays membres, permettant le désenclavement. Deux conventions ont été signées, portant sur la coopération en matière de transport routier et de transit et sur le transport maritime

— Japon / Afrique : 05 mai En visite au Mozambique, Keishiro Fukushima, secrétaire aux Affaires parlementaires du ministère japonais des Affaires étrangères a annoncé que le Japon comptait doubler l’aide au développement du Japon au Mozambique et à l’ensemble du continent africain.

-RESSOURCES DU DEVELOPPEMENT

— 10 au 12 janvier 2005 Guinée : Un forum des jeunes pour la paix et le développement s’est tenu du à Conakry. Organisé par le PNUD (Programme des nations unies pour le développement) en collaboration avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il a réuni une cinquante de jeunes de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, représentants d’associations estudiantines, de responsables des organisations nationales des jeunes, ainsi que des jeunes des zones rurales et des zones frontalières de ces quatre pays. Ces jeunes se sont engagé à contribuer à la consolidation de la paix et le développement de la sous-région ouest-africaine, à) promouvoir le rôle des jeunes dans le processus de paix et de développement en Côte d’Ivoire, et au sein de l’Union du fleuve Mano (UFM, regroupant Guinée, Liberia et Sierra Leone).

— 14 janvier Mali : Clôture de la rencontre à Bamako des représentants de cinq pays d’Afrique sub-saharienne producteurs de coton (Mali, Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Tchad) qui insistent sur la nécessité pour les pays développés de réduire les subventions accordées à leurs agriculteurs.

— 2 mars* Burkina Faso : En marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), les cinéastes africains, conduit par le réalisateur burkinabé Idrissa Ouédraogo, ont tenu une conférences de presse pour soutenir les producteurs de coton africains menacés par les subventions accordés par les Etats-Unis et les pays européens à leur producteur.

— 4-5 février 2005. 2ème sommet sur les forêts d’Afrique centrale : Brazzaville (Congo)
Près de six ans après leur première réunion à Yaoundé, les chefs d’Etat de la région (Cameroun, Congo, République démocratique du Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, ainsi que Burundi, Rwanda et Sao Tomé et Principe), en présence du président français Jacques Chirac, signent un "traité relatif à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale"

— 14 février * Nouveau partenariat pour le développement de l`Afrique (NEPAD) : des jeunes de plusieurs pays africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Liberia, Niger, Sierra Leone, Togo et Bénin) participent à Cotonou (Bénin) à un atelier international de formation sur les différents aspects Du NEPAD à l’initiative de l’organisation non-gouvernementale « Africa peace ».

— 28 février * Burkina Faso : Le Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Fond des Nations unies pour la population (FNUAP) associés à l’organisation non-gouvernementale Plan international ont lancé en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou une campagne pour promouvoir l’enregistrement des naissances en Afrique de l’ouest et du centre. Les organisations précisent qu’ « En Afrique subsaharienne, sept nouveau-nés sur dix ne sont pas enregistrés à l’état-civil (...) Sans certificat de naissance, les enfants ont plus de contraintes pour accéder aux services sociaux de base (santé, éducation, etc.). Ils sont par ailleurs sans protection juridique et vulnérables à toute forme d’exploitation. »

— 3 mars Kenya : ouverture d’une réunion ministérielle de l’ Organisation mondiale du commerce (OMC) à Ukunda (sud de Mombasa). Les ’altermondialistes protestent contre les subventions agricoles des pays riches. La police a procédé à 41 arrestations pour « participation à une manifestation illégale ».

— 20 mars :« quartiers du monde », Rencontre internationale au Sénégal des jeunes de différents pays (Bolivie, Maroc, Mali, Sénégal, Brésil, Espagne et France) vise à former des jeunes capables de participer au développement de leurs quartiers.

— 13 avrilL’ Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans son rapport Afrique, indique que 23 pays africains (Angola, Burundi, Côte d’Ivoire, Érythrée, Éthiopie, Guinée, Kenya, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi, Mauritanie, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Tchad et Zimbabwe) auront besoin d’une aide alimentaire dans les mois à venir, pour différentes raisons : troubles armés, conditions climatiques défavorables...

— Mali : 18 mai Jacques Diouf, directeur général du Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a présidé avec Amadou Toumani Touré, président de la République la cérémonie de lancement du programme national de la sécurité alimentaire sur les 5 prochaines années. Annonçant la mobilisation par son organisme de 114 milliards de francs CFA, il a déclaré qu’il « s’agit de tout faire pour que l’agriculture se développe. Elle est pratiquée par 70 pour cent de nos populations. Elle constitue un élément fondamental du produit intérieur brut, de la balance commerciale, de la balance des paiements, de la monnaie. Elle est également déterminante dans la lutte contre la pauvreté (...) Elle est un élément fondamental de la sécurité alimentaire, une tradition florissante du Mali, une splendeur des temps anciens du Mali ».

— 18 avrilNEPAD : Sommet du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) à Charm El Cheikh (Égypte).

— Afrique du Sud : Une conférence sur les villes africaines, organisé par le gouvernement sud-africain avec l’organisation des « villes africaines unies » et la Communauté des Etats de l’Afrique australe se tient du 16 au 18 mai

— Dette : 11 juin Les pays du G8 ont annoncé un effacement de la dette de 18 pays très endettés (dont 14 pays africains) : Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Éthiopie, Ghana, Guyana, Honduras, Madagascar, Mali, Mauritanie, Mozambique, Nicaragua, Niger, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Ouganda et Zambie. Cette annulation porte sur les dettes envers du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, pour un montant de 40 milliards de dollars.

— 19 juin Dette : Six chefs d’Etats africains (Olusegun Obasanjo, Nigeria et président en exercice de l’Union Africaine (UA) ; Thabo Mbeki, Afrique du Sud ; John Kufuor, Ghana ; Abdelaziz Bouteflika, Algérie ; Paul Kagame, Rwanda et Ahmad Tejan Kabbah, Sierra Leone) ainsi que le Premier ministre du Mozambique, Luisa Diogo, réuni en sommet à Abuja (Nigeria) souhaitent que l’ensemble des pays africains puissent bénéficier de l’annulation de leur dette. Ils demandent également « au G8 et à la communauté internationale (...) de doubler l’aide au développement sur trois ans et de prévoir d’autres augmentations ensuite, pour s’assurer que l’Afrique puisse atteindre les Objectifs de développement du millénaire en 2015 ».

— COMESA : 3 juinLe 10ème sommet des chefs d’états et de gouvernement du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA) s’est achevé à Kigali (Rwanda) par l’adoption d’une résolution appelant à la création d’une union douanière en décembre 2008.


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