La création d'un réseau relève de la décision du Bureau de l'ACFCI sur avis de la Commission de la formation. Il en va de même pour sa fermeture.
La certification par réseau est une procédure par laquelle un établissement consulaire de formation professionnelle, légalement créé, peut obtenir, auprès de l'instance habilitée à cet effet par la Commission formation, le droit d'utiliser le label du réseau et de bénéficier ainsi des avantages qui en découlent, dès lors que cet établissement se conforme aux exigences des clauses du cahier des charges national de ce réseau.
Chaque réseau a donc sa spécificité.
Cependant les différents modes de certification présentent des caractéristiques communes qui permettent de dégager les éléments du cahier des charges type.
Un cahier des charges est un document conventionnel contraignant vis à vis de ses signataires et qui fait, le cas échéant, référence auprès des tiers.
Compte tenu de la liaison de fait entre la certification par réseau et la certification par l'Etat du titre délivré, il importe d'intégrer pour une large part les contraintes imposées par des procédures telles que celles du visa ou de l'homologation (voir 8.3.6.1.).
Un cahier des charges doit rassembler trois types de dispositions.
L'obtention du "Label réseau" permet d'utiliser cette appellation dans tout document, publicitaire ou autre, et notamment sur les certificats, titres ou diplômes délivrés aux étudiants ou stagiaires ayant passé avec succès les épreuves de fin de cycle.
Le label réseau procède donc d'une harmonisation de la dénomination du titre délivré et, par l'effet de nombre, d'un accroissement de la notoriété du titre. Pour renforcer cette notoriété, il convient de recourir à la certification par l'Etat. La certification par réseau est donc complémentaire de la certification par l'Etat.
Dans certains cas, ces deux systèmes de certification peuvent être étroitement liés (voir 8.3.6.) au point où les deux instances compétentes, celle de l'Etat et celle du réseau co-certifient le titre lui même.
La certification par réseau concerne des établissements de formation de même nature (formation initiale ou continue, programme pédagogique identique pour partie au moins, débouché professionnel identifié).
En revanche, le label CCS des CCI est un label pour l'emploi. Il concerne des formations de nature différentes, car son objectif est principalement l'insertion, non la formation proprement dite (voir 10.2).
De façon générale, et conformément au règlement intérieur de l'ACFCI, après chaque renouvellement triennal, la Commission de la formation délibère sur les objectifs à fixer pour les trois ans à venir.
Elle soumet ses propositions à l'Assemblée générale pour adoption d'un programme d'activités.
Elle procède à l'étude des questions qui lui sont soumises par le président de l'ACFCI à la demande soit de l'Assemblée générale, soit du Comité directeur, soit du Bureau de l'ACFCI.
Elle a la faculté, avec l'accord du Bureau de l'ACFCI, de se saisir des sujets de son ressort. En particulier, le développement et l'adaptation des réseaux constituent une constante de la politique consulaire de formation.
Dans la pratique, il appartient à la Commission de la formation de donner un avis sur toute question relative à la création, au développement ou à la suppression d'un réseau et de le transmettre pour décision au Bureau de l'ACFCI.
Il en va de même pour la nomination des présidents de réseau, qui assument cette présidence par délégation du président de l'ACFCI ou du président de la Commission de la formation.
La Commission de la formation est composée de membres désignés par les CRCI.
Chaque CRCI peut désigner en son sein ou parmi les membres d'une CCI de première ligne de son ressort un représentant titulaire et un représentant suppléant. La Commission élit parmi ses membres un président, un ou plusieurs vice présidents et un membre secrétaire.
Conformément au règlement intérieur de l'ACFCI, la Commission de la formation peut constituer, lorsque la nécessité s'en fait sentir, des sections qui pourront être composées à la fois d'élus et de permanents.
Ces sections sont présidées par un élu membre de la Commission.
Des groupes de travail ad hoc, à caractère plus technique, peuvent être composés en quasi totalité de permanents et de spécialistes. En tout état de cause, la présidence de ces groupes est obligatoirement assurée par un élu membre ou président de CCI.
En ce qui concerne le pilotage des réseaux, celui ci relève généralement d'instances ad hoc, créées par la Commission formation, dont la gestion courante est assurée par la direction de la Formation de l'ACFCI ou par un secrétariat permanent qui lui est rattaché.
Un groupe technique national, présidé par un élu membre de la Commission formation et composé de directeurs d'établissements mandatés par leurs pairs et désignés par les présidents des CCI concernées, pilote le réseau.
Ce groupe technique national est donc à la fois une instance de décision c'est le président du groupe qui, par délégation du président de l'ACFCI, se prononce sur les questions d'intégration et d'exclusion du réseau et une instance de proposition et d'animation de réseau.
L'administration de tutelle des CCI est généralement représentée au sein des instances de pilotage des réseaux.
Le secrétariat de ces instances est assuré par la direction de la formation de l'ACFCI.
Il a notamment pour mission d'instruire les dossiers de candidatures et d'établir les relevés de décisions et d'en assurer l'exécution et le suivi.
Toute CCI ou CRCI, ayant un projet de création d'une école ou d'un cycle de formation et souhaitant intégrer un réseau constitué, doit établir un dossier de candidature conforme au plan proposé par le cahier des charges du réseau.
Il sera notamment demandé des informations détaillées sur:
Le dossier doit être transmis par le président de la CCI concernée à l'instance habilitée du réseau, préalablement à la création de l'école ou du cycle, et ceci dans un délai variable selon le réseau.
Préalablement au dépôt du dossier et jusqu'à la décision, il est demandé au responsable du futur établissement labellisé de participer aux réunions du réseau et de visiter des établissements semblables.
Généralement, une visite d'un représentant du réseau est effectuée auprès de la CCI demanderesse préalablement au dépôt du dossier.
En sollicitant l'intégration d'un établissement à un réseau, la CCI s'engage à respecter la Charte qualité de l'enseignement consulaire (document disponible sur demande à l'ACFCI) et ses déclinaisons spécifiques au réseau concerné, ainsi que le Cahier des charges du réseau.
Ces documents devront être signés par la CCI en cas de décision favorable à l'octroi du label.
Le secrétariat du réseau examine la recevabilité du dossier en fonction des critères suivants:
Il peut être appliqué, dans certains cas, un "numerus clausus" en fonction de la localisation géographique de l'établissement et de l'instauration d'un seuil de densité régional ou national.
Le dossier de candidature est examiné par l'instance habilitée à cet effet par la Commission de la formation de l'ACFCI.
Il est procédé à une analyse approfondie du dossier sur la base d'une grille d'évaluation préétablie, dont les paramètres varinet en fonction du réseau concerné.
Au terme des délibérations, l'instance émet un avis motivé sur l'intégration d'un établissement au réseau. Cet avis est consigné au procès verbal de séance.
L'instance peut différer son avis et demander soit un complément d'information, soit la création d'un comité ad hoc pour concilier les intérêts des parties en présence.
La décision d'intégration au réseau - et donc d'octroi du label - est prise par le président de l'instance habilitée à cet effet sur la base de l'avis rendu.
Le président n'est cependant pas tenu de suivre cet avis même si, dans la pratique, le président, qui participe à l'instruction du dossier, reprend généralement à son compte l'avis exprimé.
Cette décision est notifiée par le président du réseau au président de la CCI concernée. En cas de litige, il peut être fait appel au président de l'ACFCI.
La date de notification de la décision est la date d'effet. Celle-ci n'est pas rétroactive et ne vaut que pour l'école ou le cycle concerné.
Le label réseau est accordé pour une durée indéterminée sauf en cas de retrait du label.
Le label est retiré:
La procédure de retrait suit généralement les mêmes règles que la procédure de certification.
La label de chaque réseau est une marque semi figurative qui fait l'objet d'un dépôt à l'INPI par l'ACFCI. Il se présente sous la forme du logo du réseau.
L'ACFCI est seule détentrice de la marque. Il en résulte qu'aucune CCI ou CRCI et à fortiori aucune école, ne peut céder la marque à un tiers.
Seule l'ACFCI peut accorder l'usage du label et peut, le cas échéant, ester en justice pour contrefaçon ou usage abusif de la marque.
La liste des écoles ou des cycles de formation ayant obtenu le label est publiée et régulièrement actualisée: Atlas des formations consulaires, Minitel 3615 CCI, publicités propres à chaque réseau.
il s'agit de la procédure de certification elle même,
l'organisation de rencontres annuelles, la participation croisée de responsables d'établissements et la présence systématique de chefs d'entreprises et de représentants des ministères de tutelle aux jurys de fin de cycle, le développement en commun de travaux de recherches et d'expérimentation sont des éléments majeurs de l'assurance qualité,
il est prévu un audit sur pièce et sur place.
S'il apparaît qu'un membre du réseau ne respecte pas les dispositions de la charte qualité et du cahier des charges national, un expert mandaté par l'instance de pilotage du réseau se met en rapport avec l'organisme concerné pour analyser les problèmes rencontrés et proposer des solutions.
Un rapport est présenté à l'instance nationale qui préconise le cas échéant les modifications nécessaires et les délais d'exécution.
La non prise en compte de ces observations par l'organisme peut conclure à l'exclusion du réseau et donc au retrait du label.
La Commission technique d'homologation, et le cas échéant le CNESER ou la CTI, sont informés de la décision prise par l'ACFCI en plein accord avec les ministères de tutelle concernés.
Ce label pour l'emploi est attribué par un Comité qualité aux cycles de formation qui respectent les critères de professionnalisation et d'insertion préalablement déterminés.
Le titre délivré à l'issue d'une formation labellisée CCS des CCI peut faire l'objet d'une homologation par l'Etat .
Le CCS des CCI est d'abord un label national destiné à promouvoir des formations spécifiques adaptées au marché du travail.
En cas de succès aux épreuves de fin d'un cycle labellisé "CCS des CCI" l'étudiant ou le stagiaire est titulaire d'un "Certificat consulaire de spécialisation" qui atteste du professionnalisme du stagiaire c'est à dire de sa capacité à s'intégrer rapidement dans l'entreprise et à être opérationnel dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, ce certificat, s'il est homologué, offre les mêmes avantages que tout titre homologué.
Le CCS des CCI est une véritable passerelle entre la formation et l'emploi: au moins 80% des stagiaires ayant passé avec succès les épreuves de fin de cycle trouve un emploi dans un délai de 6 mois.
Le CCS des CCI est complémentaire à un titre ou diplôme homologué. L'homologation peut être de niveau III ou II selon la nature de la formation complémentaire.
Le Comité qualité CCS des CCI est composé de 12 membres:
Son secrétariat est assuré par la direction de la formation de l'ACFCI.
Il est garant du respect des principes constitutifs du CCS des CC 1. Il est la seule autorité susceptible de modifier ces principes en fonction des évolutions constatées, tant sur le marché de l'emploi, que sur celui de la formation.
Il définit les règles et les critères précis en fonction desquels sera octroyé le CCS des CCI.
Il fixe la procédure à respecter pour la demande de labellisation, l'octroi du label, le contrôle et le suivi des établissements et le retrait du label.
Le Comité qualité se réunit deux fois par an en séance plénière (mars et octobre). Il peut décider de la création de groupes ad hoc en tant que de besoin. Les séances sont présidées par le représentant de l'un des deux ministères de tutelle, assisté du rapporteur (ACFCI).
Les dossiers de candidature des CCI sont analysés préalablement par le secrétariat du Comité qualité qui remplit, pour chacun d'entre eux, une fiche de synthèse type, à l'attention de chaque membre du Comité.
Les délibérations portent sur le respect des clauses du cahier des charges (critères d'éligibilité, critères d'attribution) et non sur l'objet de la formation, ni sur la méthode pédagogique adoptée. Une attention toute particulière est accordée au taux de placement des stagiaires ou étudiants ainsi qu'aux moyens mis en oeuvre pour assurer le suivi au delà de la formation proprement dite.
Un relevé de décisions est établi pour chaque séance et définitivement approuvé dans le mois qui suit.
Le Comité peut notamment décider de:
Seul le président de la CCI ou son représentant peut adresser à l'ACFCI la demande officielle d'attribution du label CCS des CCI. Cette demande doit être accompagnée du dossier de candidature dûment rempli accompagné de toutes les pièces complémentaires exigées:
En procédant à la demande officielle d'attribution du label, la CCI s'engage, dès lors qu'elle l'obtient pour le cycle de formation considéré, à respecter la charte qualité de l'enseignement consulaire et à participer à l'effort collectif de promotion de ce label et des formations bénéficiaires.
Les formulaires type sont disponibles sur simple demande et à tout moment à l'ACFCI direction de la formation.
Le secrétariat du Comité qualité applique les critères suivants:
Dans les cas de formation continue où le niveau Bac + 2 diplômé n'est pas forcément exigé par l'organisme à l'entrée de la formation, une expérience professionnelle à caractère significatif est exigée. Celle ci doit être de quatre années minimum et dans le domaine concerné par la formation.
Dans le cas des entrées directes, à la sortie du système éducatif, le niveau Bac + 2 est exigé,
Cette capacité doit être attestée par l'obtention, par le stagiaire, d'un certificat européen en langues étrangères ou de tout autre certificat de niveau équivalent.
Compte tenu des diversités des formations labellisées CCS des CCI, le niveau de certification minimum en langues étrangères exigé est variable selon les métiers auxquels se destinent les stagiaires:
Les épreuves du certificat européen de langues étrangères peuvent être passées pendant la formation ou juste après la formation (deux sessions sont organisées par an).
Les établissements labellisés "CCS des CCI" sont invités à intégrer le montant des frais d'inscription au Certificat européen (ou équivalent) dans le prix de la formation.
L'élève ou le stagiaire doit avoir acquis, au terme du cycle de formation, une connaissance de l'environnement européen dans lequel s'inscrit sa future profession, mais aussi une vision plus large de la construction de l'Union européenne: fonctionnement des institutions, les principales politiques communautaires, les enjeux politiques, économiques et sociaux.
Le stage en entreprise ne permet pas, à lui seul, d'acquérir une vision globale de l'entreprise, indispensable pour être un collaborateur efficace, quel que soit le domaine de spécialité.
Sur le plan pédagogique, il s'agit, en général de montrer simultanément les grandes fonctions de l'entreprise et leurs spécificités ainsi que leur totale interdépendance, ceci dans un contexte de marché concurrentiel.
Il s'agit de mettre l'accent, non pas sur les savoirs, mais sur les aptitudes comportementales et notamment sur la capacité au travail en équipe.
Ces apprentissages comportementaux ne doivent pas se limiter au stage en entreprise.
L'apprentissage des technologies de communication (téléconférence, fax, Minitel, logiciels courants, consultation de banques de données, échanges de données informatisées) doit faire partie intégrante du cursus, soit sous forme d'entraînements spécifiques, soit par intégration effective dans les autres contenus.
Il s'agit, pour le stagiaire, de connaître les concepts de qualité totale, de normes et de process qualité, mais aussi d'être capable de participer activement à la mise en oeuvre dans l'entreprise d'une telle approche. Il s'agit aussi d'intégrer l'esprit de service au client comme au fournisseur.
80% des étudiants ou stagiaires ayant passé avec succès les épreuves de fin de cycle supérieur doivent, dans les six mois qui suivent le cycle de formation, avoir trouvé un emploi.
Les élèves ou stagiaires effectuant leur service militaire à l'issue de la formation ne sont pas pris en compte dans le calcul du taux de placement de l'année ...
En revanche, ils sont pris en considération l'année n + 1.
Les élèves ou stagiaires poursuivant leurs études sont comptés comme sans emploi.
Le calcul du taux porte sur les deux dernières promotions. L'absence d'information sur le devenir professionnel du stagiaire est considérée comme une situation de "sans emploi".
Un dispositif de suivi des stagiaires ou élèves doit être mis en place. Il doit notamment permettre de connaître l'évolution sur trois ans de la carrière des stagiaires ayant passé avec succès les épreuves de fin de cycle et ainsi de présenter des statistiques précises tous les ans.
Ce dispositif de suivi peut être commun à d'autres formations.
Le président de la CCI concernée est informé de la décision motivée du Comité qualité par courrier à la signature du président du Comité. La notification de la décision peut être assortie de recommandations.
Toute CCI peut représenter son dossier à la séance suivante ou aux séances ultérieures, complété des informations exigées par le Comité qualité.
Le label est accordé pour une durée de trois ans, renouvelable après examen, par le Comité qualité, du dossier de renouvellement.
Le label peut être retiré:
Les cycles de formation labellisés sont inscrits sur une liste officielle publiée par le Comité qualité sous le triple timbre du ministère de l'industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur, du ministère des entreprises et du développement économique chargé des petites et moyennes entreprises et du Commerce et de l'artisanat et de l'ACFCI.
Cette liste est actualisée et fait l'objet d'une diffusion deux fois par an: 1er juillet et 31 décembre.
Elle fait partie intégrante d'un plan de communication arrêté par le Comité qualité en accord avec l'ensemble des parties prenantes.
Cette liste, accompagnée d'une plaquette d'explication du label CCS des CCI, est notamment communiquée à l'ensemble des prescripteurs et des financeurs de la formation professionnelle ainsi qu'a tous les média touchant en particulier les jeunes et les demandeurs d'emploi.
Le logo "CCS des CCI", rassemblant les logos des deux ministères et de l'ACFCI, peut figurer sur le document attestant que l'élève ou le stagiaire a passé avec succès les épreuves de fin de cycle.
Chaque année, la CCI gérant un ou plusieurs cycles de formation labellisé CCS des CCI doit faire parvenir au Comité qualité (avant le 15 mars ou le 15 octobre) le tableau récapitulatif des placements assorti de toutes observations utiles;
De la même manière, il doit être communiqué: la liste récapitulative des élèves ou stagiaires ayant obtenu le certificat européen en langues étrangères ou tout certificat équivalent ainsi que la liste des élèves ou stagiaires ayant obtenu le titre certificat consulaire de spécialisation;
Sur la base d'un contrôle sur pièce, ou par sondage, le Comité qualité peut diligenter un audit sur place, effectué par un expert de son choix. Dans ce cas, le président de la CCI concernée est informé de cet audit un mois à l'avance par lettre du président du Comité qualité.
Les conclusions de cet audit sont remises au président de la CCI concernée ainsi qu'aux membres du Comité qualité.
Après délibération et avis du Comité qualité son président informe par lettre recommandée le président de la CCI concernée des défaillances constatées au regard des critères du label et rappelle les conséquences du retrait du label.
Faute d'éléments nouveaux permettant de reconsidérer le dossier dans un délai de 6 mois à compter de la date d'accusé de réception, le label est retiré. Aucun nouveau dossier ne pourra être déposé pour la même formation avant un délai d'un an à compter de la date de notification du retrait.
L'International Certificate Conference (ICC) est une association internationale d'organisations impliquées dans l'apprentissage des langues étrangères pour adultes.
Fondée en 1973 par l'Association des universités populaires allemandes (Volkshochschule) la ICC compte en 1994 parmi ses membres l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Grande Bretagne, la Hongrie, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la France.
La France est représentée par l'Association de Gestion du réseau des Centres d'étude des langues des Chambres de commerce et d'industrie (AGERCEL), émanation de l'ACFCI.
A partir des travaux du Conseil de l'Europe, connus sous l'appellation de "Niveau seuil", relatifs à la définition d'objectifs d'apprentissage des langues étrangères aux adultes, les Centres d'étude des langues (CEL) des Chambres de commerce et d'industrie (CCI) ont, avec leurs partenaires européens, défini et développé des cursi et des examens de langues étrangères.
Capacités testées: se faire comprendre dans la langue cible et parvenir à transmettre sous une forme simple ou à enrichir par la conversation ses connaissances et expériences. Etre capable d'extraire de documents écrits ou oraux les informations intéressantes ou nécessaires.
Langues cibles: anglais, allemand, espagnol, français, italien, japonais, néerlandais, russe.
Capacités testées: comprendre une conversation portant sur les situations de la vie quotidienne et s'y mêler; formuler à l'oral et à l'écrit des faits concrets simples; saisir l'intégralité d'un document oral ou écrit; savoir rédiger une lettre et défendre son opinion dans une discussion.
Langues cibles: anglais, allemand, catalan, espagnol, italien, français, néerlandais.
Capacités testées: être capable d'adapter son langage à la situation, de parler couramment à tous les niveaux requis tant au plan personnel que professionnel.
Langue cible: anglais.(en préparation le français et l'espagnol)
Niveau intermédiaire entre niveau 11 et niveau 111.
Capacités testées: au delà de la langue courante, maîtriser le vocabulaire, les expressions et les situations (oral écrit) liées à l'exercice d'une profession.
Langues de spécialité proposées: anglais des affaires, anglais de l'hôtellerie et de la restauration, anglais des professions techniques et certificats européens de langue à usage professionnel (français, allemand et espagnol).
Les certificats européens peuvent être préparés dans tout établissement spécialisé dans l'apprentissage des langues étrangères et en particulier dans les centres d'étude des langues des CCI.
Seuls les CEL dûment habilités comme centre d'examen peuvent faire passer les épreuves. Le réseau des CEL est le partenaire exclusif de l'ICC pour la France.
Le certificat européen comme le module préparatoire atteste une capacité à communiquer:
Définies statutairement, les missions de l'association de
l'International Certificate Conférence dont le siège est à
Francfort sont les suivantes:
La Conférence internationale est composée des organisations à
but non lucratif des différents pays concernés qui ont fait l'objet
d'une décision officielle d'intégration notifiée par le Conseil
exécutif de l'association.
Les membres de l'association s'engagent à:
Elle élit le président de l'ICC ainsi que deux autres membres au
Bureau exécutif.
Elle propose des candidats au poste de Secrétariat permanent.
Elle est seule compétente pour toute décision concernant tout
changement statutaire.
Elle est en outre chargée d'émettre des propositions sur toutes
questions relatives au fonctionnement et à la promotion de l'ICC.
Elu pour trois ans, il est composé de cinq
membres:
En outre, le secrétariat de l'ICC est représenté à toute réunion
du Bureau exécutif à titre consultatif.
Les fonctions principales du Conseil exécutif sont de définir
les tâches du Secrétariat de l'ICC et de voter son budget, de
se prononcer sur l'exclusion d'un membre de l'ICC, de
nommer l'examinateur en chef coordonnateur pour chaque
examen et de faire adopter toute résolution concernant le
développement ou la création d'examens ICC de formation de
formateurs.
Au delà des tâches définies par le Conseil de direction, le
Secrétariat ICC assume les missions de coordination des
activités et d'animation du réseau ICC.
Hormis la préparation des différentes réunions statutaires ou
ad hoc, le Secrétariat ICC organise les programmes de
formation, établit tout contact utile avec les autres
organisations internationales et coordonne au niveau
international les activités de promotion, de formation, de
recherche et de développement.
Les statuts de l'Association ICC sont disponibles au
Secrétariat permanent de l'AGERCEL.
Il convient de respecter les règles suivantes:
Le centre d'examen doit:
Le document intitulé l'AGERCEL, disponible à l'ACFCI ou au
secrétariat permanent de l'AGERCEL ,décrit avec précision
l'ensemble des activités de l'AGERCEL.
Chaque année, le Secrétariat permanent de l'AGERCEL
actualise le Guide pratique des certificats européens qui
rassemble toutes les informations et les documents utiles au bon
fonctionnement du système de certification en France
Ce guide est disponible à toute CCI qui en fait la demande à
l'AGERCEL. Il est adressé systématiquement à tous les centres
d'examen.
Les examens de français des affaires et des professions de la CCIP
(8.000 candidats par an) ont une portée mondiale, on peut les
passer dans près d'une centaine de pays.
Les examens de russe des affaires, par contre, ne sont proposés
pour l'instant que dans trois pays (France, Allemagne, Russie).
Les candidats francophones peuvent se présenter à Paris (CCIP)
ou à Moscou (MGIMO Institut d'Etat pour les relations
internationales) alors que les germanophones peuvent passer les
examens à l'université de Leipzig ou à Moscou (MGIMO).
Ils sanctionnent tous deux un usage approfondi de la langue des
affaires (russe ou français) et une double compétence: la maîtrise
de la langue et de bonnes connaissances de la vie
socio économique et du monde des affaires, en France ou en
Russie selon le cas.
Le diplôme approfondi de français des affaires est seulement
accessible aux titulaires du diplôme supérieur de français des
affaires.
Il s'agit d'un travail de recherche aboutissant à la rédaction d'un
mémoire et à sa soutenance.
Les trois examens proposés certifient tous une compétence en
français, correspondant à des situations déterminées des
professions:
Ils attestent que le candidat est capable d'utiliser le français avec
aisance et facilité dans les situations courantes et dans celles
propres à son activité professionnelle.
Ils comportent tous 4 épreuves écrites et 4 épreuves orales .
Chacune de ces 8 épreuves vise à placer le candidat dans une
situation vraisemblable en milieu professionnel et à mesurer son
aptitude à accomplir l'une des tâches recensées dans une "grille"
figurant dans le programme.
Il n'y a pas d'épreuve de traduction mais certaines tâches
peuvent consister à rédiger dans la langue du candidat. L'usage
de dictionnaires unilingues et bilingues est autorisé.
Cet examen certifie une compétence limitée en français
correspondant à des situations déterminées des professions du
secrétariat.
Les travaux menés par la CCIP avec la fédération des
universités populaires allemandes ont abouti, il y a quelques
années déjà mais en Allemagne uniquement, à l'adoption par
plusieurs Universités Populaires du Certificat de français du
secrétariat de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Cet examen certifie une compétence de communication limitée
en français, correspondant à des professions d'ingénieurs et de
techniciens.
Il atteste que le candidat est capable d'effectuer avec aisance et
efficacité un certain nombre de tâches appliquées aux domaines
scientifiques et techniques, sans entrer dans les différentes
spécialisations.
Cet examen certifie une compétence en français correspondant
à des situations déterminées des professions du tourisme, de
l'hôtellerie et de la restauration.
Il s'agit là d'un examen de langue, indépendant de la technique
professionnelle. Celle ci aura été acquise préalablement en
langue maternelle ou pourra faire l'objet d'une préparation
parallèle.
Il mesure l'aptitude du candidat à accomplir des tâches utilisant
les savoir faire de langue, communs aux domaines du tourisme,
de l'hôtellerie et de la restauration.
Les certificats et diplômes de la CCIP peuvent être préparés dans
tout établissement spécialisé dans l'enseignement des langues et
en particulier dans les centres d'examen de la CCIP.
Seuls les centres d'examens de la Chambre de Commerce et
d'Industrie de Paris sont habilités à faire passer les épreuves.
Pour Paris et la Région parisienne, c'est la CCIP qui regroupe les
inscriptions, en provenance des centres de préparation et des
candidats libres, et organise les sessions.
Pour le français des affaires et des professions, deux sessions
principales sont prévues chaque année, l'une en janvier et l'autre
en juin.
Pour le russe des affaires, en France, la CCIP organise chaque
année les sessions qui ont lieu exclusivement à Paris, début mai
pour les épreuves écrites et trois semaines plus tard pour les
épreuves orales .
Les candidats francophones peuvent aussi passer les examens de
russe des affaires au MGIMO, à Moscou .
Les étudiants germanophones peuvent passer les examens à
l'Université de Leipzig ou au MGIMO, à MOSCOU.
La Direction des relations internationales de la Direction de l'enseignement de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (DRI/DE), dans le cadre de ses activités opérationnelles, contribue à la promotion de la langue française a l'étranger, comme outil des échanges économiques.
Ses activités portent notamment sur la certification, le conseil et l'assistance pédagogique .
C'est le service des examens pour étrangers de la CCIP, placé sous l'autorité directe du directeur des relations internationales de la direction de l'enseignement de la chambre de commerce et d'industrie de Paris. Ce n'est qu'après les délibérations du jury et approbation du
président, qui décide de l'octroi du certificat ou du diplôme, que les résultats des épreuves deviennent définitifs.
La décision du jury est souveraine. Les jurys des examens de français pour étrangers ou de russe de la CCIP sont présidés par le directeur de l'enseignement de la chambre de commerce et d'industrie de Paris.
En France ,il convient d'adresser au directeur des relations internationales/ direction de l'enseignement de la CCIP une lettre de demande officielle accompagnée d'une documentation aussi complète que possible sur ses activités et ses programmes de formation.
L'agrément n'intervient qu'après étude du dossier et selon certaines conditions (nature du centre, existence préalable d'un centre d'examen, possibilité de former un jury pour les o épreuves orales).
Un "Livret du centre d'examens" apporte toutes les précisions voulues. Entre autres, le centre d'examens de la CCIP doit:
La Chambre de commerce et d'industrie de Paris recommande aux professeurs, assurant la préparation à ses examens de suivre une formation assurée par ses soins mais ne l'impose pas. Elle propose en outre un soutien pédagogique aux centres d'examens
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