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Dans les grandes lignes, les évolutions significatives, d'une année sur l'autre, sont les suivantes :
une nette diminution du nombre de carrières autorisées (- 15 % par rapport à 1995), due à de nombreuses fins d'exploitation,
le quasi-achèvement de l'élaboration des schémas départementaux des carrières de l'Aube et de la Marne, départements où une grande partie des carrières exploitent des gisements de matériaux alluvionnaires,
une légère baisse de la production de déchets industriels qui s'élève à 108 572 tonnes (hors sables de fonderies usés), déclarées par 114 établissements,
la prédominance de la lutte contre la pollution de l'eau, domaine très sensible dans la région, avec plus de 57 millions de francs investis en 1996 : les 16 premiers établissements répertoriés en 1995 passent de près de 8 t/j à 5 t/j de DCO, soit une réduction d'environ 36 %,
une amélioration sensible dans le domaine de l'air, mais néanmoins fragile, toute cette situation pouvant être modifiée selon les sources d'énergie employées : l'évolution générale des rejets de dioxyde de soufre (un peu plus de 7 700 tonnes en 1996) est en baisse marquée de 15 %,
la poursuite de l'acquisition d'une meilleure connaissance des sites pollués : à noter qu'en 1996, 40 sites ont été répertoriés, soit six de plus qu'en 1995, 4 sites ont été traités et libérés de toute restriction d'usage et que 7 autres sont en cours de traitement.
Conclusion de ce bilan qui a été présenté à la presse et aux associations de protection de l'environnement (une trentaine de représentants) les 6 et 7 février derniers : la situation générale reste bonne et s'améliore plutôt, mais il ne doit pas être perdu de vue que l'amélioration de l'environnement est un processus continu et que de nombreux progrès sont encore possibles, en particulier dans le domaine de l'eau et des déchets.
Contact : Pascal PELINSKI
: 03 26 69 33 35
Mel : pascal.pelinski@industrie.gouv.fr
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