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DRIRE (D) : M. Gillet, vous avez débuté votre activité en 1977 à Nogent-le-Bas dans un atelier vétuste. A l'époque, vous fabriquiez manuellement des ciseaux et des cisailles avec un outil de production traditionnel. Vous disposiez d'une machine à émoudre entraînée par un système de courroies et de poulies. En 1979, vous vous êtes installé sur la zone industrielle dans un atelier neuf de 360 m² et avez changé de fabrication.
On ne sait parler de Gillet Outillage sans associer des mots flatteurs pour une PMI de votre taille : communication, informatisation, innovation, recherche, brevets, diversification, qualité, performances, souplesse... Pourriez-vous nous raconter la suite de l'histoire de votre entreprise ?
Gillet Outillage (GO) : C'est vrai qu'en 20 ans, on est passé de l'âge de la pierre (à meuler) à l'ère de l'informatisation totale, et de l'artisanat à l'industrie puisque notre chiffre d'affaires a été porté de 1 à 25 MF (dont 40 % à l'export) et que l'effectif est passé de 4 à 35 personnes.
L'installation en ZI marque le début de la diversification : ciseau d'électricien, cisailles démultipliées, pinces segment de frein.
L'évolution peut être schématisée ainsi :
Décennie 1980-1990 :
* Suppression des fabrications non rentables (ciseaux).
* Amélioration des produits existants et développement de produits nouveaux (coupe câble, pinces à mors parallèles, pinces écarteur de frein...).
* Enrichissement de la clientèle, jusqu'alors constituée de revendeurs, grâce à la collaboration des laboratoires de constructeurs automobiles.
* Début de la participation à des salons dont "International Eisen Waren Messe" à Cologne : 1er salon international de l'outillage qui génère aujourd'hui l'essentiel de nos 40 % de CA à l'export.
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