From visio_dis@compuserve.com Mon May  5 19:39 MET 1997
Date: Mon, 5 May 1997 13:32:45 -0400
From: scan4 dis 
Subject: mission BERNARD - Groupe 5
To: Christian SCHERER 

Mission : Charte Qualité pour les Ecoles d'Ingénieurs

Groupe de travail numéro 5

Les différents points que je présente ici sont peut-être un peu confus mais ils constituent des idées et une base de réflexion.

Préparation des élèves des grandes écoles à l'internationalisation.

Ce terme s'applique à un emploi à l'étranger pour une société soit française soit étrangère, mais aussi aux relations qu'une entreprise peut avoir avec des fournisseurs, sous- traitants, clients ou employés d'autres pays.

Tout commence par l'entreprise et son ou ses besoins, actuels ou à venir, en matière d'internationalisation :

A/ L'entreprise a des filiales ou bureaux à l'étranger.

Elle envoie des cadres qui peuvent avoir des fonctions très différentes et donc des besoins en ressources variés :

Nous ajouterons que le CSN est une solution plus qu'intéressante, car elle permet de disposer d'un personnel techniquement compétent et économique pour compléter une équipe.

B/ L'entreprise n'a pas de personnel à l'étranger mais exporte ses produits et se trouve donc en contact avec des clients ou des sociétés étrangères.

Elle a besoin de techniciens capables de dialoguer avec des étrangers. Aucune compétence particulière ne semble requise hormis la langue. Mais elle a aussi besoin de commerciaux capables de convaincre des clients étrangers (langue) et surtout de comprendre leur besoin et donc leur culture.

C/ L'entreprise n'exporte pas mais se trouve en concurrence sur le marché français avec des sociétés étrangères.

Le problème se situe à un niveau stratégique. Il devient nécessaire de comprendre les méthodes de marketing et la mentalité des concurrents afin de prévoir leurs actions. Seule une grande expérience du pays permet d'être efficace. Ce type de fonction ne semble pas destinée à un débutant.

D/ L'entreprise est étrangère, implantée en France, elle a besoin de personnel français.

Aucune compétence n'est vraiment requise quel que soit l'emploi. Le cadre devra cependant avoir une ouverture d'esprit suffisante pour comprendre un raisonnement différent dans une culture différente.

E/ L'entreprise est étrangère, elle emploie un personnel français afin de faciliter ses relations avec la France.

C'est ici l'entreprise qui cherche à s'adapter et s'appuiera plus sur les qualités humaines que techniques. Elle pourra cependant demander une connaissance du marché et donc une certaine expérience.

NOTES:

Peut-être faut-il faire une nuance entre Europe et hors-Europe. La difficulté d'adaptation et la différence de culture est certainement proportionnelle à l'éloignement. De plus, la législation est, elle aussi, plus différente sur d'autres continents. Il est certainement plus facile de se décider à prendre un poste dans un pays limitrophe qu'à l'autre bout de la planète.

Les différentes formations, spécialistes ou généralistes, ne débouchent pas sur les mêmes emplois et donc sur les mêmes besoins à l'international. Un spécialiste sera, a priori, confronté à l'étranger sur des problèmes essentiellement techniques. La maîtrise de la langue, hormis le côté technique, semble la qualité essentielle. Le généraliste devra aborder tous les problèmes et bénéficier de compétences plus larges.

Guy SABATIER
Delta Industrie Service
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