L'homme primitif se contentait de peu d'informations pour vivre.
Pour compter le nombre de leurs enfants, certains africains utilisent encore : "un, deux, trois et beaucoup". A l'inverse, le développement des techniques impose à l'homme moderne de manipuler une quantité d'informations supérieure à celle qu'il peut conserver dans sa propre mémoire et la question se pose pour lui de transcrire ces informations dans des mémoires auxiliaires telles que :
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où Pi est la probabilité de l'éventualité de numéro i.
L'unité d'information, dans laquelle s'exprime la grandeur H, dépend bien sûr de la base des logarithmes choisis. Si la base est 10, l'information se mesure en digit ; si la base est 2, elle se mesure en bit.
Dans le jeu de pile ou face, la quantité d'information nécessaire pour écrire le résultat d'un coup est égale à un bit. La série de résu1tats de n coups successifs correspond à n bits d'information.
La formule définissant la quantité d'information présente de troublantes ressemblances (au signe près) avec celle qui définit l'entropie des systèmes thermodynamiques discrets, sur lesquelles nous n'insisterons pas ici.
Lorsque les éventualités sont équiprobables, la formule (1) se simplifie en
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Les pionniers ont cherché à appliquer la théorie de l'information aux textes littéraires rédigés en anglais. Si on suppose, pour simplifier, qu'un texte peut se décrire comme une suite de caractères empruntés à un alphabet de 26 lettres auxquelles on ajoute le caractère "blanc", la quantité d'information a Priori nécessaire pour définir l'un d'entre eux est égale à
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En fait, un texte qui serait composé d'une suite de caractères pris successivement au hasard parmi les 27 symboles n'aurait pratiquement aucune chance de constituer un texte anglais, parce que dans un véritable texte, les lettres ont des probabilités d'occurrence très différentes, que l'on peut déterminer par des méthodes statistiques, et dont il a été tenu compte, par exemple, lors de l'élaboration de l'alphabet morse. Il en résu1te, par application de la formule (1) que la quantité d'information nécessaire pour déterminer une lettre dans un texte en anglais n'est que
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Il existe de plus une corrélation entre les probabilités d'apparition des lettres qui se suivent, et on a mesuré expérimentalement la quantité moyenne d'information Hn nécessaire pour connaître la dernière lettre d'un groupe de n lettres pris au hasard dans un texte anglais lorsque l'on connaît toutes les autres lettres du groupe, et on a obtenu :
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On devine qu'il existe une asymptote H„, bien inférieure à la valeur initiale H = 1,431 que l'on aurait obtenue en utilisant avec la même fréquence chacun des caractères de l'alphabet sans corrélation entre les caractères successifs.
L'écart entre H„ et H peut s'interpréter comme une redondance, caractéristique d'une langue, et ne constitue bien sûr qu'une moyenne puisque cet écart peut varier d'un auteur à l'autre ou d'une époque à l'autre.
Les fautes d'orthographes et erreurs de retranscriptions s'interprètent comme une perte d'information (ou désordre, ou augmentation d'entropie) que le lecteur peut compenser grâce à la redondance évoquée plus haut
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La théorie de l'information est bien sûr de portée plus générale, ainsi que cet autre exemple, emprunté aux jeux de cartes, le montre :
Si un jeu de 52 cartes est parfaitement mélangé, toutes les successions possibles de 52 cartes sont équiprobables et, comme il en existe 52! possibles, il faut, pour décrire l'état du jeu, une quantité d'information égale à
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Or les observations ont montré que les différentes méthodes utilisées usuellement par les joueurs de cartes pour mélanger les jeux sont bien loin d'approcher le maximum d'entropie défini théoriquement ci-dessus.
En réalité, le pouvoir de résolution des organes sensoriels de l'homme, et de tous les appareils de mesure en général, est limité, de sorte que tout message physique rencontré dans la nature renferme une quantité d'information finie et mesurable, ainsi que le montrent :
La roue codeuse représentée ci-dessus, tournant devant trois cellules fixes, permet de transmettre 8 valeurs différentes.
Les progrès technologiques mettent maintenant sur le marché des convertisseurs analogique-digital sous forme de circuits intégrés d'un prix de revient inférieur et de qualité supérieure, qui remplacent les dispositifs mécaniques chaque fois que la grandeur à mesurer peut être commodément traduite en grandeur électrique (tension ou courant, par exemple).
La théorie de l'information a eu beaucoup d'intérêt à une époque où la fiabilité des liaisons à grande distance (à fil ou hertziennes) était mauvaise, et se compliquait lorsque le message devait être codé pour assurer le secret, tandis que les moyens de traitement et de stockage automatique d'information étaient rares, lourds et onéreux.
De nos jours, les jeunes générations d'informaticiens ignorent cette époque héroïque et utilisent les appareils modernes où les coûts unitaires de traitement et de stockage de l'information sont devenus si bas qu'ils autorisent un énorme gaspillage, tout comme, dit-on, dans le cas du cerveau humain.
Rappel : les variables booléennes, par définition, représentent un bit d'information.
Le télex, héritier du télégraphe, utilise un code dit "à cinq moments" où la présence ou l'absence de 5 trous dans un ruban permet de représenter 25 = 32 caractères comprenant 26 caractères alphabétiques plus quelques signes spéciaux.
Les télétypes modernes et les ordinateurs ont popularisé un code à 8 bits, dit code "ASCII", qui permet une représentation de 2[8] = 256 caractères différents, dits "alphanumériques", largement suffisants pour décrire :
Après avoir examiné la représentation des caractères (lettres, chiffres et autres symboles), nous allons nous intéresser à celle des nombres.
Le groupe de huit bits, encore appelé octet, peut être facilement interprété comme un nombre entier compris entre 0 et 255, selon la convention :
0000 0000 0 0000 0001 1 0000 0010 2 0000 0011 3 1111 1110 254 1111 1111 255
Toute autre convention serait bien sûr possible, mais celle que nous proposons ci-dessus a été universellement adoptée parce que ... ... c'est celle que nous utilisons pour la représentation décimale usuelle des nombres. Les informaticiens ont d'ailleurs pris 1'habitude aujourd'hui de manipuler les nombres exprimés en binaire par groupes de 4 bits, dont les 16 valeurs sont décrites par 0, 1, 2,.3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F.
Binaire Décimal Hexadécimal 0000 0 0 0001 1 1 0010 2 2 0011 3 3 0100 4 4 0101 5 5 0110 6 6 0111 7 7 1000 8 8 1001 9 9 1010 10 A 1011 1l B 1100 12 C 1101 13 D 1110 14 E 1111 15 F
Pour représenter les nombres négatifs, on peut utiliser un bit supplémentaire, que l'on dénommera "bit de signe". Les machines anciennes procédaient de cette manière, mais le câblage des opérations arithmétiques était compliqué, et tous les constructeurs, plus ou moins vite, se sont aperçus qu'il était plus facile d'intégrer le bit de signe dans la groupe de bits représentant le nombre, et que la représentation la plus commode était celle dite du complément à deux, où le bit de poids fort donne le signe et où, par exemple :
0000 représente 0 0001 " 1 0010 " 16 0100 " 256 7FFF " 32 767
mais
8000 représente - 32 768 8001 " - 32 767 FFFF " -1
avec 16 bits, on représente ainsi les nombres entiers compris entre - 32 768 et + 32 767 inclus.
Comment représenter des nombres qui ne sont pas entiers (nombres fractionnaires) ou des nombres très grands en valeur absolue Là aussi, plusieurs techniques de représentation étaient imaginables, et ont été utilisées, en profitant du fait que l'on peut toujours, quand on traite un problème physique, se contenter d'une représentation approchée et que l'optimum est un compromis entre la précision, souhaitable, et le coût, heureusement en baisse, des moyens de traitement et de stockage de l'information : les astronomes le savaient déjà, lorsqu'ils calculaient "à la main".
La représentation des nombres réels qui tend à se généraliser, aujourd'hui en informatique est celle dite "en virgule flottante", qui s'inspire directement de celle qu'utilisaient les potaches de la génération précédente avec leur table de logarithmes. Tout nombre réel x, positif ou négatif, peut se représenter sous la forme
x = ± m.2 ±e
où m est la mantisse, avec par définition ½ £ m < 1
où e est un exposant entier
On vérifie que tout nombre x différent de zéro peut être mis en relation biunivoque avec un couple (m,e) répondant aux conditions précédentes, lequel constituera une représentation normalisée de x en virgule flottante.
Le plus souvent, l'exposant e sera représenté sur un octet et variera entre -128 et + 127.
La mantisse sera évidement représentée nous une forme approchée, et la précision de la représentation dépendra du nombre d'octets qui lui seront consacrés, par exemple :
Plusieurs conventions sont possibles pour représenter le signe de la mentisse : on pourra par exemple remarquer que le bit de poids le plus fort de la mantisse est nécessairement égal à un, et n'apporte donc aucune information, de sorte qu'on peut lui substituer le bit de signe.
Exemples :
Typiquement, la substitution d'un automate à un homme pour l'exécution d'une tâche relativement simple peut s'effectuer comme suit :
Première étape - l'analyse du problème | |
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En face du processus qui se déroule de façon répétitive selon une manière traditionnelle, on constate que les actions de l'homme sur le processus découlent de façon simple des informations sensorielles qu'il reçoit. | |
Deuxième étape : mise au point | |
Si on a réussi à décrire
de façon suffisamment simple
les réactions de l'homme
devant le processus,
on les transpose sous forme
d'une logique câblée, qui
reçoit des informations
utiles grâce à des capteurs
et réagit sur le processus de
manière idoine grâce à des actuateurs.
Pendant la phase de mise au point, l'homme reste près de l'automate, en surveille le fonctionnement et le modifie si nécessaire jusqu'à obtention du résultat désiré. modifications | |
Troisième étape : l'automate remplace l'homme | |
Lorsque l'automate fonctionne
normalement, il suffit
à l'homme d'exercer une
surveillance lointaine
et intermittente.
Son intervention peut se limiter à des opérations d'entretien, de réparations de défauts, ainsi qu'à des opérations périodiques telles que le remplacement d'un outil usé sur un tour ou une fraiseuse. |
Les automates simples utilisent des signaux binaires tels que (cas d'un ascenseur) :
La traitement de signaux logiques utilise les fonctions de l'algèbre de Boole, qui peuvent aisément ne transcrire (cas des centrales nucléaires) dans une logique câblée utilisant des relais électromagnétiques. La tableau ci-après indique les différentes conventions retenues pour représenter ces fonctions :
Les fonctions de mémorisation (appel de l'ascenseur au 3e étage) ou de temporisation (minuterie d'escalier),également faciles à transcrire dans une logique câblée, viennent enrichir les traitements booléens en leur confèrent la dimension "temps".
Un tel exemple d'automate simple nous est fourni par les billards électroniques.
Lorsque le travail demandé à l'automate est plus complexe qu'une simple réaction, immédiate ou différée à des signaux reçus des capteurs, mais peut plut6t se décrire comme une suite d'opérateurs à réaliser successivement, il faut introduire une notion de programme.
Un programme est une liste d'instructions successives, dont chacune est suffisamment simple pour pouvoir être facilement comprise et effectuée par une machine donnée.
EXEMPLE ;
Le tambour à picot d'une boîte à musique ou la bande de carton d'un piano mécanique contiennent un "programme" à exécuter. La machine, en effet, sait reconnaître que chaque picot ou trou constitue l'ordre de jouer une certaine note de musique bien précise.
Le plus souvent, le programme est une séquence d'instructions à exécuter cycliquement et prend la forme physique d'un disque (machine à laver), d'un tambour (automates industriels) ou de cames (comme l'arbre à cames d'un moteur automobile), de sorte que l'automate programmable correspond au schéma suivant :
On note l'apparition d'éléments fonctionnels nouveaux :
Ils rencontraient toutefois plusieurs limitations :
L'arrivée massive des microprocesseurs et des mini-ordinateurs permet désormais théoriquement de s'affranchir de ces quatre limitations. Un pont est désormais jeté entre les automates programmables et la microinformatique, que nous allons maintenant décrire et la seule limitation à la vitesse de pénétration de ces nouveaux matériels strictement plus performante réside désormais dans la capacité des utilisateurs à découvrir cette réalité et à n'y accoutumer.
On y retrouve en effet
Au fur et à mesure que la biologie progresse, on découvre chez les êtres vivants les mêmes fonctions, organisées différemment
Pour lire en mesure de le faire, le processeur doit disposer, pour chacune des instructions élémentaires d'une logique câblée interne qui la décrit dans le moindre détail, en utilisant exclusivement les moyens élémentaires suivants :
A titre d'exemple, nous donnons ici le schéma d'un étage de l'additionneur binaire où A et B sont les deux bits de rang n des deux mots à additionner, Rn le bit de retenue, Rn-1 la retenue de l'étage précédent, et S le bit de rang n de la somme :
EXEMPLE :
Sur une machine disposant d'un registre unique A, on peut programmer comme suit un algorithme d'addition :
IN clavier | : acquisition dans le registre A du premier mot |
ST X | : rangement en mémoire de travail X |
IN clavier | : acquisition dans le registre A du second mot |
ADD X | : addition dans A de A et de X |
OUT écran | : expédition de A vers l'organe d'affichage |
LD | A | B | copier le contenu du registre B dans le registre A |
JPC | Z | 007 | : sauter, si la dernière opération a donné pour résultat zéro, à la septième instruction du programme |
Le nombre de registres est toujours limité, aussi est-il nécessaire d'associer au processeur une mémoire auxiliaire de travail, d'accès rapide en lecture comme en écriture.
Suivant la machine utilisée, les bits de mémoire seront regroupés en mots (de 8 ou de 16 bits par exemple) et la capacité de la mémoire sera couramment exprimée en kilo-mot (K) ou en kilo-octets (si le mot comporte 8 bits), cette unité valant non pas mille mots, mais 1 024 qui est la puissance de 2 la plus proche (210).
1 K = 1 024 mots
2 K = 2 048 mots
4 K = 4 096 mots
8 K = 8 192 mots
...
Chaque cellule mémoire, ou mot, est repéré de manière précise par un numéro qui constitue l'adresse du mot. Par exemple, une mémoire de 1 K possède 1 024 adresses allant de 0 à 1 023. Il convient de ne pas confondre l'adresse d'un mot avec le contenu de ce mot. Pour manipuler le contenu d'un mot de mémoire, il faut communiquer son adresse au processeur et lui préciser si l'on désire :
Dans une première approche, les mémoires peuvent être caractérisées par deux critères :
Une mémoire sera dite permanente ou volatile selon qu'elle conserve l'information stockée ou non après une interruption de l'alimentation.
Pour des raisons diverses, certaines mémoires ne peuvent ni être effacées, ni modifiées : on parlera de mémoire morte pour évoquer le caractère immuable de leur contenu.
REMARQUE : toute mémoire morte est évidemment une mémoire permanente.
Encore appelées RAM (Random Access Memory), elles comprennent deux classes importantes :
Il en résulte une grande souplesse d'utilisation et surtout la conséquence fondamentale suivante : contrairement au cas des automates, instructions et variables de travail sont rangées dans des mémoires de structures analogues. Une ROM et une RAM peuvent contenir indifféremment des instructions et des données, la seule différence étant que celles qui sont contenues dans la première ne peuvent pas être modifiées.
Dans une mémoire centrale ainsi unifiée, plusieurs modes d'adressage peuvent être utilisés pour spécifier au processeur l'adresse à laquelle se trouve la donnée à laquelle l'instruction en cours doit s'appliquer :
communication | immédiate | différée |
---|---|---|
HOMME --> MACHINE |
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MACHINE --> HOMME |
|
|
MACHINE --> MACHINE |
|
|
Dans de telles conditions, on a constaté au départ d'étranqes déviations dans la façon d'exploiter les ordinateurs.
le mode "ludique" | généralement rencontré dans les milieux scolaires et universitaires |
---|---|
le mode "mécanographique" | dans les entreprises qui se sont bornées à transposer le plus fidèlement possible sur les ordinateurs les techniques mécanographiques antérieures |
le mode "recherche" | des équipes de chercheurs ambitieux ont voulu tenter de résoudre par ordinateur des problèmes qui dépassaient manifestement les capacités de ceux-ci : reconnaissance des formes, traduction automatique, etc ... |
le mode "centralisateur" | de grands organismes, le plus souvent nationaux ont voulu se doter d'ordinateurs centraux les plus gros possibles dans l'intention de mieux asseoir leur pouvoir vis à vis de la périphérie, ou vis à vis d'autres organismes centralisateurs. |
le mode "somptueux" | de grandes sociétés ont cru améliorer leur prestige en procédant à l'acquisition d'ordinateurs les plus coûteux possibles. Cette politique a conduit certaines d'entre elles à la ruine plus sûrement que la construction d'un siège social en marbre rose, à cause des frais de fonctionnement |
A côté de ces ilôts de percée, souvent malhabile, de l'informatique, celle-ci a surtout rencontré un océan de résistance, dans lequel se mêlaient confusément le refus du changement, le goût des avantages acquis, la paresse intellectuelle, la défiance vis à vis des informaticiens et des constructeurs américains, etc ...
La succession des modes d'exploitation, que nous allons maintenant décrire est révélatrice de l'attitude des hommes vis à vis de cet outil révolutionnaire qu'est l'informatique.
Une queue d'utilisateurs ne forme devant un guichet. De l'autre côté du guichet, un opérateur recueille des paquets de cartes perforées, représentant le programme et ses données, qu'il fait exécuter par une énorme machine. Le résultat est un accordéon de papier imprimé qui est rendu à l'utilisateur avec es cartes perforées.
Feuilles de paie - Factures de gaz et d'électricité - Relevés de comptes bancaires - Centres de calcul universitaires.
Une queue d'utilisateurs bien garnie en permanence assure un coefficient maximal d'utilisation de la machine et de ses organes périphériques, qui sont ainsi plus rapidement "amortis".
Le délai d'attente est gênant pour certains utilisateurs, tels les programmeurs débutants ou les spécialistes qui mettent au point des programmes complexes. Pas de véritable dialogue entre l'utilisateur et la machine.
L'ordinateur effectue ses calculs si vite qu'il peut, à la manière d'un grand joueur d9échec face à des débutants, travailler en parallèle pour plusieurs utilisateurs en donnant à chacun l'illusion qu'il s'occupe de lui seul.
Système TYMSHARE-US - Réservations avions et SNCF.
Mode conversationnel - Plusieurs utilisateurs, travaillant en temps réel sur le même ordinateur et sur les mêmes fichiers peuvent même dialoguer entre eux.
La gestion de plusieurs utilisateurs simultanés par un processeur unique est complexe car il faut utiliser un découpage dans le temps. Les premiers systèmes (notamment le TSS d'IBM) perdaient 50 à 95 % de leur temps à gérer la répartition du temps aux usagers et leur temps de réaction devenait trop long. La complexité même de cette gestion multipliait les occasions de panne.
La discrétion n'était peut être pas absolument garantie.
Rendu accessible par la baisse phénoménale des coûts, l'ordinateur individuel est au centre de calcul ce que l'automobile est aux transports en commun.
L'ordinateur de bord, le micro-ordinateur, les calculettes de haut de gamme.
L'utilisateur est totalement mettre de son temps et de son itinéraire. La discrétion est assurée, et la protection des logiciels et des données est totale.
La puissance de calcul est limitée par la machine elle-même ou, plus souvent, par les connaissances de l'utilisateur. La communication avec d'autres machines est rendue très difficile à cause de la pauvreté des organes périphériques et d'un manque dramatique de standardisation.
Plusieurs ordinateurs simultanément actifs et appartenant à des utilisateurs différents communiquent entre eux.
Le réseau du Ministère des Finances, le système "Goupil", la ville de Biarritz câblée en fibres optiques.
En apparence, les réseaux cumulent les avantages des différents systèmes précédents. Ils devraient logiquement se développer.
Les liaisons entre ordinateurs sont encore loin d'être fiables et compatibles. Plusieurs organisations se battent actuellement pour conquérir ce marché et proposent évidemment des standards différents. Les problèmes théoriques de communication non hiérarchisée entre machines ne sont pas encore parfaitement maîtrisés et pourraient même conduire à remettre en cause la conception même des processeurs. Les utilisateurs, mêmes spécialistes, rie parviennent pas toujours à maîtriser intellectuellement le fonctionnement des réseaux, dont les implications d'ordre moral, juridique et sociologique n'ont peut être pas encore toutes été imaginées.
EXEMPLE | HIER | AUJOURD'HUI | DEMAIN |
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Le jeu d'échecs | On invente des machines à joue aux échecs. | On organise des championnats d'échecs entre ordinateurs | L'ordinateur répond à la grande question : les blancs peuvent-ils gagner contre toute défense, et comment ? |
Les mass média | Gutenberg. | Les journaux et la télévision. | On consulte les nouvelles sur l'écran domestique. |
L'automobile | Je suis coincé dans un embouteillage | J'écoute 1es conseils de "Bison Futé". | Mon ordinateur de bord sélectionne le meilleur itinéraire - d'ailleurs, je me déplace beaucoup moins. |
Le centre de recherches | Les savants noircissent des feuillets de calculs astronomiques. | L'ordinateur veille sur les expériences scientifiques. | Grâce à la télématique, on est informé sans retard des recherches et des découvertes des autres. |
Au bureau | Les expéditionnaires essaient d'empêcher l'introduction des machines à écrire dans les administrations. | Les machines de traitement de texte ont une mémoire d'éléphant - elles détectent et corrigent sans se fâcher les fautes d'orthographe. | les machines savent fabriquer et expédier elles-mêmes du courrier, mais cela ne sort plus à rien, à cause de la télématique |
A l'usine | On peut programmer une machine-outil grâce à un ruban à trous. | L'Etat encourage la robotisation des entreprises. | L'ordinateur conçoit une usine. Ensuite, il prend les commandes, fabrique les produits et les expédie lui-même |
L'énergie | Grâce à une machine à vapeur et à un système compliqué d'arbres et de poulies, l'énergie mécanique est distribuée dans les différents ateliers de l'usine. | Les différente ateliers de l'usine disposent de l'électricité, de la vapeur et de l'air comprimé. | La consommation d'énergie des ordinateurs est devenue si faible qu'on peut les alimenter avec des cellules solaires. |
Au supermarché | Je paie par chèque ou en argent liquide à la caisse. | La caisse automatique reconnaît ma carte magnétique et débite mon compte. | Je passe ma commande à distance et mon compte est automatiquement débité à la livraison (mais l'argent est-il encore vraiment nécessaire ?) |
Le commerce | Des caravaniers viennent des pays d'Orient nous vendre des produits "exotiques". | Les sociétés de vente par correspondance redoutent les grèves des PTT. | La Redoute à Roubaix vient de licencier son dernier employé pour rester compétitive face à ses concurrents américains. |
A la maison | les ordinateurs sont des monstres chers, encombrante et climatisés Ils n'ont rien à faire chez moi. | Les enfants ont réclamé un micro-ordinateur à Noël. | L'ordinateur ressemble à un animal familier, Il veille sur les enfants et vaque aux tâches domestiques. Hier, je l'ai surpris qui téléphonait à un de ses copains américains pour se procurer un nouveau logiciel qui fait fureur là-bas. |
Les impôts | Les grandes compagnies rançonnent les voyageurs. | La déclaration de revenus, la TVA, les rappels, .... etc. | Devenu totalement indolore, le fisc dispose des meilleurs ordinateurs, se tient informé de tout et prélève au passage : la fraude est vaincue. |
A l'école | Malgré l'invention de l'imprimerie, les étudiante sont obligée de prendre des notes pendant les cours. | Les enseignants se demandent quelle est la meilleure façon d'introduire l'informatique dans l'école. | Les ordinateurs n'occupent de l'éducation des enfants. |
La musique | Le piano mécanique. | Le synthétiseur. | L'ordinateur a appris à composer une musique originale et agréable à l'oreille humaine. |
Les handicapés | Le fauteuil roulant | Le stimulateur cardiaque. | Les prothèses ressemblent maintenant de façon saisissante aux organes qu'elles remplacent. Elles pourraient faire beaucoup mieux si on osait. |
La santé des Grands | Lucrèce Borgia. | Des rumeurs inquiétantes circulent sur la santé de certains chefs d'Etat. | Intrigués par l'exceptionnelle longévité du Numéro Un soviétique, les experts de la C.I.A. ont minutieusement analysé sa démarche, ses mimiques et ses discours et sont parvenue à la certitude qu'il s'agit en fait d'un automate programmé. |
Les Hommes | Les hommes redoutent les guerres, les famines et les maladies. Heureusement les progrès de la science et des techniques vont bientôt tout résoudre. | La technique est là et répand ses bienfaits, mais elle pollue, dévore de l'énergie et parfois, aussi, elle inquiète. Heureusement, il y a 1'infoliratique, la robotique, la télématique, la bureautique, etc... | L'homme est débarrassé des tâches fastidieuses et aliénantes, mais il s'ennuie. Il cherche un peu d'humour et d'aménité. |
Les ordinateurs | L'homme s'acharne à essayer de construire des machines à son image. | La plupart des organes complexes des ordinateurs sont construits grâce à d'autres ordinateurs. | L'ordinateur se reproduit et... s'améliore. |
Le langage informatique | Une succession de zéros et de uns. | Le BASIC | L'anglais lu et parlé. on se moque de la prononciation imparfaite de certaines machines à bon marché, tandis que les meilleures machines se reconnaissent à leur rapidité d'accoutumance à l'argot new-yorkais. |
La démocratie | La Roi fait embastiller les sujets qui lui déplaisent. | Le Parlement redoute que l'informatique ne nuise aux libertés individuelles. | Les ordinateurss'aperçoivent que les hommes font des bêtises lorsqu'on ne les surveille pas, et décident d'en tirer les conséquences. |
CONSTRUCTEUR | ADRESSE DU DIFFUSEUR | TELEPHONE | MODELE D'AUTOMATE |
---|---|---|---|
ACEC | Ateliers de Construction Electronique Charleroi SA. Division Electronique Industrielle BP 4 6000 CHARLEROI - Belgique | 071/ 36.00.20 | SEQUACEC (*) ULP 1 (*) ULP 2 (*) |
AEG -TELEFUNKEN | 6 bld Général Leclerc 92115 CLICHY | 7-39.33.10 |
CP 550 Rcu DPW 101 PSE 401 PSE 801 PSE 802 CP 80 |
ALLEN BRADLEY | 51 rue Jules Ferry 3170 BAGNOLET | 857-80-35 |
Mini PMC (*) PMC (*) PLC (*) PLC 2 (*) Mîni PLC 2 (*) |
ALFSA | 9 rue Ampère - B.P. 46 91301 MASSY | 920-84-75 |
APS 30/05 (*) APS 30/12 (*) APS 30/20, 40, 45 (*) SPAC P/S (*) ALSPAC/B03 |
ASEA | 22 rue du 8 Mai 1945- B.P. 5 95-340 PERSAN | 470-92-00 | PLC 700 (*) |
BARBER-COLMAN | Auriema-France 148 bld d'Alsace-Lorraine 94140 LE PEMOE | 871-02-80 | MAC 0 3, 4, 5 |
BENDIX |
Robert BOSCH FRANCE 2 rue Galvani 91301 MASSY | 920.87-59 | Système 400 |
BETEA | BETEA AUTOMATION Avenue Géo Bernier 15 BRUXELLES 1050 | (02) 649.99.00 |
PLS (*) PLS 1 (*) |
BROWN-BOVERY | Compagnie Blectro-Mécard4ue 37 rue -du Rocher 75-383 PARIS CEDEX 8 | 522.98.40 |
PROCONTIC-E (*) PROCONTIC-S (*) |
COMPAGNIE DES ACIERS OUTILLAGES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS |
1 avenue Newton 92140 CLAMART | 630-23.34 | MANIPRECIS SYSTEME |
EAGLE SIGNAL | Ateliers de Saint-Léonard B.P. 35 - 59650 VIEUX CONDE | (20) 46-54.81 | EPTAK (CP 700) (*) |
ELAN |
Ets Jahnicheh - 27 rue de Turin 75008 PARIS | 387-59-09 |
DICAM P1000 DICAM P4000 |
ELESTA |
ELESTA-FRANCE - 1 Avenue Herbillon 94160 SAINT MANDE | 377.42.82 | EPC 800 |
FORCLUM |
FORCLUM - BP 201 - Bat. Ampère 1 Centre Affaires Paris Nord -BP 201 93153 LE BLANC MESNIL | 931.42.41 | FAC 77 (*) |
FOXBORO |
FOXBORO FRANCE - 92-98 bld Victor Hugo - 92115 CLIEHY | 270.63.00 | Cycle Logic (Modicon 284) |
GENERAL ELECTRIC | 42 avenue Montaigne - 75008 PARIS | 225-52.32 | LOGITROL 500 |
HOLEC CONTROL SYSTEMS | Hazemeyer - 40 rue Jean Jaurès Les Mercuriales 93170 BAGNOLET | 362-15.40 | PRCOLOG 5-11 (*) |
ITT MTI | 2 avenue des Sablons - Bouillants B.P. 1-3-3 - 77101 MEAUX | 433.48.05 | LOGOMAT 8000 (*) |
JEUMONT SCHNEIDER | 31-32, quai National 92806 PUTEAUX | 777.43.23 |
JSP 300 JSP 1000 |
KLASCHKA | SYRALEC : 13 rue d'Avron 93250 VILLEMONBLE | 854-05-59 |
SYRON SECON A64, 128 |
KLOCKNER-MOELLER | 23 rue de Constantinople 75008 PARIS | 387.41.16 |
SUCOS PS 22 (*) SUCOS PS 24 (*) |
LEPAUTE-ALSTHOM |
ALPSA-IEFAUTE-ALSTHOM 95 rue Frédéric Pays 69627 VILLEURBBANNE CEDEX | 53-02-50 |
CLP 40-16 (*) SPRINT LOGIC (*) |
MACQ ELECTRONIQUE | CORECI - 2/4 rue Desparmet 69008 LYON |
PICO-PIP (*) MICRO-PIP (*) MACRO-PIP (*) | |
MERLIN GERIN |
LOGITROL 500
Rue Henri Tarze
38941 GRENOBLE CEDEX
Agence de l'Ile de France 164 Avenue du Roule - BP 3.42 92200 NEUILLY |
(76) 57-60-60
687-85-00 |
PB 100 (*) PB 3 (*) PB 6 (*) |
MODICON GHIELMETTI |
GHIELMETTI-FRANCE 19 rue Gay-Lussac 93320 CHENNEVIERES/MARNE, | 933.69.92 |
MODICON 184 (*) MODICON 284 (*) MODICON 384 (*) MODICON 484 (*) MODICON 1084 (*) |
PHILIPS |
Division Sciences et Industrie 105 rue de Paris - 93002 BOBIGNY | 830.11.11 | PROSCON (*) |
RELIANCE |
Reliance Eleotrie SA Chemin des Meuniers 91320 WISSOUS | 920.36.83 |
Automate 31M/31ML (*) Automate 32/21 (*) |
RENAULT |
Société Mécanique de CASTRES Rue de l'Industrie, BP 237 81101 CASTRES CEDEx
RNUR Branche Machine-outil BP 70 - |
(63) 59-60.21
954.37.00 |
SDC 100 (*) SDC 101 (*)
SMC 500 (*) |
SAINT GOBAIN TECHNIQUES NOUVELIES |
SGN - BP 30 78184 SAINT QUENTIN EN YVELINES Cédex | 04-3.99.32 | APILOG (*) |
SCHLEICHER |
La Commande Electronique 5 villa des Entrepreneurs 75015 PARIS | 577-31-82 | PROMODUL (*) |
SILEC |
SILEC -DSI - 69 rue Ampère 75017 PARIS | 267.20.60 | AP 64, 144 et 224-76 (*) |
SKF |
SKF Sco Hydropneumatique 1 avenue Newton 92142 CLAMART | 630.23-34 | Maniprecis |
SOMIM-TAI |
ZI du Plateau - BP 11 Route de GuyanGourt - 78350 BUC | 956.80.60 | MAT 80 (*) |
SPRECHER-SCHUR |
GIROUX Mesures 55 rue du Général Leclerc 93116 ROSNY SOUS BOIS | 528.06.5l | SESTEP 500 (*) |
SQUARE-D |
SQUARE-D FRANCE 99 bld de Charonne 75011 PARIS | 370-17.21 | SY-MAX 20 (*) |
STRUTHERS -DUNN |
CROUZET - Div. CROUZET Automatismes BP 1014 - 28010 VAIENCE CEDEX | 42.9l.44 |
DIRECTOR 3001 (*) DIRECTOR 1001 (*) SD 77-64 (*) |
TEC |
TEC 31 Avenue du Général Leclerc 50 MOUY | 456 52 08 |
PLC 256A (*) PLC 256B (*) PLC 256 mini (*) |
TELEMECANIQUE |
Division Logique et Automatismes Z. I. CARROS 06105 CARROS |
(93) 08.10.34 (1) 666.14.10 |
TPS 100 (*) TX 80 |
TEXAS |
TEXAS INSTRUMENTS FRANCE Division "Appareils de ContrOle" 8-10 avenue Morane-Saulnier Z.I. Vélizy 78140 - VELIZY | 946.97.121 | 5 TI 101, 102,103(*) Pm 550 (*) |
THETA INSTRUMENTS |
Equipements Scientifiques SA 54 rue du 19 Janvier 92380 GARCHES | TRC 521 | |
TRINDEL |
9/11 avenue Michelet 93400 SAINT OUEN | 252.81.60 | APC 16 (*) |
WESTINGHOUSE | Dépt Industrie, Westinghouse Tour Gan Cédex 13 92O82 LA DEFENSE | 776.44.21 |
NUMA LOGIC NE 600 NL 300
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