RAPPORT SUR L'ACTIVITÉ
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G. DEFRANCE
Mission d'inspection des Houillères de Gardanne
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Dans le cadre de cette mission, il a été demandé à l'INERIS, associé à M. Bassier, directeur de DMT, organisme allemand équivalent à l'INERIS, de procéder à l'analyse des contraintes de sécurité. Le cahier des charges de cette étude a été défini avec l'accord de tous les syndicats au cours d'une réunion tenue le 10 décembre 1997 à la Préfecture de Marseille.
Cette mission a comporté, outre les rencontres avec les syndicats des réunions avec les élus, les responsables de Charbonnage de France, des HBCM, de la SNET, d'EDF, les responsables de l'Administration tant au niveau régional (Préfet de Région, DRIRE) qu'au niveau national (DARPMI, DIGEC).
Par ailleurs, une visite de la mine Heinrich Robert en Ruhr et des laboratoires de DMT a été faite le 2 avril 1998.
Les conclusions générales de cette mission ont été les suivantes :
- Les conditions de poursuite de l'activité de la mine de Gardanne jusqu'à sa fermeture sont déterminées par l'évolution défavorable des contraintes de sécurité. Non seulement il paraît impensable d'envisager une poursuite de l'exploitation après 2005 mais dès à présent il convient de demander aux Houillères d'étudier, notamment pour préciser son impact sur la date d'arrêt de la mine, la proposition faite par l'INERIS, associé à un expert allemand, d'exploiter un panneau sur deux.
- L'arrêt de l'activité minière constitue un enjeu social et économique très important. La population du bassin minier doit pouvoir compter sur un développement des soutiens à la réindustrialisation. A ce titre il paraît souhaitable que le projet d'équiper la centrale électrique de Gardanne d'une nouvelle chaudière LFC 300 MW puisse faire l'objet d'une décision très rapidement.
- L'avenir industriel de Gardanne aurait pour base, dans cette hypothèse, les trois groupes de haute technologie de la centrale électrique et l'usine Péchiney.
- Les petites zones industrielles du bassin minier pourraient faire l'objet d'une attention toute particulière, notamment de SOFIREM et du FIBM et bénéficier des activités d'une société de capital développement à créer.
- La zone industrielle de Rousset, dont la réussite est à prendre en come part, faire l'objet d'une véritable communication, d'autre part servir de base pour développer des actions collectives entre Aix et Gardanne.
- La formation initiale et continue doit continuer à faire l'objet d'une attention particulière pour augmenter les potentialités d'emploi.
- En anticipant sur des emplois futurs, notamment à la centrale électrique, la création d'emplois-jeunes dans les domaines de la médiation culturelle et de l'environnement pourrait être aidée par les HBCM et la SNET.