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6 arguments forts pour une priorité
Nous proposons que les pouvoirs publics
privilégient, au moins dans un premier temps, une approche collective et
travaillent avec des réseaux préexistants de PMI, pour 6 raisons
:
- une entreprise capable de tirer profit d'Internet est
une entreprise ouverte, une entreprise qui échange et donc une
entreprise qui participe déjà à un (ou plusieurs)
réseau(x). Vouloir aider une PMI renfermée sur elle-même
à s'investir sur Internet cumule les difficultés et devra
sans doute être abordé seulement dans un second temps
- des entreprises travaillant en réseau ont souvent
quelques moyens techniques et logistiques communs (éventuellement
appuyés sur leur centre technique, un organisme consulaire, un
établissement de formation ou une grande entreprise) : il y a là
un partenaire naturel, au centre du réseau d'échange
d'information sur lequel s'appuyer pour conduire le projet
-
les premières opérations seront
nécessairement à caractère expérimental et
comporteront une partie significative d'innovation, d'aléas et
de réorientations. Il sera sans doute difficile a priori de
définir un cahier des charges véritablement définitif du
projet : les fonctionnalités du système seront
progressivement définies au cours du développement.
On peut penser qu'une fois les premières
références établies il sera possible d'assurer une
véritable diffusion de produits standardisés arrivés
à maturité en particulier des guides de bonnes pratiques,
permettant d'éviter les principaux pièges, et fournissant un
cadre aux relations avec les consultants.
Mais, dans un premier temps, les inévitables
tâtonnements seront onéreux : travailler avec un réseau
permet une meilleure rentabilité de l'investissement public
- un système développé pour un
réseau comprend les "modules" de l'entreprise
isolée mais aussi sans doute des éléments collectifs
que l'on ne saurait trouver dans une application limitée
à une entreprise isolée.
- une entreprise n'a d'intérêt
à développer ses moyens de communication... que si elle
n'est pas la seule à le faire : Développer une
technologie basée sur l'échange n'a de sens pour elle
que si ses partenaires avancent du même pas.
- ces opérations sont l'occasion
"d'aguerrir" les consultants dont les entreprises auront
besoin dans la phase de diffusion
Ces opérations devront faire l'objet d'une
étude stratégique préalable et d'une
évaluation pendant et après l'action afin
d'être en mesure d'en tirer les enseignements au profit des
autres initiatives
Bien entendu la démarche proposée conduira
sans doute à s'appuyer dans un premier temps sur des structures
d'intérêt général, souvent mieux
outillées pour des opérations à caractère
expérimental
(centre technique,
ADEPA,
organisme consulaire) ou sur de
grands groupes (donneurs d'ordre ayant déjà
développé un intranet par exemple)
Mais il faudra veiller dans la conduite de ces
opérations «de référence» à
préparer la deuxième phase, qui sera une phase de diffusion, et
qui devra s'appuyer préférentiellement sur des consultants
privés:
il faudra dès le départ associer ceux-ci
d'une façon d'une autre pour qu'ils soient prêts
à prendre la relève
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