· quand son client le rembourse il gagne 2 % sur le prêt
Cet aspect asymétrique fait que son métier est d'assurer la
liquidité, non de financer des risques : il vend (et il crée), il
achète "de l'argent", pas des risques. Le voudrait-il d'ailleurs qu'il
ne le ferait sans doute pas avec bonheur car son personnel n'a pas
été formé pour cela et en serait bien incapable.
· quand son client est défaillant il perd 100 %
Il n'en reste pas moins que dans la limite des contraintes de son métier
il doit être capable de fournir à la jeune entreprise de
façon simple et rapide les moyens techniques de "faire tourner sa
boutique" (en particulier pour la trésorerie).
Les créateurs que nous avons rencontrés ont insisté sur un
point : l'autorisation "VAD" (vente à distance) qui permet
à un commerçant d'encaisser les paiements par carte de
crédit pour les ventes en ligne et qui n'est aujourd'hui accordée
qu'au compte-gouttes.
Devant les réticences des banques des solutions palliatives se
mettent en place pour la vente en devises: "we need banking...",
C'est le cas du français kleline www.kleline.fr ou de la start-up beweb Securipay www.securipay.com (la compensation se fait sur la banque Natwest), américaine de Ibill www.ibill.com et CCBill www.ccbill.com ou anglaise Datacash http://www.datacash.com , |
chez Securipay par exemple les commissions commencent à 15% des ventes en l'absence de contrat VAD (87 monnaies, pas de commission de change), chez kleline (commission kleline +commission carte bancaire +commission change) les frais sont de 3% des ventes |
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