"Le
PUSH est parfaitement contraire à la philosophie du net" "Avec le
push, l'internaute risque fort d'être réduit à
l'état de couch patato [10]"
déclarait Patrick Robin PDG d'Imaginet.
Nous considérons qu'il s'agit là d'un faux débat : en
effet le processus est toujours interactif, la requête est faite une fois
(définition du champ d'intérêt) et la réponse prend
la forme d'une suite de messages réguliers.
La source de cette "guerre de religion", d'apparence tout à fait futile,
doit sans doute être recherchée dans l'inquiétude des
providers devant le flux d'information gigantesque que vont
générer ces messages quotidiens qui ne leur procurent aucune
rémunération.
Le vrai sujet nous paraît être celui du modèle
économique pertinent (ou tout du moins viable) pour la facturation
et le moins que l'on puisse dire est que depuis l'an dernier les idées
ne sont pas clarifiées ... : accès Internet gratuit, (y compris
en Grande Bretagne le coût de l'appel téléphonique local)
forfait, facturation au megaoctet, rémunération de l'internaute
au delà de 35h,...
Le Push-Pull parait une formule intéressante : le push ne
concerne que les titres et les résumés accompagnés des
pointeurs sur les documents, et il est donc peu volumineux, le Pull permet en
fonction des besoins d'aller chercher l'information détaillée.
C'est sans doute là la formule d'avenir.
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