C'est la
motivation des PME les plus dynamiques, celles qui travaillent à
l'export ou en réseau, et qui voient les réalisations de leurs
concurrents internationaux.
C'est aussi, plus prosaïquement la motivation de celles qui font le calcul
de ce qu'elles vont économiser sur leurs budgets fax et bientôt
sur leurs factures téléphoniques : un des premiers surnoms
d'Internet dans les entreprises a été: "le faxkiller"
Peter Solvik de Cisco
www.cisco.com chiffre à 70
millions de dollars les économies de téléphone et de fax
le passage de son entreprise dans l'économie de l'internet
A Aubagne, Novatech
http://www.novatech.fr ,
fabricant de prothèses dentaires et auditives apprécie les
économies que lui procure son site Internet par rapport aux mailings (un
catalogue pour l'Asie du Sud-Est lui revenait à 300F pièce !)
de même l'entreprise Rives à Mazamet
www.editech-net.com/rives/
transformateur de peaux lainées de mouton dont une des principales
filiales est en Australie et qui regarde d'un oeil plus léger sa facture
de télécommunication
et le directeur financier d'Airstar Benoît Beylier y voit un des
avantages de son investissement sur internet quand les clients sont en Colombie
ou en Jordanie où les communications téléphoniques sont
hors de prix
voir page 70
Dior Parfums
http://www.dior.com économise
250kF par an pour son catalogue et 700kF pour les mises à jour, à
mettre en face du coût total de l'Intranet : 700kF
C'est aussi la motivation d'entreprises qui embauchent de jeunes
cadres [17] ou prennent des
élèves-ingénieurs en stage, et qui ont par-là
même la chance d'avoir en leur sein des personnes culturellement
préparées à Internet et qui, de ce fait, avec leurs yeux
neufs voient les opportunités et jaugent les risques à leurs
justes dimensions :
En effet, pour un hacker
[18]
dont le but est d'accroître sa
renommée par un exploit, percer les protections du Pentagone ou du CEA
est un enjeu qui justifie l'emploi de moyens particulièrement lourds et
explique les très nombreuses attaques
[19]
dont ce type de cible est l'objet. Il est
clair qu'une PME ordinaire ne présente qu'un intérêt
modeste pour ces "sportifs de haut niveau"
Il est à craindre que les entreprises qui ne pourront pas recruter
des jeunes [20] soient fortement
pénalisées pour conduire cette évolution, et il y a
malheureusement beaucoup de grandes entreprises françaises,
confrontées à des restructurations et à des
réductions d'emploi qui sont dans ce cas en particulier dans les
banques.
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