Une
entreprise ne pourra travailler en confiance sur l'internet que si elle dispose
des moyens lui permettant:
Il faudra veiller :
"On peut craindre que les délinquants se refusent à remettre
leurs clés à des tiers de séquestre" rappelait avec
quelque malignité le Conseil d'Etat
www.internet.gouv.fr/francais/textesref/rapce98/accueil.htm dans
son rapport. Il ne faudrait pas une ligne Maginot qui nous protège
de tout sauf de nos ennemis
Le décret du 17 mars 1999 apporte une première réponse
substantielle mais il faudra aller jusqu'au bout et modifier la loi de 1996
Imaginons en effet qu'un pays européen conduise ses appels d'offre
sur Internet : bien entendu les règles de confidentialité
"remise des propositions sous pli cachetés" imposent que
celles-ci soient solidement cryptées : aujourd'hui une entreprise
française pourrait-elle soumissionner ?
"cela ne sera cependant possible que si d'autres Etats, notamment au sein de
l'union européenne, retiennent un dispositif analogue" disait le
Conseil d'Etat à propos des restrictions sur le cryptage
Aujourd'hui certains acheteurs publics polonais ne publient leurs appels d'offre internationaux que sur le Net afin d'éliminer d'entrée de jeu les entreprises qu'ils considèrent comme "attardées". Aux USA de plus en plus de soumissions se font par Internet (tant pour les appels d'offre publics - 80% dans 2 ans - que privés et l'usage du cryptage y est totalement libre [24]) De même un équipementier français doit pouvoir continuer à travailler avec un constructeur automobile américain voir page:145 le projet ANX http://www.anxo.com |
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