[ Internet et PMI - JM Yolin ][ 1999 ] 6

Atelier

relais-chateaux

graphic village

Net Tronic

comite richelieu

Alpha-C

Quel type de réseaux ?

On peut, a priori, penser à plusieurs formes de réseaux d'entreprises

  • entreprises géographiquement proches : en particulier dans l'artisanat et l'agro-alimentaire où l'image de marque du terroir est un élément fédérateur fort : l'échange d'expérience est à l'évidence facilitée par la proximité des hommes, particulièrement pour les petites entreprises

  • à l'inverse réseaux d'entreprises quadrillant le territoire et permettant d'offrir des services de proximité , dont la qualité est collectivement garantie, sur une vaste zone géographique ( en particulier les entreprises appartenant à un réseau de franchisés): service après-vente, livraison à domicile (nourriture, fleurs - http://www.finest.tm.fr/postulka - ,,....), tourisme, hôtellerie - restauration,....

    (Relais et Châteaux - http://www.integra.fr/relaischateaux/ - en est l'exemple le plus connu) son réseau couvre aujourd'hui 40 pays : il guide le client dans son choix, présente les établissements (photos des chambres...) et offre la possibilité de réservation)

  • des réseau temporaires : entreprises participant à la réalisation d'un même projet : réseau temporairement mis en place pour la réalisation d'un programme de construction de 460 logement HLM à Orléans dans le cadre des «inter communautés» de lotus qui fonctionnera à partir d'avril 98, et qui associera par exemple, à côté des professionnels du bâtiment le lycée technique - http://www.intercommunity.com)

  • entreprises appartenant à un club actif d'utilisateurs (par exemple de logiciels de CAO comme PDMS)

  • entreprises appartenant à un même secteur professionnel géographiquement concentré : plastique (Oyonax), textile (Nord-Pas-de-Calais), décolletage (vallée de l'Arve), fonderie (Ardennes), robinetterie (Wimeux), coutellerie (Thiers), délainage (Mazamet)

  • entreprises appartenant à un même secteur professionnel géographiquement dispersé sur tout le territoire : comme par exemple :
    • industrie graphique (graphic village : http://www.imprimfr.com),
    • sous-traitants électroniques (Net Tronic : http://www.copilote.com/SNESE/)
    • fournisseurs de l'industrie de l'armement (comité Richelieu : http://www.comite-richelieu.com)
    • traducteurs(Artinternet regroupe 1200 traducteurs couvrant toutes les langues. Il met aux enchères parmi ses membres les travaux qu'il collationne, il perçoit les paiements et assure le support technique de ses membres (dictionnaires en ligne, forums, hébergement) «http://www.artinternet.fr»)
    • communauté des entreprises constituées autour du vin (législation fiscale, douanière et formalités diverses sur le vin pour tous les pays, comme la communauté vinea...)
    • communauté des agriculteurs (projet agronet)

  • entreprises situées dans un même Technoparc souvent bâti autour d'un thème fédérateur, et devant assurer la gestion de services communs (Savoie technolac)

  • entreprises logées dans une pépinière ou un hôtel d'entreprises : dans ce cas l'équipement de «smart building» ou «bâtiment intelligent» précâblé avec des matériels performants et évolutifs pourrait constituer un atout fort.

    À noter sur ce plan une très intéressante initiative à New-York financée, pour reprendre le vocabulaire local, grâce à un «french style package» dans le cadre du «Downtown Revitalization Plan» [67] :câblage du bâtiment, exemption ou abattement de la realestate taxe et de la commercial rent tax, réduction de prix sur le matériel et sur les communications, organisation d'une vie communautaire intense (cybercafé, salle de rencontre «global community sandbox». Le bâtiment abrite aujourd'hui plus de 70 entreprises (http://www.55broadst.com)

  • entreprises ayant entre elles des liens capitalistiques : un certain nombre de réseaux de PMI fonctionnent avec des participations croisées, avec un actionnaire de référence commun ou sous forme de holding. (alpha-C : http://www.alpha-c.com)

    En général les entreprises de ces réseaux ont un élément stratégique commun (technologies, marché,.... ) et ont donc des besoins en matière de communication interne et de présentation collective vis-à-vis de leurs partenaires extérieurs

  • entreprises participant à des partenariats internationaux : faire d'Internet un des outils pour les opérations de développement de partenariats internationaux montés par les DRIRE entre les PMI de leurs régions et des pays comme l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Japon ou les USA.

    Examiner en particulier si les relations développées dans le cadre de jumelages entre régions européennes ont développé un volet «relations interentreprises» suffisamment concret pour que Internet y trouve un champ d'application pertinent

    En règle générale on gagnera en rapidité de mise en oeuvre, en motivation des entreprises, et in fine en efficacité si le projet Internet n'est qu'une des composantes d'une action à finalité directement opérationnelle déjà mûre (export, qualité, intelligence économique, sous-traitance, modernisation, reconversion,.... )

DRIRE une des actions prioritaires à conduire par les DRIRE est d'établir une «cartographie» des réseaux existants dans leur région, une sorte de «topologie de la confiance» afin de démultiplier l'efficacité de leurs actions

Capmeig


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