Source : D. CHAZERAND -24 mars 1997-
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(ridt.gif) RESEAU DE DIFFUSION TECHNOLOGIQUE
PRESENTATION DE L'ACTIVITE 1996

SOMMAIRE


1. PREAMBULE
2. ACTIONS DU RESEAU
2.1. VISITES
2.2. FORMATIONS
2.3. PRESTATIONS TECHNOLOGIQUES RESEAU
3. PARTENARIATS
3.1 REGIONS
3.2. CEA
4. L'INTER-REGIONAL
5. QUELQUES CHIFFRES CLES 1996
6. UN EXEMPLE DE PTR

FIGURES

1. PREAMBULE

Lancé en 1990 sur l'initiative du Ministère de la Recherche et du Ministère de l'Industrie, le RESEAU INTER-REGIONAL DE DIFFUSION TECHNOLOGIQUE est présent dans les 20 régions suivantes à la fin de 1996 (Figure 1) :

Aquitaine, Auvergne1, Bourgogne1, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Corse, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas de Calais, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, et Rhône-Alpes.

L'Alsace et l'Ile de France restent non encore pourvues de ce dispositif.

Le Réseau a pour objet d'identifier et de répondre aux besoins technologiques des PME de la manière la plus adaptée possible. Il regroupe plus de 1200 prospecteurs, qui ont tous adhéré au Code de Déontologie du Réseau et qui vont à la rencontre des entreprises peu familiarisées avec le partenariat technologique.

Leur mission est de les aider à formuler leur demande technologique et leurs besoins associés, et de rechercher les compétences, publiques ou privées, les mieux adaptées pour faciliter cette démarche d'accroissement du niveau technologique de la PME.

Ils ont notamment comme outil financier la Prestation Technologique Réseau (PTR), aide incitative simple mise à disposition des Réseaux régionaux par l'ANVAR.

Le Réseau de Diffusion Technologique s'appuie sur des supports associatifs régionaux, qui assurent l'animation par une équipe permanente légère. Le Réseau en termes d'organismes d'appartenance des prospecteurs, appartient aux secteurs public et parapublic. Il est composé de généralistes (ANVAR, DRIRE, organismes consulaires...), de spécialistes technologiques (CRITT, Centres Techniques, CEA...), et également d'interfaces de la recherche et de l'enseignement (Laboratoires, Universités, Ecoles, ...).

Le suivi et l'animation inter-régionale sont assurés par l'Anvar (RIDT).

La mission du Réseau et sa déontologie ont été confirmées à la fin de 1994 par les Pouvoirs publics. Ceux-ci ont également retenu le principe de l'extension du dispositif à l'ensemble du territoire national. Cet objectif a été réaffirmé en 1995 dans le cadre de la politique Innovation Plus et du Plan PME.

2. ACTIONS DU RESEAU

La professionnalisation de l'action s'est poursuivie en 1996 dans le RESEAU DE DIFFUSION TECHNOLOGIQUE.

2.1. VISITES

En 1996, 13.331 visites d'entreprises ont donné lieu à des échanges d'information au sein du Réseau, soit une progression de près de 33% par rapport en 1995 . Ceci traduit:

Toutes les régions n'ont pas, toutefois, la même définition de « la visite » ce qui explique les différences constatées et le manque de corrélation avec par exemple, le nombre de PTR.

Comme les années passées, dans des petites régions où presque la totalité des entreprises ont été rencontrée, la priorité est donnée au suivi et à des actions ciblées plus approfondies (par exemple, actions sectorielles).

La prospection apparaît là encore, comme une mission importante du Réseau, à la fois facilitée et concrétisée par l' échange d'informations généré par cette activité.

2.2. FORMATIONS

Chaque Réseau régional propose à ses prospecteurs un choix de formations centrées sur des aspects méthodologiques transversaux ou à caractère plus spécifiquement technologique. Ainsi en 1996, la répartition des modules par thèmes a été la suivante :

Technologie 27%
Communication 22%
Stratégie 12%
Finances 10%
Diagnostic 9%
Gestion de projets 8%
Analyse de la valeur 4%

Les thèmes des formations mises en place soulignent la priorité accordée à l'identification des besoins dans le cadre global du développement de l'entreprise.

Le nombre de modules de formation a augmenté en 1996 de 34% par rapport à 1995.

Dans un souci d'optimisation, trois régions ont décidé d'organiser des formations en commun (Basse Normandie, Haute Normandie, Bretagne)

2.3. PRESTATIONS TECHNOLOGIQUES RESEAU

La montée en puissance des nouvelles régions explique une augmentation globale de 10% en 1996 par rapport à 1995, du nombre de PRESTATIONS TECHNOLOGIQUES RESEAU (PTR) . Une régression est à noter dans les régions plus anciennes (-11% en Bretagne, -26% dans le Limousin, -26% en Rhône Alpes) alors que le nombre de visites progressent. Ceci traduit une meilleure prescription, un resserrement des conditions d'attribution.

Les régions plus récentes voient naturellement progresser ce poste de façon très importante.

Le montant moyen de la PTR est en très légère augmentation de 1995 à 1996 (27,96 KF à 29 KF)

Il faut noter qu'en 1995, le nombre de PTR était en diminution de 13% par rapport à 1994.

Bien qu'en augmentation, par rapport à 1995, la répartition du type de prestations est remarquablement stable . Les chiffres sont identiques:

1er brevet: 18%
IST: 9%
Etudes 54%
Essais 19%

Le poste étude reste majoritaire.

La proportion par taille d'entreprises se retrouve à quelque détail près, la même qu'en 1995. La population d'entreprises dans la tranche inférieure à 20 personnes, est plus nombreuse (70% à comparer à 65%).

Comme les années précédentes, les secteurs traditionnels prédominent nettement: Mécanique-machine outils (14%), Agro-alimentaire (12%), produits Grands Publics (6%). La répartition par secteur d'activité reste assez comparable à celle des années précédentes avec un léger tassement des produits Grand Public, une progression de l'Agriculture, et une diminution assez nette du Textile Habillement (de 6% à 3.7%) .

Globalement la répartition entre prescripteurs non prestataires (DRRT, DRIRE, CRITT Généralistes., CCI, ANVAR...) et la répartition entre prescripteurs prestataires potentiels (CRITT Spécialisés., ARIST, CEA, Centres Techniques, Education nationale...) reste dans leur grande masse identique d'une année sur l'autre. Toutefois, il faut souligner que la part des prestataires potentiels diminue (de 31% à 24%) au profit donc, des non prestataires.

Pour les prescripteurs non prestataires, les CCI restent majoritaires bien que leur part diminue (de 55% à 47%). L'Anvar reste un prescripteur important en volume(19%).

En ce qui concerne les prescripteurs prestataires potentiels une progression importante des CRITT spécialisés (de 33% à 40%) est à noter .

Les agents CEA mis à disposition de l'ANVAR et du RDT sont considérés de par leur mission de service public, comme prescripteurs non prestataires potentiels. Les PTR qu'ils prescrivent sont affectées dans leur grande majorité à l'ANVAR.

Le taux d'auto-prescription limité aux prestataires potentiels après deux années stables est en diminution (de 54% à 47%). Ceci montre une véritable communication dans les réseaux régionaux. L'orientation vers les centres de compétences correspondant à la demande de l'entreprise se fait au mieux des besoins et non pas préférentiellement vers l'organisme de rattachement du prescripteur spécialisé.

Le nombre de prestations réalisé en dehors de la région de l'entreprise augmente légèrement par rapport à 1995. (De 21% à 23%). La dimension inter-régionale prend de l'ampleur et est le fait d'une communication interne qui a tendance à s'accroître.

3. PARTENARIATS

3.1. REGIONS

Dans toutes les régions concernées, les Conseils Régionaux poursuivent leur soutien à l'action du RESEAU DE DIFFUSION TECHNOLOGIQUE par leur participation au financement du Réseau régional, dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région ou en dehors. Par ailleurs, trois régions (Aquitaine, Midi Pyrénées, Corse) ont décidé d'abonder la Prestation Technologique Réseau.

3.2. CEA

Dans le cadre de sa mission de service public, le CEA met à disposition de l'ANVAR dans chaque région un ingénieur expérimenté chargé de visiter les entreprises dans le cadre du Réseau de Diffusion Technologique. Par une présence à temps plein sur le terrain pendant trois ans, complétée par une formation large donnée par l'ANVAR à ce nouveau métier de Conseiller en Développement Technologique, cet ingénieur apporte un véritable soutien aux petites et moyennes entreprises.

En 1996, ils étaient 18 à contribuer au développement du tissu industriel régional par leur capacité d'expertise et de mises en relations.

Ceci s'est traduit en 1996 par 690 contacts approfondis, et par la prescription de 43 Prestations Technologiques Réseaux .

En dehors de leur action sur le terrain, ces ingénieurs contribuent également à la réflexion globale sur le Réseau de Diffusion Technologique :

4. L'INTER-REGIONAL

La dimension inter-régionale animée par l'ANVAR, facteur de cohérence et d'échange d'expériences, se traduit par :

5. QUELQUES CHIFFRES CLES 1996

6. UN EXEMPLE DE PTR

Figure 1 : Evolution du Réseau de Diffusion Technologique de 1990 à 1996


Figure 2: nombre de Prospecteurs année 1996

Figure 3: nombre de modules de formation année 1996

Figure 4: nombre de visites année 1996

Figure 5: nombre de PTR année 1996

Figure 6: répartition des PTR par prestations

Figure 7: répartition des PTR par taille d'entreprises

Figure 8: répartition des PTR par secteur d'activité 1996


Figure 9: répartition des PTR par secteur d'activité 1996 (suite)


Figure 10: répartition des PTR 1996 par prescripteurs


Figure 11: répartition des PTR 1996 par type de prescripteurs (suite)

Figure 12: répartition des PTR 1996 par type de prestataires

Figure 13: taux d'Autoprescription 1996 prestataires potentiels

Figure 14: taux de prestations inter-régionales 1996


1 Créée en 1996 [Retour au document]

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