[ Internet et PMI - JM Yolin ][ 1999 ] |
dans les années 70, une initiative militaire pour limiter la vulnérabilité des réseaux informatiques en cas d'attaque nucléaire1964 : le Ministère américain de la Défense a l'idée d'un réseau de communication sans véritable direction centralisée, conçu de façon à demeurer opérationnel même si des portions entières du réseau tombent en panne ou sont détruites L'originalité du système mis en place, qui assure son invulnérabilité, est l'absence de point central : le réseau fonctionne sur un mode purement coopératif avec une multitude d'ordinateurs et de réseaux locaux ayant tous les mêmes prérogatives. Chaque ordinateur serveur qui se connecte pour émettre et recevoir sur l'internet, participe en outre au routage des messages qui circulent à travers le monde selon des cheminements quelque peu aléatoires : il reçoit des serveurs voisins des «paquets d'information» (les messages trop longs doivent en effet être tronçonnés en petits «paquets») et en fonction de l'adresse de destination, le transmet à son tour à un autre ordinateur qui se trouve «à peu près» dans la bonne direction et dont la ligne est disponible(les paquets composant un même message empruntent éventuellement des chemins différents et n'arrivent pas obligatoirement dans l'ordre initial) En 1969, le Pentagone et l'Agence américaine de l'armement (ARPA) demandent à quatre universités américaines de mettre ces idées en pratique dans un réseau expérimental. Quatre supercalculateurs sont interconnectés en 1971 : c'est le réseau ARPANET.
Les chercheurs américains utilisent très vite ce réseau qui leur permet de se partager des capacités de calcul, très onéreuses à l'époque. Rapidement ce réseau est également utilisé pour échanger messages ou articles et consulter des bases de données. |