(Last update : Fri, 10 Sep 1999)
[ Internet et PME ]
7.2.4
Favoriser toute initiative permettant d'améliorer la vitesse de transmission et de diminuer les coûts pour le client
Voir le
rapport de Jean-François Abramatic
http://mission-dti.inria.fr/index.html
- développer la qualité des interconnexions avec les
autres pays européens (actuellement seules les liaisons
transatlantiques ont fait l'objet de l'attention appropriée)
- développer l'ossature de grand transport, notamment
intraeuropéenne des réseaux (backbones)
- développer les grands réseaux de fibres optiques
- développement des réseaux satellitaires en orbite
basse et peut-être les Drones
- favoriser le développement d'infrastructures "large bande"
jusqu'à la PME au particulier.
- mobilisation du câble et notamment des réseaux de
fibres optiques, (ils couvrent actuellement un tiers des
ménages): aux Etats Unis 500 000 personnes en
bénéficient aujourd'hui,
http://www.cabledatacomnews.com/kinetic.htm depuis début
1998 on assiste à de gigantesques rapprochements entre "Telco" et
"Cablos"
- développement d'émetteurs hertziens (pour des
applications "nomades" dans les zones denses (voir l'exemple de San
Francisco GPRS, UMTS), ou pour les installations fixes dans les zones de
faible densité (MMDS, LMDS)
- développement de la technologie ADSL qui permet de
multiplier par un facteur 100 la capacité d'une paire de cuivre
(lancement commercial en France fin 1999),
- favoriser l'utilisation du réseau EDF pour la
transmission de données : la technologie développée par
Nortel semble permettre de faire transiter 1 Megabit sur la desserte 220V dont
chacun dispose
- Enfin il est stratégique que l'Europe ne prenne pas de retard sur
la génération suivante offrant des débits 1000 fois
plus importants (
cf page 13 projets NGI aux USA et au Canada).
Renater II (0,65 gigabit/s)
www.renater.fr et TEN
34 (0,034 Gigabit/s) sont loin du compte au regard des 1000 gigabit/s pour
le projet NGI, mais le prix "absurdement élevé" (c'est le
terme employé par l'Usine Nouvelle) des télécommunications
européennes fait qu'il coûte néanmoins40M$ par an. Le
projet Quantum, successeur de TEN 34 ne semble viser que 0,155 gigabit/s
Si le coût élevé de l'énergie a conduit nos
constructeurs automobile à déployer des trésors
d'intelligence pour développer des moteurs à faible consommation
d'énergie, ce qui s'est révélé un atout sur le long
terme, on peut douter qu'il en soit de même pour la bande passante
Il en va de notre capacité à permettre à nos
laboratoires et à nos entreprises de développer les logiciels et
les applications capables de tirer partie de ces évolutions or certains
projets comme ceux de la fondation Sandoz semblent indiquer que de tels
débits pourraient être rapidement disponibles sur le plan
commercial.
Le PCRD (programme cadre de Recherche et développement) européen
devrait fournir le cadre et les ressources de cette ambition.
Certes le 4ème programme cadre (1994-1998) il y avait selon
les estimations de la commission 200 projets traitant de l'internet, pour
l'essentiel dans le cadre des programmes ACTS (réseaux) et Esprit
(technologies de l'information), traitant des approches sectorielles du
commerce électronique, de l'impact sur le management, de la
propriété intellectuelle, des technologies innovantes comme les
agents intelligents, les aspects légaux, le développement des
terminaux et des lecteurs, l'interopérabilité,...et a
favorisé de fructueux échanges entre les équipes
européennes mais s'il est substantiel et consacre 15% de son budget
total aux NTIC (550 M d'euros) manque encore d'un programme
fédérateur ambitieux
- favoriser l'émergence de réseaux (certains
préfèrent parler de services) Internet "classe affaire"
utilisant les protocoles Internet mais :
- avec un minimum de contrôle sur l'existence, l'identité et
la respectabilité des personnes morales opérant les serveurs
(selon des modalités semblables à celles pratiquées
aujourd'hui pour le Minitel)
- avec une qualité d'infrastructure assurant un délai
raisonnable pour les transmissions d'information
- avec un contrôle des accès externes au réseau
limitant les risques d'intrusion et de piratage comme c'est par exemple le cas
pour le réseau interbancaire SWIFT.
voir aussi page 154 le projet ANX
http://www.anxo.com des
industriels américains du secteur automobile
Cela étant soyons bien clair il ne s'agit absolument pas de promouvoir
des réseaux "Propriétaires" qui ne seraient pas strictement
compatibles TCP/IP pour aider des entreprises nationales qui en seraient les
promoteurs (en l'absence d'une possibilité de cryptage,
l'incompatibilité avec les standards Internet, sert en effet parfois
d'argument pour assurer la sécurité des transmissions): ce serait
là une coûteuse impasse