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Quel type de réseaux ?
On peut, a priori, penser à plusieurs formes de
réseaux d'entreprises
-
entreprises géographiquement proches : en
particulier dans l'artisanat et l'agro-alimentaire où
l'image de marque du terroir est un élément
fédérateur fort : l'échange d'expérience
est à l'évidence facilitée par la proximité
des hommes, particulièrement pour les petites entreprises
-
à l'inverse réseaux
d'entreprises quadrillant le territoire et permettant d'offrir
des services de proximité , dont la qualité est collectivement
garantie, sur une vaste zone géographique ( en particulier les
entreprises appartenant à un réseau de
franchisés): service après-vente, livraison à domicile
(nourriture, fleurs -
http://www.finest.tm.fr/postulka - ,,....),
tourisme, hôtellerie - restauration,....
(Relais et Châteaux -
http://www.integra.fr/relaischateaux/ - en est l'exemple le plus
connu) son réseau couvre aujourd'hui 40 pays : il guide le
client dans son choix, présente les établissements (photos des
chambres...) et offre la possibilité de réservation)
- des réseau temporaires : entreprises
participant à la réalisation d'un même projet :
réseau temporairement mis en place pour la réalisation
d'un programme de construction de 460 logement HLM à Orléans
dans le cadre des «inter communautés» de lotus qui
fonctionnera à partir d'avril 98, et qui associera par exemple,
à côté des professionnels du bâtiment le lycée
technique -
http://www.intercommunity.com)
- entreprises appartenant à un club actif
d'utilisateurs (par exemple de logiciels de CAO comme PDMS)
- entreprises appartenant à un même secteur
professionnel géographiquement concentré : plastique
(Oyonax), textile (Nord-Pas-de-Calais), décolletage
(vallée de l'Arve), fonderie (Ardennes), robinetterie
(Wimeux), coutellerie (Thiers), délainage (Mazamet)
- entreprises appartenant à un même secteur
professionnel géographiquement dispersé sur tout le territoire
: comme par exemple :
- industrie graphique (graphic village :
http://www.imprimfr.com),
- sous-traitants électroniques (Net Tronic :
http://www.copilote.com/SNESE/)
- fournisseurs de l'industrie de l'armement
(comité Richelieu : http://www.comite-richelieu.com)
- traducteurs(Artinternet regroupe 1200 traducteurs
couvrant toutes les langues. Il met aux enchères parmi ses membres les
travaux qu'il collationne, il perçoit les paiements et assure le
support technique de ses membres (dictionnaires en ligne, forums,
hébergement) «http://www.artinternet.fr»)
- communauté des entreprises constituées
autour du vin (législation fiscale, douanière et
formalités diverses sur le vin pour tous les pays, comme la
communauté vinea...)
- communauté des agriculteurs
(projet agronet)
- entreprises situées dans un même
Technoparc souvent bâti autour d'un thème
fédérateur, et devant assurer la gestion de services communs
(Savoie technolac)
- entreprises logées dans une
pépinière ou un hôtel d'entreprises : dans ce cas
l'équipement de «smart building» ou «bâtiment
intelligent» précâblé avec des matériels
performants et évolutifs pourrait constituer un atout fort.
À noter sur ce plan une très
intéressante initiative à New-York financée, pour
reprendre le vocabulaire local, grâce à un «french style
package» dans le cadre du «Downtown Revitalization Plan»
[67]
:câblage du bâtiment, exemption ou
abattement de la realestate taxe et de la commercial rent tax, réduction
de prix sur le matériel et sur les communications, organisation
d'une vie communautaire intense (cybercafé, salle de rencontre
«global community sandbox». Le bâtiment abrite aujourd'hui
plus de 70 entreprises (http://www.55broadst.com)
- entreprises ayant entre elles des liens capitalistiques
: un certain nombre de réseaux de PMI fonctionnent avec des
participations croisées, avec un actionnaire de référence
commun ou sous forme de holding. (alpha-C : http://www.alpha-c.com)
En général les entreprises de ces
réseaux ont un élément stratégique commun
(technologies, marché,.... ) et ont donc des besoins en
matière de communication interne et de présentation collective
vis-à-vis de leurs partenaires extérieurs
- entreprises participant à des partenariats
internationaux : faire d'Internet un des outils pour les
opérations de développement de partenariats internationaux
montés par les DRIRE entre les PMI de leurs régions et des pays
comme l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Japon ou les USA.
Examiner en particulier si les relations
développées dans le cadre de jumelages entre régions
européennes ont développé un volet «relations
interentreprises» suffisamment concret pour que Internet y trouve un champ
d'application pertinent
En règle générale on gagnera en
rapidité de mise en oeuvre, en motivation des entreprises, et in fine en
efficacité si le projet Internet n'est qu'une des
composantes d'une action à finalité directement
opérationnelle déjà mûre (export,
qualité, intelligence économique, sous-traitance, modernisation,
reconversion,.... )
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