Un
point mérite d'être approfondi : quel est l'équilibre
économique permettant de financer le fonctionnement et le
développement d'Internet notamment au niveau des opérateurs de
télécommunication ?.
Remarquons d'entrée de jeu que la "gratuité" d'Internet est toute
relative : les coûts sont certes de plusieurs ordres de grandeur
inférieurs à ce que permettaient les structures tarifaires
précédentes (notamment dans les réseaux à valeur
ajoutée) mais ils sont néanmoins loin d'être nuls, comme
l'ont rappelé les internautes au cours de 2 grèves ayant pour
objectif d'arriver à une tarification forfaitaire.
Ce que payent aujourd'hui les utilisateurs assure-t-il globalement aux
opérateurs une rémunération convenable?
De sources crédibles certaines informations sur le prix de revient des
communications transatlantiques (10 à 20 F/heure) et des raccordements
à Internet par liaison permanentes (200 à 400 F/mois, aujourd'hui
facturé 10 000 F/mois), ainsi que les écarts entre la
tarification de services dans différents pays (France / USA) dont rien
ne permet de croire que le prix de revient diffère sensiblement, conduit
à penser que, comme dans le système bancaire, la surtarification
de certains services compense la gratuité des autres (ce qui peut
permettre un équilibre économique global mais ne conduit pas
forcément les acteurs concernés à un comportement optimal
notamment en terme d'investissement)
Derrière cette question du prix, se cache en fait deux
problèmes bien distincts
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